Handball Féminin divers

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nationale 1 féminine
Des Messines solides
Grâce à sa victoire sur le deuxième, Metz remonte à la cinquième place du championnat. Et peut viser plus haut.

Les Messines accueillaient samedi soir, La Motte Servolex (2e), avec pour perspective de battre une rivale directe pour les deux premières places. Objectif rempli pour les Lorraines grâce à une victoire dans la douleur difficile à se dessiner.

Le retard comblé

La faute à des Savoyardes qui réalisaient un excellent début de match creusant très vite un écart conséquent (8-2, 15e) : «On fait un début de match où on est endormi, regrettait l’entraîneur messin Bertrand François, mais ensuite on change de défense, qui les fait douter et nous remettre dans le sens de la marche.» Une défense organisée en 4-2 qui déstabilisait complètement l’attaque adverse, celle-ci parvenant enfin à trouver la solution pour la prendre de vitesse où créer des décalages (10-11, 25e).
Une fois le retard comblé (12-12, 31e), les coéquipières de Blard ne s’arrêtaient pas en si bon chemin et grâce au tirs à 9 mètres dévastateurs de cette dernière, elles prenaient à la 36e minute, l’avantage pour la première fois de la partie. Un avantage qu’elles ne lâcheraient plus d’ici la fin du match. Profitant d’une supériorité numérique de près de quatre minutes, suite aux exclusions successives de Krajnovic et Idriss, les Mosellanes réussissaient un cinglant 4-0 qui annihilait les derniers espoirs des visiteuses.
Les filles du Metz handball se contentaient alors de gérer leur avance jusqu’au terme de la partie, pour obtenir une belle victoire, après avoir montré une belle force de réaction. De bon augure avant le déplacement chez le leader Besançon.

Publié le 02/02/2009
Le Républicain Lorrain

Omnisports invité par le club affaires de metz handball
Herrero, le conte est beau
L’ancien joueur et entraîneur du Rugby Club de Toulon a usé de sa verve légendaire pour livrer un exposé aussi humaniste que sportif, mardi soir à Metz. Du Herrero en version originale.

La voix est rocailleuse, mais toujours enjouée. Le ton aussi. Son éternel bandeau rouge canalise, un peu, sa longue chevelure d’argent. Pas son énergie. Invité à la tribune de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de la Moselle par le club Affaires de Metz Handball pour disserter sur le thème du "coaching d’une équipe sur le terrain de l’entreprise", Daniel Herrero a charmé l’assistance.
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Jongler avec les métaphores en tout genre, son expérience du sport de haut niveau, la philosophie, l’histoire, la linguistique ou la sociologie, telle est la recette de ce fils d’immigré espagnol à la langue bien pendue. Saupoudrez le tout d’un soupçon de blagues potaches et laissez-vous entraîner dans le grand tourbillon mijoté à la sauce Herrero. Car le bonhomme est à l’image de son totem ovale : insaisissable. Mais se perdre dans les paroles, c’est se plonger dans un conte de faits. Ancien entraîneur emblématique du RC Toulon, c’est dans son vécu au sein du monde «merveilleux » de l’ovalie qu’il puise aujourd’hui pour dresser une passerelle entre le milieu de l’entreprise et celui du sport de haut niveau. «Pourtant, je ne suis pas totalement convaincu que l’analogie entre l’entreprise et le sport soit totalement pertinente, assure-t-il. Je sais seulement qu’il existe entre les deux des points communs tels que la rigueur, la discipline ou la méthode. J’ai passé ma vie à malaxer les hommes dans la compétition. Aujourd’hui, je témoigne.»
Avec son charisme naturel, Daniel Herrero le bourlingueur a ainsi invité au voyage durant près de deux heures. Le conte est beau. Morceaux choisis.
Le coaching. «Vous avez remarqué qu’aujourd’hui tout le monde se fait coacher : pour le look, pour trouver l’âme sœur, pour rénover son intérieur… Mais prétendre être un assistant suffisamment compétent pour aboutir à la (bonne) décision finale, ce n’est pas si simple. L’entraîneur doit être entraînant. Il faut que ça bouge ! Le coach, c’est un leader, il doit assurer la mobilité de son groupe et, à l’inverse, être capable de lire le plus rapidement possible les mécanismes de la stagnation pour redonner du mouvement. […] L’entraîneur doit optimiser le potentiel et voir dans les yeux de ses joueurs ou de ses employés que ça va marcher : quand dans les yeux ça pétille, le cœur chante et généralement les jambes suivent. Bref, une équipe qui rit, c’est une équipe qui gagne !»
La communication. «Une équipe est composée de partenaires qui doivent partager. Une notion souvent difficile à admettre au regard de ses différences. Mais l’ennemi numéro un d’un groupe c’est le non-dit. Sans cette communication, qui peut simplement passer par le regard, l’atmosphère sera plombée et cela entraînera la mort de l’équipe. Idem pour le reproche. Pas la critique. Mais bien le reproche : c’est un assassinat de talent. En une seconde, le lien peut se déchirer. Communiquer est donc primordial pour tenter de créer du lien.»
Créer du lien. «C’est une notion complexe, que ce soit au sein d’une équipe sportive ou dans le milieu de l’entreprise. Évaluer l’intelligence, on sait faire. Mais le lien unissant une équipe, c’est impossible à déterminer. En recrutant un athlète qui vient de tout casser aux JO, n’importe quel dirigeant estimera ne pas prendre de risque et faire une belle affaire. Ok, il a brillé aux JO, mais sorti de ce contexte, aura-t-il la même rentabilité ? Réussira-t-il à créer le lien avec ses nouveaux partenaires ? Pas forcément. Calculer la capacité des uns et des autres à se mettre en relation avec les autres, on ne sait pas faire. Pour le DRH d’une entreprise, c’est pareil. Reste la notion de flair, tout à fait aléatoire.»
J.-S. GALLOIS.

Publié le 04/12/2008
Le républicain Lorrain

«Pas un spécialiste de la rondeur»

Les conférences plutôt que le terrain. «Ce sont deux mondes bien distincts. Mon cœur a longtemps palpiter pour le terrain, mais aujourd’hui c’est en périphérie qu’il bat, même si j’ai toujours un pied dans le rugby. La conférence est une autre façon de faire partager ma passion. C’est un nouveau terrain de jeu. Mais dans les deux cas, ma casquette d’éducateur prend le dessus.»
Le handball. «Je ne suis pas un spécialiste de la rondeur, mon truc c’est plutôt la chose ovale.»
La finale de la Coupe du monde 2007 (Afrique du Sud - Australie). «Le plus gros ragoût de l’histoire du rugby.»
Le tirage au sort de la Coupe du monde 2011 (la France sera notamment opposée à la Nouvelle-Zélande). «Rencontrer les Blacks, par principe, ce n’est que du bonheur. C’est joyeux de débuter la compétition face à cette équipe, même si ce sera sans doute un énorme combat. C’est un tirage fantastique pour les Bleus qui, du coup, ont un but tout trouvé pour sérieusement préparer cette échéance mondiale.»
La Lorraine et le rugby. «Pourquoi ça ne germe pas dans votre région ? C’est une véritable énigme à mes yeux. Minot, j’ai joué à Forbach avec l’équipe de France juniors. On sentait qu’il y avait un réel engouement pour l’ovalie. Mais je crois que c’est le ballon rond qui demeure le véritable empêcheur de tourner en rond du rugby. Je crains que la Lorraine ait du mal à franchir le cap, malgré l’éclosion d’un Morgan Parra. Malheureusement, ce n’est pas demain qu’on verra Metz en D1.»
J.-S. G.

Publié le 04/12/2008

Le républicain Lorrain

Handball/ tournoi 1,2,3, soleil à thionville
Sophie Herbrecht : «Besoin de prendre du recul»
La capitaine d’Issy-lès-Moulineaux, ex-meneuse de revue des Bleues de Pékin, était à Hettange-Grande, hier, au lieu d’être en stage avec les Bleues de Krumbholz qui préparent les championnats d’Europe en Macédoine. Explications.

C’est elle qui d’entrée trouve la lucarne du but de Dortmund, elle qui force le passage pour un penalty, elle encore qui distribue passes aveugles au pivot et ballons décisifs aux ailières. Sophie Herbrecht est un guide précieux pour Issy qui battra les Allemandes (19-16) comme hier pour l’équipe de France. A l’heure où les Bleues sont en stage, n’éprouvez-vous pas un pincement au cœur ? «Non, pas le moins du monde. J’assume aujourd’hui une décision réfléchie». Est-ce un break ou une retraite définitive ? «Pour l’instant, disons que c’est un break qui pourrait se prolonger. Ce n’est pas une année sabbatique. J’avais besoin de prendre du recul, de penser à moi, à mon entourage, à ma vie de femme. J’ai vécu toute l’aventure d’une génération. J’ai pris ce qu’il y avait à prendre. J’étais saturée. Je devais me donner du temps. Je crois que c’était la bonne décision. Mais je ne sais encore pas si l’équipe de France va me manquer». A 26 ans, n’est-ce pas dommage de ne pas participer à une reconstruction qui se serait forcément faite autour de vous ? «Je n’avais pas cette motivation. Et j’ai annoncé clairement mon choix. Chacun a son histoire. Une autre commence. Elle démarre sans moi. Comme la précédente. J’avais pris le train en marche. J’avais réussi à m’intégrer. Quand on a envie, rien n’est impossible».

«Un club ambitieux»

Que diriez-vous de la saison d’Issy-les-Moulineaux, actuellement sixième ex-aequo ? «Nous avons connu un début en demi-teinte. En fait, nous avons un gros regret : avoir perdu chez nous devant Fleury-les-Aubrais. Désormais, nous sommes sur une dynamique de cinq victoires. Notre jeu s’est mis en place et nous regardons vers le haut du tableau» La Mulhousienne que vous êtes ne veut-elle se rapprocher de son Alsace natale et venir jouer à Metz qui vise l’Europe ? «Non ! (N.D.L.R. : un non qui claque !) Tous les ans ou presque, j’ai cette proposition. Mais je me sens parfaitement bien à Paris dans un club ambitieux. Si je devais quitter Issy, ce serait pour jouer à l’étranger au Danemark ou en Norvège, mais ce n’est pas d’actualité. Et puis, quand on est passé par Besançon, comme moi, on ne joue pas à Metz !»

A. Z.
Le républicain Lorrain

trophée 1,2,3, soleil à hettange, florange et thionville
Femmes, femmes, femmes
Sophie Herbrecht, la meilleure joueuse française, sera à Hettange, cet après-midi, à Thionville demain.

zoom

Sophie Herbrecht, la meilleure joueuse française, sera à Hettange, cet après-midi, à Thionville demain.
Francis Manneau, l’ex-entraîneur des Bleues de Yutz, ex-représentant des entraîneurs de D1 auprès des instances fédérales, responsable technique du trophée présente un tournoi de haut niveau.

La question revient avec insistance, curieuse. Comment avez-vous fait pour monter un tel plateau ? Manneau réplique : «On sollicite les amis, les connaissances. quand le calendrier le permet, quand c’est pour la bonne cause, le handball sait se mobiliser. Philippe Fangille m’a contacté. Je connais l’association qui aide les enfants. J’avais envie de faire quelque chose. On voulait délocaliser. Les dirigeants de Hettange, de Florange et Thionville ont une expérience. Ils ont tous répondu présent. Pour les plus jeunes, qui souvent - et ça me frappe - n’ont pas la culture de leur sport, ne connaissent pas les plus grandes joueuses du pays, c’était une occasion. A l’exception de l’équipe de France, on va pouvoir approcher ce qui se fait de mieux chez nous, Véronique Pecqueux-Rolland ou Sophie Herbrecht. C’est une vraie chance ! » Mais n’est-il pas dommage de se passer des meilleures Lorraines ? «C’est effectivement un crève-cœur. J’ai tout fait pour avoir les championnes de France messines. Mais elles avaient huit joueuses sélectionnées… On a voulu monter une sélection de Lorraine en associant Messines et Yussoises. le projet a également avorté. Et puis, et je le comprends, Rodica Covaliuc avait donné congé à ses filles à cette date ». Le plateau n’en reste pas moins magnifique ? «Il l’est. Alors que l’équipe de France joue deux matches contre l’Allemagne, nous proposons à tous les amateurs de handball une confrontation entre les clubs des deux pays. Le handball féminin allemand est en pleine ascension, le jeu en pleine évolution. Leurs défenses sont désormais agressives, dynamiques, tournées vers la montée de balle et le jeu en transition. Les matches vont valoir le déplacement. Trêves a un statut en Bundesliga, vous allez découvrir avec la Russe Oxana Pal à qui Metz s’était intéressé, la meilleure marqueuse du championnat allemand. Quant à Dortmund, actuellement en difficulté dans son championnat, c’est une équipe de transition qui vient de retrouver son entraîneur emblématique Gustl Wilke. Eux, c’est certain, vont jouer les matches pour avancer et les gagner. Avec Besançon, 3e, meilleur centre de formation de l’hexagone, Dijon et Issy (6e) et Fleury (8e), nous proposons quatre équipes qui ont toutes joué l’Europe. Ce tournoi, pour la bonne cause, est aussi une vraie compétition».

Publié le 29/11/2008
Le républicain Lorrain

nationale 1 féminine nationale 2
Du travail de pros
La réserve messine, appliquée au possible, a fait le boulot
pour se débarasser de La Crau.

METZ 2 - LA CRAU : 39-29

Salle d’entraînement des Arènes. 50 spectateurs. Arbitres : Mmes Marchal et Marion. Mi-temps : 17-15.

METZ. Gardiennes : Carme (14 arr. en 40', dt 2 pen) puis Leythienne (3 en 20'). Marqueuses : Stimpoulkowski (1/2), Ringayen (2/4), Abdellahi (7/11), Blard (8/11, dt 3 pen), Hamiti (4/9), Sylla (8/12) puis Janel (4/7), Cocciale (3/5), Lemoussi (2/4).
LA CRAU. Gardienne : Cox (20 arr. en 60'). Marqueuses : Norgari (2/4), Lignote (4/9), Jouzeau (8/13, dt 1 pen), Gaudefroy (2/4), Chialva (1/3), Stirbu (6/15, dt 1 pen), Cox (0/1) puis Toucas (3/, Marnot (3/4), Viguier (0/1).
Entre la Ligue des Champions et la Nationale 1, le trait d’union se nomme Céline Blard. Restée sur le banc lors de la victoire des championnes de France contre Nuremberg, la demi-centre a dans la foulée activement participé au large succès de la réserve du Metz Handball sur La Crau. «Au début, on a mal joué, on ne faisait pas assez circuler la balle. Quand on a réussi à jouer ensemble, ça allait beaucoup mieux » constata l’internationale juniors, auteur de huit réalisations.
Il faut dire que l’entame de partie fut dominée par le co-leader varois, malgré les missiles à 9 mètres d’Adia Sylla (7-10, 14’). Au quart d’heure de jeu, le changement de système défensif, 5-1 plutôt que 6-0, changea favorablement la donne pour les Messines. Grâce à des contre-attaques rondement menées, ainsi qu’au réalisme de Blard sur penalty, le handicap fut progressivement comblé (9-10, 18’puis 12-12, 21’), puis transformé en avantage de deux buts à la pause (17-15).
Nullement perturbées par la stricte imposée à leur meneuse de jeu, les filles de Bertrand François enfonçèrent le clou en seconde période, sous l’impulsion d’Anne-Laure Janel et Sabrina Abdellahi, efficaces tant en attaque que dans l’effort défensif. Irrémédiablement largué (30-22, 46’), trop imprécis au tir comme dans les transmissions de balle, La Crau ne put jamais revenir à moins de six unités (32-26, 50’), et vit Carme repousser deux jets de 7 mètres. «Les filles étaient bien concentrées et ont développé du jeu en attaque. Tout le monde a été bon» put se féliciter l’entraîneur messin à l’issue du troisième succès d’affilée de son ensemble.

L. H.

Publié le 17/11/2008

proposition de sujet pour le forum.