Actus Angoulème

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Samedi 06 Juin 2009

HANDBALL DIVISION 1F, ANGOULÊME. Le club pourrait profiter
des soucis d'autres clubs pour recruter
L'ACH mise sur le long terme

À trois semaines de la fin de la période des transferts (le 30 juin) l'ACH y voit plus clair. Côté départs, le vice-président Richard Nordlinger confirme ceux de Laurence Maho qui retrouve Bègles, quitté il y a un an, d'Alissa Gomis (Toulon) et d'Aurèle Itoua (Brest). Brest par ailleurs condamné à la descente en deuxième division... mais qui pourrait repartir en D1.

Explications : certains clubs en déficit ou tout simplement dont le budget est en dessous des 700 000 euros réclamés par la Ligue nationale, ne seraient pas autorisés à jouer dans l'élite. Mérignac et Toulouse, qui ont obtenu sur le terrain la montée, ne disposeraient pas d'une telle somme. Cependant, le club girondin espère une aide des différentes collectivités à l'instar de Mios-Biganos.

« Pas des mercenaires »

Toulouse avait recruté des joueuses pour jouer les premiers rôles. Pour leur part, Besançon ou Issy-les-Moulineaux (respectivement 6e et 4e) seraient relégués en raison de leur déficit. Sans doute plus de 400 000 euros pour les Doubistes.

Une aubaine pour l'ACH qui pourrait récupérer des joueuses. « Mais on ne cherche pas des mercenaires, des filles qui sont là que pour encaisser leur chèque. Certaines sur le départ ne manqueront pas au club ; je ne citerai pas de noms. On vise sur le long terme avec l'espoir de décrocher une place pour disputer une coupe d'Europe dans deux, trois ans.

« C'est pour cela que le recrutement sera un mélange de jeunesse et d'expérience. Des noms seront communiqués dans les jours à venir. »

Le dirigeant insiste enfin sur l'état d'esprit, qui devra changer. « On a le droit d'être malade, mais on a le devoir de se soigner. En revanche, certaines se donnent à fond avec beaucoup de coeur comme les Gaschet, Augustin, Roussillon et autres. Les jeunes du centre de formation (Kanté, Vigner, Diarra) sont aussi source de satisfaction », souligne Richard Nordlinger.

Les équipes autorisées à évoluer en Première division se nomment Metz, Le Havre, Dijon, Fleury-les-Aubrais, Toulon, Nîmes, Mios et Angoulême. Quatre compléteront cette liste.

Il faudra peut-être chercher des clubs de Deuxième division qui n'avaient pas gagné leur place sur le terrain.
Auteur : Thomas Lemoine
Sud Ouest

Mercredi 03 Juin 2009

ACH. La commission générale de la CNCG veut une nouvelle baisse de charges salariales du club
L'Angoulême Charente handball devra attendre

Alain Boivin, le président d'Angoulême Charente handball. (photo archives « sud ouest »/isabelle louvier)
Alain Boivin, le président d'Angoulême Charente handball. (photo archives « sud ouest »/isabelle louvier)

Il pensait en avoir enfin fini avec les allers-retours à Paris à la Commission nationale de contrôle et de gestion (CNCG) mais Alain Boivin, le président de l'Angoulême Charente Handball (ACH) devra encore parlementer pour assurer le maintien définitif de l'équipe féminine en Division 1.

Hier, la commission générale n'a pas remis en cause le maintien du club en D 1 mais lui a demandé a de réduire sa masse salariale de 40 000 euros. « C'est injouable pour nous. Ils nous jouent un mauvais tour, car nous pensions avoir apporté les garanties suffisantes », déplore le président.

Le club avait déjà réduit sa masse salariale de 40 000 euros il y a quelques mois. « La commission a noté que nous avions des justificatifs probants, mais nous demande quand même de réduire encore une fois notre masse salariale. Même le service juridique a été étonné de cette décision », soupire Alain Boivin.

« J'ai remarqué l'absence d'un ou deux membres lors de la décision qui auraient pu jouer en notre faveur. Je vais essayer de négocier par téléphone. Sinon, nous ferons appel mais cela coûte cher et prend du temps, au mieux on saura le 20 ou 27 juin. »

« Je suis forcément déçu, d'autant que j'ai de bonnes nouvelles à annoncer », regrette le président qui assure que le recrutement continue malgré tout.
Sud Ouest

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Samedi 30 Mai 2009

HANDBALL DIVISION 1F, ANGOULÊME. La Ligue, rassurée, a donné hier son feu vert aux finances de l'ACH. Le recrutement peut commmencer
Angoulême reste dans l'élite

Mélanie Roussillon devrait porter le maillot angoumoisin la saison prochaine.( photo isabelle louvier)
Mélanie Roussillon devrait porter le maillot angoumoisin la saison prochaine.( photo isabelle louvier)

La nouvelle que tout un club attendait est tombée hier : la Commission nationale de contrôle et de gestion de la Ligue de handball a donné un retour positif à l'examen de passage de l'Angoulême Charente Handball (ACH), effectué la semaine dernière. Ce qui veut dire que les Angoumoisines évolueront bien dans l'élite féminine la saison prochaine.

Richard Nordlinger, le vice-président du club, s'avouait soulagé hier après-midi. « Notre plan de rigueur a été approuvé. Nous avons épuré notre passif, qui se montait à 40 000 euros. Et notre équipe dirigeante est stable » après l'élection d'Alain Boivin la semaine passée (lire notre édition du samedi 23 mai).

Le club aura bien 700 000 euros de budget la saison prochaine, somme minimale réclamée par la Ligue. Enfin, il n'y a pas de limitation de la masse salariale - outre le plafond prévu par le règlement, soit 400 000 euros.

Dette épurée

Le soulagement est donc énorme, après les graves inquiétudes qui pesaient sur l'avenir du club. Reste maintenant à bâtir une équipe... Toutes les joueuses exceptées Séverine Augustin sont en fin de contrat.

Déterminée à ne plus connaître les mêmes secousses, la nouvelle équipe dirigeante est claire : « Il y a certaines joueuses dont nous sommes contents qu'elles partent... Vous avez le droit d'être malade, mais vous avez le devoir de vous soigner quand vous êtes une professionnelle. » Le dirigeant ne donne pas de noms...

Il suffit juste de lister les départs. Ainsi, Laurence Maho, la gardienne, qui a disparu des cages en cette fin de saison, s'engagera bien avec Bègles (qui évolue en Division 2).

Alissa Gomis s'en va bien du côté de Toulon/Saint-Cyr, alors que Béatrice Pommié n'a pas reçu de proposition de prolongation.

À l'inverse, les dirigeants angoumoisins comptent bien conserver les équipes « qui ont montré de l'envie ».

Priorité aux jeunes

Léontine Kibamba, longtemps blessée depuis son arrivée il y a deux ans, fait partie des joueuses approchées. « Elle a montré son attachement au club. »

La triplette Adeline Gaschet, Mélanie Rousillon, Séverine Augustin sera la clé de voûte de l'équipe version 2009-2010. « Ces trois là, on compte sur elles. » Tout comme sur Aurèle Itoua-Atsono semble t-il. Des bruits l'enverraient vers Brest Arvor, mais le club va lui « proposer des choses ».

Enfin, et c'est sans doute le plus gros dossier, l'ACH est déterminé à mettre ses jeunes en avant. « Certaines devraient passer professionnelles ». Là encore pas de nom, mais le profil colle parfaitement à Isaure Vigner, la pivot qui gravit les échelons à grande vitesse. Même chose peut-être pour Niaralé Kanté. Quant à Chayma Kablouti, « on met quelque chose en place avec sa future école pour lui aménager des horaires ». Et les recrues ? Des contacts qui demandent à être confirmés.

Pour coacher tout ce petit monde, Nela Petkovic sera là la saison prochaine. « C'est l'âme de l'équipe première », assure Richard Nordlinger. Elle aura pour mission de viser la quatrième, cinquième place. Et à terme, l'Europe.

L'ACH, boosté par cette décision de la CNCG, repart donc avec de nouvelles ambitions. Mais il reste un dernier écueil : l'Ursaff. « Nous aurons des nouvelles mardi. A priori, ils reconnaissent notre bonne foi. Nous avons pêché par ignorance, donc nous n'aurons pas de pénalité. Et nous devrions pouvoir mettre en place un échéancier à longue durée. »

La dette du club vis-à-vis de l'organisme public se monte à 110 000 euros.
Auteur : R.D
Sud Ouest

HANDBALL DIVISION 1F DERNIÈRE JOURNÉE, ANGOULÊME - FLEURY-LES-AUBRAIS. Le club saura en fin de semaine s'il est sauvé. Boivin est nommé président
Et maintenant, attendre

À l'image de Vigner, la jeunesse angoumoisine a brillé samedi soir. (photo isabelle louvier)
À l'image de Vigner, la jeunesse angoumoisine a brillé samedi soir. (photo isabelle louvier)

«Ah bon ? » Et oui. Séverine Augustin, la capitaine, est toute surprise quand, samedi soir, elle apprend qu'Alain Boivin a été nommé président du club quelques heures auparavant, comme nous l'annoncions dans notre édition de samedi. Le président intérimaire conserve les rênes de l'ACH. Le feuilleton prend fin. De quoi rassurer l'ensemble de l'effectif, et les supporters, alors que l'Angoulême Charente Handball va vivre une semaine cruciale pour son avenir.

En fin de semaine, les Charentaises sauront si la Commission nationale de contrôle et de gestion (CNCG) émet un avis positif sur le budget angoumoisin. Et donc, si elle autorise l'ACH à évoluer en D1 la saison prochaine. Dans le même temps, l'Ursaff rendra sa décision sur le litige qui l'oppose au club. L'ACH doit environ 110 000 euros à l'organisme, pour des primes versées en 2006 et 2007.

Peut-être aussi que rien ne sera réglé. En cas de décisions défavorables, le club pourra faire appel sur les deux tableaux. Il faut donc encore attendre, mais une chose est sûre : samedi soir, certaines joueuses ont dit adieu au public de la Grand Font, après le dernier match (perdu) face à Fleury-les-Aubrais.

Maho vers Bègles

Trois joueuses sont pour l'instant certaines de partir : Laurence Maho, la gardienne, devrait rejoindre les rangs béglais la saison prochaine. Alissa Gomis est toute proche de Toulon/Saint-Cyr, qui sera maintenu malgré sa dernière place - grâce à un budget conséquent. Enfin, Béatrice Pommié ne sera pas conservée, son contrat arrivant à échéance.

Ce n'est pas la seule dans ce cas-là. En fait, seule Séverine Augustin est encore liée pour une année à l'ACH. D'autres départs sont à attendre ; mais le club ne pourra pas avancer avant les décisions administratives. En attendant, il peut continuer à couver ses jeunes pousses. Car samedi soir, malgré la défaite concédée aux Orléanaises, le public a pu constater la force de la formation angoumoisine.

Ballotées durant toute la partie, avec un brin de malchance - des poteaux en pagaille - et de précipitation - trop de balles perdues - une lueur est apparue.

Les jeunes du centre de formation. Les Kablouti, Diarra, Kanté, Vigner et Ventura ont toutes livré un gros match. Angoulême tournait mieux avec elles que sans. « Oui, j'ai remarqué ça, souligne avec un sourire Nela Petkovic, l'entraîneur. Ça fait quelques matches qu'elles participent pleinement. » En tout, elles ont inscrit onze buts, alors que Ventura a effectué cinq arrêts, dont deux exceptionnels. « La base de ce club est solide », insiste Augustin.

De quoi avoir quelques regrets. « Neuvième, ce n'est pas notre place. Je nous voyais mieux. » Cette fichue saison est terminée. Tout du moins, sur le parquet...
Sud ouest

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Samedi 23 Mai 2009

HANDBALL DIVISION 1F 22E ET DERNIÈRE JOURNÉE, ANGOULÊME - FLEURY. Le conseil d'administration se réunit aujourd'hui. L'audition à la CNCG s'est bien passée
Boivin parti pour rester ?

Alain Boivin, le président intérimaire du club angoumoisin, devrait poursuivre sa mission à la tête de l'ACH; trois ans après avoir quitté son siège.( photo tadeusz kluba)
Alain Boivin, le président intérimaire du club angoumoisin, devrait poursuivre sa mission à la tête de l'ACH; trois ans après avoir quitté son siège.( photo tadeusz kluba)

Ce soir, les handballeuses de l'Angoulême Charente Handball (ACH) disputent leur dernière rencontre de la saison. Une saison 2008-2009 particulièrement éprouvante pour l'entourage du club.

D'un point de vue sportif, ce n'est pas si mal car l'ACH a battu les équipes à sa portée lors de la phase aller du championnat. Même si les matches retour ont été plus délicats pour les Charentaises, qui n'ont pas connu la victoire. Pour mémoire, le dernier succès des Angoumoisines date de fin janvier à... Fleury-les-Aubrais.

Et la dernière sortie des Charentaises à Toulon, bon dernier, n'a guère rassuré. Défaite 31-28.

Mais c'est surtout sur le plan administratif que la saison a été la plus difficile. Menacé de descente en Deuxième division par la Ligue féminine de handball (LFH) en raison de son trop faible budget, et de garanties non suffisantes (1), l'ACH se fait du mouron.

Cependant, la mairie d'Angoulême a soulagé le club en l'assurant de verser les 167 000 euros de subvention la saison prochaine. Une somme promise depuis des lustres enfin actée.

C'est avec cette bonne nouvelle que le président par intérim de l'ACH, Alain Boivin, se présentait hier à Paris devant la Commission nationale de contrôle et de gestion (CNCG).

« La visite s'est bien passée. En grande courtoisie. Mais on ne peut rien prédire, on ne peut tirer aucune conclusion. Malgré tout, mon impression est positive. On leur a apporté des garanties. On aura la réponse en fin de semaine prochaine », note Alain Boivin.

Un meilleur bilan

En cas de décision négative, l'ACH serait relégué en Deuxième division. Mais pourrait néanmoins faire appel. « Il existe divers recours mais ceci à un coût. De toute façon, notre bilan comptable au 30 juin 2009 sera meilleur que celui de la saison passé », rassure le dirigeant.

Alain Boivin devrait d'ailleurs être reconduit à la tête de l'ACH. Le comité directeur l'avait nommé président par intérim il y a un mois. L'assemblée générale du club n'avait pu déboucher sur l'élection d'un successeur à Guy Delage, président sortant. Boivin, déjà président avant l'arrivée de Didier Villat, avait repris le flambeau.

Une mission qui a pris fin hier. Une nouvelle réunion est organisée aujourd'hui, et toujours en l'absence de candidat, Alain Boivin devrait être officiellement nommé président de l'ACH.

1. La LNH impose un budget de 700 000 euros aux clubs voulant évoluer en D1.
Auteur : Thomas Lemoine
Sud Ouest

Samedi 16 Mai 2009

HANDBALL DIVISION 1 FÉMININE 21E JOURNÉE, TOULON/SAINT-CYR-ANGOULÊME. Sportivement assuré du maintien, la semaine s'annonce capitale pour l'ACH : réunion en mairie mardi, avant la commission de contrôle et de gestion le 22 mai
Dans l'expectative

Séverine Augustin est la seule joueuse à qui il reste un an de contrat avec Angoulême. (archives I. Louvier)
Séverine Augustin est la seule joueuse à qui il reste un an de contrat avec Angoulême. (archives I. Louvier)

Mathématiquement, tout va bien pour les handballeuses angoumoisines. Depuis le week-end dernier et la défaite de Toulon contre Metz, l'ACH est officiellement sauvé en première division.

Pour autant, le club reste dans le flou par rapport à ses problèmes financiers. Vendredi prochain, Alain Boivin doit en effet présenter son dossier devant la commission nationale de contrôle et de gestion (CNCG). « Tout est en "stand-by". Je ne signerai rien avant », avoue le président par intérim (voir « Sud Ouest » du 23 avril).

Avec une fin de saison qui approche à grandes enjambées, ce brouillard qui a envahi l'administratif de l'ACH peut effrayer : « Je suis conscient que certaines joueuses peuvent prendre peur. Mais il y a trop de clubs européens qui sont en crise et ne payent plus leurs joueurs pour que je signe des choses que je ne suis pas certain de pouvoir tenir. » Un signe de sagesse, immédiatement agrémenté d'un trait d'humour. « Je crois qu'il est un peu tard pour que j'entame une carrière d'escroc. Et puis, je pense que je manquerai de compétences. »

Et peu importe que les contrats de ses joueuses, hormis Séverine Augustin, arrivent à leur terme. Alicia Gomis et Laurence Maho pourraient même faire valoir leur clause libératoire. La santé financière du club passe avant tout le reste. Pour boucler son budget, et valider son dossier auprès de la CNCG, l'ACH a besoin de 700 000 euros. « C'est vraiment un minimum pour faire quelque chose de durable. »

En mairie mardi soir

Alain Boivin sera donc en mairie mardi prochain pour savoir combien la municipalité compte accorder à son club. « Ils veulent savoir si l'on est en danger. On ne l'est pas, mais sans la subvention municipale de 167 000 euros, c'est clair que l'on ne pourra pas s'en sortir. »

Cette somme, c'est exactement celle qui avait été versée la saison dernière à l'ACH. Et Boivin ne veut pas plus. « Compte tenu de la crise, je ne veux pas demander d'augmentation. »

Reste à savoir combien la nouvelle équipe municipale est prête à débourser pour sauver l'élite du sport charentais. Et que l'ACH puisse préparer sereinement la saison future. « Notre recrutement est évidemment retardé. Tout comme les entretiens avec les joueuses, que j'ai suspendus jusqu'à la semaine prochaine. »

Pour l'heure, toutes auront à coeur de briller face à Toulon/Saint-Cyr, lanterne rouge au classement mais qui a encore un mince espoir de se maintenir en Division 1.
Sud Ouest

HANDBALL, ANGOULÊME. L'ACH se réunit demain pour essayer de se trouver un président, après l'échec de vendredi soir lors de l'assemblée générale élective du club
Dernière chance demain ?

Qui succèdera à Guy Delage à la tête de l'ACH? Réponse (peut-être) demain soir. (photo isabelle louvier)
Qui succèdera à Guy Delage à la tête de l'ACH? Réponse (peut-être) demain soir. (photo isabelle louvier)

Le flou règne toujours au sein de l'Angoulême Charente Handball (ACH). Quatre jours après l'assemblée générale élective du club, personne n'a déposé une candidature en vue de briguer le poste de président du club.

Vendredi, et comme annoncé depuis bien longtemps, Guy Delage a rendu son tablier après un an à la tête du club le plus haut placé en Charente - avec les footballeuses sojaldiciennes. Face à une situation plus que tendue dans les finances du club, il a préféré jeter l'éponge.

Mais voilà, personne n'a levé la main au moment de savoir qui souhaitait reprendre le flambeau. La place est vide. Si bien que samedi, lors de la réception d'Issy-les-Moulineaux, les joueuses de l'équipe fanion ont dévoilé une banderole : « Un président ! Pourquoi pas vous ? Merci de votre soutien ».

Y aura t-il un candidat demain soir ? Rien n'est moins sûr. L'ACH va se réunir vers 18 heures au Mille Club de Chanzy, pour une deuxième élection. Le nom de Raphaël Mignon est de nouveau revenu dans les conversations depuis vendredi. L'intéressé est quelque peu agacé de ces rumeurs.

Le patron de l'entreprise Sweetcom - l'un des gros sponsors de l'ACH - a confirmé une nouvelle fois qu'il n'a « nullement le temps d'envisager de prendre ces fonctions. C'est clair : je ne serai pas président. On ne peut pas oppresser quelqu'un pour qu'il devienne président. »

Autre nom entendu : Xavier Ducher. Mais l'ancien président de feue l'ASAC n'a pas vraiment envie de reprendre des responsabilités sportives après son passage au sein du club de football.

Une chose est sûre, le nouveau (ou la nouvelle) président(e) aura du pain sur la planche.

Questions d'argent

D'ordre financier, essentiellement. Car le problème de la salle avance peu à peu. Le maire d'Angoulême Philippe Lavaud a déjà démarré des travaux d'aménagement de l'espace Carat (achat d'un sol sportif, mise en place de vestiaires et sanitaires...) Seulement, la Comaga ne disposant pas de la compétence sportive, le club doit payer 60 000 euros environ pour chaque location. La solution ? Que la Comaga s'octroie cette compétence sport, et l'équipement sera alors mis à disposition du club. Nous n'en sommes pas là.

Il faut d'abord se pencher sur les caisses du club. La Ligue Féminine de Handball (LFH) exige un budget de 700 000 euros pour évoluer en D1. L'ACH n'a même pas réussi à boucler le sien, d'un montant de 600 000 euros environ.

Et en plus, l'Urssaf a redressé le club à hauteur de 110 000 euros, pour les années 2006 et 2007. Un risque existe sur 2008, à hauteur de 50 000 euros. Un recours gracieux a bien été déposé, mais sans réponse pour l'instant. De quoi refroidir bien des ardeurs...
Sud Ouest

HANDBALL DIVISION 1F 18E JOURNÉE, ANGOULÊME - ISSY. Aucun nom n'est sorti de l'assemblée générale d'hier soir
Pas de président

L'ACH n'a toujours pas trouvé de remplaçant à Guy Delage (troisième à droite), président sortant. (photo isabelle louvier)
L'ACH n'a toujours pas trouvé de remplaçant à Guy Delage (troisième à droite), président sortant. (photo isabelle louvier)

L'Angoulême Charente handball n'a toujours pas de président. Le comité directeur n'a pas trouvé de candidat volontaire, il se réunira dans la semaine pour trouver le successeur de Guy Delage.

Guy Delage, le sortant, a démissionné de ses fonctions comme annoncé depuis bien longtemps, après un an de mandat. La situation difficile du club l'a conduit à passer la main. « Ce n'est même pas sûr qu'un nom sorte ce soir », a même lâché Xavier Ducher, membre du conseil d'administration.

Élu hier soir ou pas, il semble délicat que le successeur de Delage puisse trouver la solution miracle. Car les problèmes financiers de l'ACH sont bien réels, et aigus. Un exemple ? Le redressement infligé au club par l'Urssaf. Sur les années civiles 2006 et 2007, l'ACH s'est vu redresser de 110 000 euros. Le recours gracieux déposé par le club reste pour l'instant lettre morte. De plus, le commissaire aux comptes a précisé l'existence « d'un risque » sur l'année 2008, d'une valeur de 50 000 euros. « Un risque qui n'a pas été provisionné. »

Dans le même temps, l'ACH clôture l'année civile avec un nouveau déficit, certes en baisse par rapport à 2007, soit 17 000 euros. Le déficit des capitaux propres du club s'élève ainsi à 40 000 euros.

Évidemment, le budget espéré de 676 440 euros n'est pas tenu. Ce qui rajoute de l'amertume à l'ambiance morose. Car la Ligue Nationale de Handball (LNH) impose pour la saison prochaine un budget de 700 000 euros minimum pour évoluer au plus haut niveau. « Forcément, Toulon ne descendra pas avec son budget à un million », lance dépitée Nela Petkovic, l'entraîneur de l'équipe première.

La Croate peut être frustrée, car la santé sportive du club est excellente. « Tout cela n'était pas évident. Ça nous a perturbé. Humainement, c'était dur de ne pas se sentir entouré comme une équipe. Nous devons avancer ensemble, pas les joueuses d'un côté et les dirigeants de l'autre. »

Si le maintien de l'équipe fanion n'est qu'une question de temps, l'ACH enregistre par exemple une hausse sensible de ses licenciés : + 22 % en un an. Avec l'arrivée en équipe de France junior de purs produits angoumoisins comme Isaure Vigner ou Niaralé Kanté, l'ACH démontre sa bonne tenue dans la formation. Mélanie Roussillon a, elle, été appelée en équipe de France A.

Pourtant, on ne sait toujours pas dans quelle division évoluera le club la saison prochaine.
Auteur : Rafael Dubourg
Sud Ouest

HANDBALL D1F 17E JOURNÉE, BESANÇON - ANGOULÊME. Elles n'arrivent pas à enchaîner les bonnes performances
Les filles de l'ACH déchantent

Béatrice Pommié parle de contre-performance. (photo archives T.K.)
Béatrice Pommié parle de contre-performance. (photo archives T.K.)

Combatives en milieu de semaine dernière face à Nîmes, les filles d'Angoulême pouvaient se montrer confiantes à l'approche de la quatrième opposition face à Besançon, décimée par les blessures. Malheureusement, potentiellement fatiguées par le long déplacement, les filles de Nela Petkovic n'auront jamais paru en mesure de l'emporter.

Privé de Sandrine Delerce, Stéphanie Akoa et Nabila Tizi, trois de ses principales artilleuses, Besançon n'avaient pourtant rien d'un ogre. Rajeuni, l'effectif bisontin semblait même des plus abordable avant match. Mais, cueillies à froid, les Angoumoisines déchantaient dès les premières minutes de la rencontre. Bousculées, prises de vitesses par les contre-attaques locales, les filles de l'Ouest voyaient les Bisontines enfiler les buts comme d'autres les perles.

18 min pour ouvrir le score

En échec aux tirs, Angoulême prenait la foudre, tandis que la jeune garde rouge et noire emmenée par Nina Morel, Alice Levêque, Marion Limal et Alice Durand infligeait un cinglant 8-0 durant les 17 premières minutes de jeu. Pulvérisées, il fallait finalement attendre la 18e pour voir Isaure Vigner déflorer la marque charentaise. Malheureusement, si Aurèle Itoua Atsono et Adeline Gasch tentaient bien à singer le pivot charentais, Angoulême regagnait les vestiaires avec dans sa maigre besace seulement 5 buts scorés. (10-5).

Visionnaires, ceux ayant évité le Palais des sports hier soir pouvaient se réjouir. Visiblement fatiguées par une semaine éprouvante, Angoumoisines et Bisontines multipliaient les pertes de balles. Néanmoins, moins maladroit que son adversaire, Angoulême se réveillait. Haussant son rythme de jeu, l'ACH revenait même à deux points de son adversaire à la 38e minute. Aurèle Itoua Atsono, Mélanie Roussillon et Aurélie Gaschet imposant leur vision du jeu aux portières Khatkova et Rouquette.

Revenu au plus près, Angoulême, se mettait alors à croire en l'impossible espoir. Malheureusement il était sans compter Jan Basny et ses stratégies. Sentant le danger se rapprocher, le stratège de Besançon relançait ses joueuses les plus expérimentées. Plus précises aux tirs, à l'image de la réussite d'Alice Durand (7/10), les Bisontines refaisaient le break à la 15e. La Savoyarde Durand concluant une nouvelle série de 4-0 (12-10 à la 8e puis 16-10 à la 15e). Chahuté, Besançon gérait dès lors son avantage, tandis que Gaschet, Kibamba, Augustin et Diarra s'épuisaient en vain.
Tags : Sports angoulême Autres
SUD OUEST | Lundi 30 Mars 2009

Samedi 28 Mars 2009

HANDBALL D1F 17E JOURNÉE, BESANÇON - ANGOULÊME. La belle performance nîmoise mérite confirmation
On enchaîne à Besançon

Performantes face à Nîmes malgré la défaite, les Angoumoisines arriveront-elles à battre un « gros » ? (t. kluba)
Performantes face à Nîmes malgré la défaite, les Angoumoisines arriveront-elles à battre un « gros » ? (t. kluba)

Quatre jours après une courte défaite (26-27) contre Nîmes, les handballeuses de l'ACH se déplacent à Besançon pour y affronter l'équipe locale. Mêmes si sportivement les Charentaises ont assuré le maintien en Première division, leur dernière sortie rassure et laisse augurer une belle fin de championnat.

Nela Petkovic, l'entraîneur de l'ACH, était ainsi satisfaite à l'issue du match. « On fait un bon match, même à -4 on ne lâche pas, il y avait de l'engagement. En revanche on perd encore trop de balles. En défense on n'est pas attentive. En face, Delphine Carrat (ex-Angoulême) fait un grand match comme elle en a l'habitude. Dans nos buts Lolo (Laurence Mahot) a été impériale, ça fait plaisir de la retrouver (17 arrêts). Enfin, je suis très satisfaite de la prestation de Kablouti et de Diarra qui ont réussi leur baptême de feu avec l'équipe première. »

Après plusieurs sorties décevantes, l'ACH avait enfin réussi un match plein. Victimes du quart d'heure charentais lors des derniers matches, Angoulême devait combler un trop lourd retard à la mi-temps. Mais mercredi les Charentaises ont démarré la rencontre à l'heure et ont fait douter 60 minutes une équipe de Nîmes d'un très gros niveau.

« Mais heureusement pour nous Nîmes était un peu cramé », note Nela Petkovic. Et comment ne pas l'être ? Les Gardoises avaient joué et gagné trois jours avant à Dijon leur quart de final retour de coupe d'Europe. « On devait redescendre de notre nuage. On s'attendait à souffrir contre Angoulême mais on arrive encore à gagner malgré l'enchaînement des matchs. C'est vraiment positif », analysait d'ailleurs la coach gardoise Manuela Ilie.

Place aux jeunes ?

Au final Angoulême s'incline 26-27 et aurait enfin pu battre un gros calibre de la première division. Mais les trois penalties manqués et les face-à-faces perdus face à Hansen coûteront cher. À noter l'excellente partie des Nîmoises Florin, Carrat, Maccra et Signate.

À Besançon l'équipe de Nela Petkovic devra composer sans Alissa Gomis toujours convalescente. Mais des questions se posent. La coach angoumoisine partira t-elle avec les jeunes Diarra et Kablouti ou les laissera t-elles à la disposition de l'équipe réserve ? Au vu de leur prestation contre Nîmes on peut pencher pour la première hypothèse. Mais contrairement à l'équipe première la réserve coachée par Magalie Audoin n'est pas sauvée...

Et puis l'ESB n'est plus l'ogre qu'elle était. Une victoire dans le Doubs serait une première pour les filles de Nela Petkovic.
Sud ouest

HANDBALL NATIONALE 1F 15E JOURNÉE, STELLA/SAINT-MAUR - ANGOULÊME 2. Après cinq semaines de pause, les Charentaises se déplacent chez les avant-dernières
Un déplacement à la portée d'Angoulême

Toujours en quête de maintien, les jeunes angoumoisines doivent s'impose chez l'avant-dernier. (photo tadeusz kluba)
Toujours en quête de maintien, les jeunes angoumoisines doivent s'impose chez l'avant-dernier. (photo tadeusz kluba)

Si les Angoumoisines reviennent de la banlieue parisienne avec les trois points de la victoire, elles mettraient leur adversaire du jour à six longueurs. L'opération serait idéale, à huit rencontres de la fin du championnat. Comme les Angoumoisines restent sur un large succès 28-20 devant Lège/Cap Ferret et que la confiance est revenue, on attend un nouveau succès des charentaises.

Mais elles n'ont pas joué depuis le 8 février. De son côté, Saint-Maur occupe une peu reluisante onzième place à quatre longueurs des Charentaises. Leur dernière sortie s'est soldée par une courte défaite (29-26) chez le second, Poitiers.

L'entraineur des Charentaises, Magalie Audoin se montre prudente. « Après cinq semaines sans rencontres officielles, on a hâte de retrouver le terrain. Avant cette coupure le groupe avait progressé, on était bien, cela nous a coupé dans notre élan. On doit se méfier de Saint-Maur qui joue sa survie ».

Néanmoins, la coupure n'a pas été totale car l'ACH 2 a disputé un match amical à la Grand-Font contre l'équipe de Nationale 2 de Bergerac. Une rencontre perdue d'un but. Après ce déplacement en région parisienne, le championnat fera encore relâche. Drôle de calendrier... On retrouvera l'ACH 2 le 28 mars à la Grand-Font contre Nantes. « Cette équipe nous avait battu à l'aller. Elle est dans la première moitié du classement (cinquième) mais depuis on a progressé », rassure l'entraineur angoumoisine Magalie Audoin.

A noter que la réserve charentaise doit éviter l'une des trois dernières places si elle veut se maintenir en Nationale 1. Pour le moment, trois points les séparent de Lège/Cap Ferret, premier non relégable.
Auteur : Thomas Lemoine
Sud Ouest

HANDBALL DIVISION 1F 14E JOURNÉE, ANGOULÊME - DIJON. L'ACH a mis une vingtaine de minutes à se réveiller. Trop tard. La fin de saison s'annonce bien longue
Une entame calamiteuse

L'ACH aurait pu faire jeu égal avec un gros bras. Mais il aurait fallu soigner l'entame de match. (photo tadeusz kluba)
L'ACH aurait pu faire jeu égal avec un gros bras. Mais il aurait fallu soigner l'entame de match. (photo tadeusz kluba)

Après Le Havre samedi dernier, les Angoumoisines recevaient Dijon aux ambitions européennes. « L'objectif de la saison est d'obtenir une place dans les cinq premières afin de jouer une coupe d'Europe pour la huitième fois consécutive », rappelait avant le coup d'envoi l'entraîneur bourguignon Pierre Terzi. De son côté l'ACH, qui n'a plus la pression du maintien, peut se rapprocher du milieu de tableau si elle parvient à battre les équipes de haut de tableau. Ce qui n'est pas encore arrivé cette saison. Mais pour cela, l'ACH doit être capable de jouer 60 minutes.

Comme la semaine dernière contre Le Havre, les Charentaises peinent en début de rencontre. Déjà menées après 13 minutes 2-7, les locales craignent de revivre une nouvelle soirée cauchemardesque dans sa salle. L'entraîneur d'Angoulême Nela Petkovic pose un temps mort mais ses filles ne parviennent toujours pas à poser leur jeu (6-12 à la 22e).

Enfin plus accrocheuses en défense et moins statiques en attaque, les Charentaises reviennent dans la partie et alignent trois buts d'affilié (10-13) à deux minutes du repos. Cependant, Dijon garde le contrôle de la rencontre (10-15 après 30 minutes).

Aurèle Itoua se fait le genou

Au retour des vestiaires, Angoulême retombe dans ses travers. Vanessa Jelic, oubliée au point de penalty ne loupe pas son face-à-face avec la gardienne charentaise Laurence Maho (14-19). Mais les Angoumoisines ont du coeur et reviennent une nouvelle fois dans la partie. Mélanie Roussillon et Aurèle Itoua ramènent les bleues à trois buts (20-23) à sept minutes du gong. Mais Dijon se met définitivement à l'abri (20-26). Les espoirs charentais sont réduits à néants et l'ACH perd Sandrelle Itoua sur blessure. Cette dernière sera évacuée après la rencontre vers l'hôpital de Girac par les pompiers. Sa saison est certainement finie : les ligaments du genou seraient touchés.

Sur l'ensemble de la rencontre, on peut déplorer l'attitude de la paire arbitrale pas toujours à la hauteur d'une rencontre de Première division. Ces derniers se montrant pointilleux sur les remises en jeu d'Angoulême mais particulièrement arrangeant avec Dijon. Véronique Pecqueux-Rolland a le droit de marcher avant de marquer, l'ACH de se faire bousculer.

Ce qui irrite l'entraineur angoumoisin, sanctionné d'un carton jaune. « On a eu du mal à rentrer dans le match et physiquement on a souffert. Mais l'état d'esprit n'a rien à voir avec la semaine dernière ou on n'y était pas. On avait fait un non-match. Ce soir, on avait la gnac mais on ne pouvait rien faire contre l'incompétence des arbitres. C'est tout le temps la même chose. Je les remercie, ils ont protégé Dijon, il ne fallait pas les toucher. Ils sont responsables de la blessure de Sandrelle. En plus on rate deux, trois contre-attaques qui auraient pu nous relancer. Le score est un peu sévère », peste Nela Petkovic.
Auteur : Thomas Lemoine

HANDBALL DIVISION 1F 14E JOURNÉE, ANGOULÊME - DIJON. L'ACH a mis une vingtaine de minutes à se réveiller. Trop tard. La fin de saison s'annonce bien longue
Une entame calamiteuse

L'ACH aurait pu faire jeu égal avec un gros bras. Mais il aurait fallu soigner l'entame de match. (photo tadeusz kluba)
L'ACH aurait pu faire jeu égal avec un gros bras. Mais il aurait fallu soigner l'entame de match. (photo tadeusz kluba)

Après Le Havre samedi dernier, les Angoumoisines recevaient Dijon aux ambitions européennes. « L'objectif de la saison est d'obtenir une place dans les cinq premières afin de jouer une coupe d'Europe pour la huitième fois consécutive », rappelait avant le coup d'envoi l'entraîneur bourguignon Pierre Terzi. De son côté l'ACH, qui n'a plus la pression du maintien, peut se rapprocher du milieu de tableau si elle parvient à battre les équipes de haut de tableau. Ce qui n'est pas encore arrivé cette saison. Mais pour cela, l'ACH doit être capable de jouer 60 minutes.

Comme la semaine dernière contre Le Havre, les Charentaises peinent en début de rencontre. Déjà menées après 13 minutes 2-7, les locales craignent de revivre une nouvelle soirée cauchemardesque dans sa salle. L'entraîneur d'Angoulême Nela Petkovic pose un temps mort mais ses filles ne parviennent toujours pas à poser leur jeu (6-12 à la 22e).

Enfin plus accrocheuses en défense et moins statiques en attaque, les Charentaises reviennent dans la partie et alignent trois buts d'affilié (10-13) à deux minutes du repos. Cependant, Dijon garde le contrôle de la rencontre (10-15 après 30 minutes).

Aurèle Itoua se fait le genou

Au retour des vestiaires, Angoulême retombe dans ses travers. Vanessa Jelic, oubliée au point de penalty ne loupe pas son face-à-face avec la gardienne charentaise Laurence Maho (14-19). Mais les Angoumoisines ont du coeur et reviennent une nouvelle fois dans la partie. Mélanie Roussillon et Aurèle Itoua ramènent les bleues à trois buts (20-23) à sept minutes du gong. Mais Dijon se met définitivement à l'abri (20-26). Les espoirs charentais sont réduits à néants et l'ACH perd Sandrelle Itoua sur blessure. Cette dernière sera évacuée après la rencontre vers l'hôpital de Girac par les pompiers. Sa saison est certainement finie : les ligaments du genou seraient touchés.

Sur l'ensemble de la rencontre, on peut déplorer l'attitude de la paire arbitrale pas toujours à la hauteur d'une rencontre de Première division. Ces derniers se montrant pointilleux sur les remises en jeu d'Angoulême mais particulièrement arrangeant avec Dijon. Véronique Pecqueux-Rolland a le droit de marcher avant de marquer, l'ACH de se faire bousculer.

Ce qui irrite l'entraineur angoumoisin, sanctionné d'un carton jaune. « On a eu du mal à rentrer dans le match et physiquement on a souffert. Mais l'état d'esprit n'a rien à voir avec la semaine dernière ou on n'y était pas. On avait fait un non-match. Ce soir, on avait la gnac mais on ne pouvait rien faire contre l'incompétence des arbitres. C'est tout le temps la même chose. Je les remercie, ils ont protégé Dijon, il ne fallait pas les toucher. Ils sont responsables de la blessure de Sandrelle. En plus on rate deux, trois contre-attaques qui auraient pu nous relancer. Le score est un peu sévère », peste Nela Petkovic.
Auteur : Thomas Lemoine

HANDBALL DIVISION 1F 14E JOURNÉE, ANGOULÊME - DIJON. Les Charentaises ne sont pas loin des places qualificatives. Mais il faudrait être ambitieux, déjà contre Dijon
Et pourquoi ne pas viser l'Europe ?

En pleine forme actuellement, Roussillon sera sans doute l'une des armes de l'ACH ce soir face aux Bourguignonnes. (photo t.k.)
En pleine forme actuellement, Roussillon sera sans doute l'une des armes de l'ACH ce soir face aux Bourguignonnes. (photo t.k.)

Au classement, Angoulême n'est pas loin des places européennes. Les Charentaises sont à six longueurs de Nîmes, qui occupe la quatrième place. C'est peu et beaucoup à la fois. Pourtant, dans les têtes angoumoisines, on ne joue que le maintien, sans jamais (ou rarement) lever les yeux vers le haut du tableau.

Un état d'esprit que déplore Nela Petkovic, la technicienne de l'ACH. « J'aimerais bien que l'on ait plus d'ambition dans nos approches des matches, c'est certain. Je pense vraiment que c'est jouable, il n'y a pas un si grand écart que ça. »

Seulement voilà, la phase aller n'est guère rassurante : « Besançon nous a battues trois fois, elles sont meilleures que nous. Et le match aller à Dijon avait été difficile ».

Autrement dit, Angoulême n'a pas les moyens sportifs de rivaliser avec les concurrents à l'Europe. « Si nous faisons tourner l'effectif, à un moment donné on ne tiendra pas 60 minutes. Mios/Biganos est un peu dans notre cas. »

La preuve ? Pour cette réception, l'entraîneur doit compter sur des joueuses diminuées par des pépins. Aurèle Itoua-Atsono souffre du dos, Isaure Vigner a été ménagée à cause de son pied. Sans parler d'Alicia Gomis, que son genou gène encore. « On est trop juste. Et le contexte autour du club fait que... » Que cette situation risque malheureusement de durer.
Auteur : R.D.

HANDBALL DIVISION 1F 13E JOURNÉE, ANGOULÊME - LE HAVRE. Hors sujet en première période, les Angoumoisines n'ont pas pu remonter leur retard
Pas de miracle

Encore une fois, les Charentaises ont réagi au lieu d'agir. Résultat, une large défaite. (photo tadeusz kluba)
Encore une fois, les Charentaises ont réagi au lieu d'agir. Résultat, une large défaite. (photo tadeusz kluba)

L'Angoulême Charente Handball aura couru pendant 60 minutes derrière le score, contre une équipe Havraise qui fait la belle opération de la soirée.

Dès l'échauffement la bonne nouvelle tombe. Le leader messin n'a fait que match nul (27-27) chez le sixième Dijon. « Avec l'annonce de ce résultat, on était hypermotivé mais méfiant, car l'an dernier on s'était inclinés de dix buts à Angoulême », rappelle après le match le coach havrais Frédéric Bougeant.

Mais samedi soir, les Havraises n'auront pas eu le temps de douter. Bien aidées il est vrai par des Angoumoisines au ralenti en début de match. Les visiteuses n'ont pas à forcer leur talent pour déborder les filles de Nela Petkovic (0-5). Les Charentaises stoppent l'hémorragie par Séverine Augustin et Adeline Gaschet (2-5 après 14 minutes).

Cette éclaircie sera de courte durée car les locales ne sont pas en réussite. Quand elles ne buttent pas sur la gardienne, elles trouvent les poteaux. Mêmes sur penalty l'ACH a du mal à tromper l'excellente gardienne normande Linda Pradel, récompensée à juste titre du bouquet d'or récompensant la meilleure joueuse du match.

Pradel impériale

Impeccable sur sa ligne, elle dégoûte les Charentaises qui ne trouvent la faille qu'à six reprises en première mi-temps. Menées 6-15, les locales devront se montrer plus adroites et oser défier Linda Pradel.

Au retour des vestiaires, Angoulême laisse de côté ses complexes, et montre un meilleur visage (11-17 à la 38e). Mais Le Havre et ses nombreuses internationales ont l'expérience pour elles. Toujours avec le même sérieux et une Vanparys des grands soirs (8 buts), elles ne permettent pas à l'ACH d'y croire. Elles reprennent dix longueurs d'avance (13-23) à douze minutes de la fin.

La Charentaise Mélanie Roussillon montre qu'elle ne doit pas sa prochaine convocation à un stage en équipe nationale pour rien, avec quelques tirs surpuissants. Le perfectionniste Fréderic Bougeant demande un temps mort à six minutes du gong alors que son équipe à match gagné. Les Normandes l'emportent sans soucis 16-26.

Côté Angoulême, on peut déplorer un tardif réveil car la seconde mi-temps n'est perdue que d'un but (10-11). Mais avec 33 % de réussite aux penalties (3 sur 9) et de nombreux tirs sur les montants, l'ACH ne pouvait pas rivaliser avec Le Havre.

Copies à revoir

« En première mi-temps, on passe au travers. Il y a du mieux en seconde mais on avait trop de retard. Les filles ne courent pas, n'acceptent pas les duels. Dans ces conditions, on ne peut pas gagner. Individuellement chaque fille doit revoir sa copie. On a du boulot avant Dijon (dès samedi). Nos échecs aux penalties sont logiques car les filles ne varient pas leurs tirs. Cependant la gardienne fait son match », concède l'entraîneur des bleus Nela Petkovic.

Du côté havrais, « je craignais ce déplacement car Angoulême avait inquiété Metz et Issy-les-Moulineaux. Elles sont capables de prendre du plaisir contre les gros. Pour nous, c'est un tournant de la saison. On revient à un point de Metz. On va à Mios samedi, ce ne sera pas facile mais si on l'aborde avec le même sérieux que ce soir (samedi), ça doit passer. L'objectif est clair ; on doit tout gagner avant de jouer une véritable finale aux arènes de Metz lors de la dernière journée », espère Frédéric Bougeant.
Auteur : Thomas Lemoine

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Samedi 21 Février 2009

HANDBALL DIVISION 1F 13E JOURNÉE, ANGOULÊME - LE HAVRE. Après le déplacement à Metz, les Angoumoisines accueillent ce soir le dauphin des Lorraines. Une réception une nouvelle fois compliquée pour les handballeuses de l'ACH
Encore un gros bras

Augustin et ses coéquipières vont avoir fort à faire face à la défense normande. (photo isabelle louvier)
Augustin et ses coéquipières vont avoir fort à faire face à la défense normande. (photo isabelle louvier)

Dans ce genre de situation, il vaut mieux faire le dos rond en attendant que ça passe : après l'ogre et multiple champion de France messin, les Angoumoisines doivent maintenant se coltiner l'autre grand favori de la compétition, Le Havre. Un passage bien délicat... « Oui, on recommence la série des équipes fortes », souffle l'entraîneur Nela Petkovic.

Mais heureusement, les partenaires de Séverine Augustin ne sont pas dos au mur face aux Normandes.

Elles ne l'étaient pas non plus lors de leur long voyage dans l'Est de la France (défaite 32-23). Grâce à leur série de trois succès consécutifs (1), les Charentaises ont d'ores et déjà creusé un écart confortable avec la dernière place, la seule et unique promise à la relégation. Elles comptent ainsi six unités d'avance sur la lanterne rouge Toulon/Saint-Cyr.

« Notre mois de janvier a été bon, se félicite l'entraîneur, Nela Petkovic. Donc face au Havre, on doit prendre ce qui est possible. On ne peut pas raisonner autrement. »

Le Havre est frais

D'autant que les Normandes sont en pleine forme. Libérées des tâches européennes, elles viennent de battre Issy-les-Moulineaux (22-20) et collent aux train des leaders messines. « Elles sont en forme, elles jouent bien, elles sont fraîches. Elles viennent pleines de confiance ! »

Angoulême, de son côté, doit faire face à plein de « petits pépins physiques, une tendinite par-ci, un mal de dos par là ». La néo-internationale Mélanie Roussillon, par exemple, souffre d'une bronchite. Seule certitude pour Nela Petkovic : « Les buts seront gardés par Laurence Maho et Alice Mazeaud ». C'est déjà ça.

1. Face à Mios-Biganos, Toulon/Saint-Cyr et Fleury-les-Aubrais
Auteur : rafael dubourg
r.dubourg@sudouest.com

OMNISPORTS ANGOULÊME, OFFICE MUNICIPAL DES SPORTS. L'assemblée générale de l'OMS se tient ce soir. La réunion s'annonce houleuse, car les motifs de défiance sont nombreux avec la mairie
Ras-le-bol à l'OMS

Calmels jette l'éponge : il ne sera pas candidat à sa réélection ce soir. (photo archives isabelle louvier)
Calmels jette l'éponge : il ne sera pas candidat à sa réélection ce soir. (photo archives isabelle louvier)

Ce soir (1), l'Office municipal des sports (OMS) de la ville d'Angoulême tient son assemblée générale. Une réunion attendue par une grande majorité d'acteurs sportifs de la ville. À cette occasion, un tiers du bureau de l'association sera renouvelé. Et comme un symbole du malaise qui entoure l'OMS, Georges-Alain Calmels, son président, ne se représentera pas.

C'est que la défiance est grande entre d'un côté la municipalité élue il y a moins d'un an, et les clubs soutenus par l'association de l'autre.

1Une communication défaillante

L'association regrette notamment, par la voix de son président, « un manque flagrant de communication. C'est notre plus grand problème. Nous n'avons aucune information sur la politique sportive de la Ville. Comment voulez-vous que l'on définisse nos objectifs ? »

Djillali Merioua, adjoint chargé des sports, reconnaît également ces difficultés. Mais l'élu se défend de faire la sourde oreille. « Il y a des soucis, oui c'est vrai. Mais dès qu'un président m'appelle, je le reçois le plus rapidement possible. Pas un seul des présents ne pourra dire que je ne l'ai pas reçu. »

L'exemple du National de pétanque parle de lui-même. L'épreuve, qui rassemblait 2000 boulistes, n'aura pas lieu faute de discussions réelles entre organisateurs et municipalité.

« Bien sûr que cela me désole, explique Merioua. On va tout faire pour le récupérer. Mais quand Michel Montélétang (l'organisateur) est venu me voir, sa décision était déjà prise. Que puis-je faire quand le président a déjà acté son choix ? »

La présence du maire Philippe Lavaud ce soir devrait permettre de tout mettre à plat. « J'espère qu'il va annoncer ses objectifs, reprend Calmels. À mon avis, il va dévoiler des investissements sur les infrastructures. Mais personne ne connaît sa politique, après un an ! Après, on partage ou pas son opinion, mais on ne sait rien ! »

Plus généralement, c'est le choix politique de mettre en avant la culture et de ne pas soutenir le sport au même niveau qui tarabuste certains dirigeants. Un choix qui s'exprime principalement au travers des subventions.

2La question des subventions

« La totalité des subventions versées aux clubs sportifs sur un an correspond à la moitié de celle attribuée au Festival de la bande dessinée », assène Georges-Alain Calmels. La réplique de l'élu est claire : « La place du sport s'est dégradée d'année en année. Mais ce n'est pas moi qui vais changer ça. Si les Angoumoisins veulent plus de sport, ils doivent le dire. » Des conférences-débats sont ainsi programmées dans le courant du mois de mars.

Mais cette annonce ne devrait pas calmer les dirigeants en colère. « On ne peut pas demander aux gens de faire des choses sans leur en donner les moyens », regrette Georges-Alain Calmels.

Guy Delage, le président de l'Angoulême Charente handball (ACH), poursuit. « Le montant de la subvention que nous allons recevoir est inférieur aux promesses qui nous ont été faites. Jamais le club n'a été aussi bien géré, mais on ne peut pas aller au-delà. Nous avons demandé une augmentation de notre découvert autorisé pour solder les salaires de janvier ».

Le non-versement des avances de subventions en ce début d'année 2009 a en outre ajouté un peu d'huile sur le feu. « Ça braille de tous les côtés ! Peut-être aura t-on quelque chose en mars », questionne Calmels.

Djillali Merioua joue la carte de l'apaisement. « L'an passé, nous avons repoussé la date butoir de demande de subventions. Je l'ai redit à l'OMS une dizaine de jours avant la fin. On a voulu voir qui s'intéresse vraiment à ses structures ; et bien des présidents nous avaient déjà répondu au mois de juin. Et puis le sport, ce doit être autre chose que l'argent. »

Les deux camps auront l'occasion d'en débattre ce soir. Après tout, il existe un précédent qui pousse à l'optimisme. Peu après les élections municipales en mars 2008, l'assemblée générale de l'ACFC avait failli mal tourner. Une histoire là encore de subvention. Mais depuis cette réunion, club comme municipalité ont mis les choses au clair. Et leur relation est aujourd'hui idyllique...

Lire également en page 19.

(1). 19 heures au Logis de Lunesse.
Auteur : rafael dubourg
r.dubourg@sudouest

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