Actus Mérignac

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Samedi 27 Juin 2009

HANDBALL DIVISION 2 FÉMININE, MÉRIGNAC. Dans l'incapacité de réunir le budget nécessaire pour jouer en LFH, le club est contraint de faire une croix sur l'élite pour la deuxième année consécutive
Le MHB reste en D2

Elodie Mambo, ici face au MHB en demi-finale de Coupe de France, va remplacer Christiane Mwasesa. (photo guillaume bonnaud)
Elodie Mambo, ici face au MHB en demi-finale de Coupe de France, va remplacer Christiane Mwasesa. (photo guillaume bonnaud)

Il n'y a pas eu de miracle. La Ligue féminine se jouera à nouveau sans le MHB la saison prochaine. Pour la deuxième année consécutive, le club girondin s'est en effet montré dans l'incapacité de réunir les 700 000 euros de budget nécessaire à son engagement dans l'élite. Recalé en première instance par la Commission nationale de contrôle et de gestion, le MHB était à nouveau convoqué lundi. Mais les dirigeants mérignacais ont décidé de stopper la procédure d'appel.

Le président Serge David espérait encore un hypothétique soutien du Conseil Régional qui s'est par ailleurs engagé, par la voix de son président Alain Rousset, à trouver 200 000 euros (1) pour le sauvetage de Mios-Biganos en LFH.

Pas de réponse de la Région

À l'Hôtel de Région, la situation du MHB est toujours à l'étude, et la réponse que Serge David attend avec une certaine lassitude tarde à venir. « On devait nous tenir au courant en fin de semaine dernière. J'ai appris que la décision n'interviendrait pas avant une semaine et je n'ai aucune idée des intentions de la Région. Je comprends qu'il y ait des dossiers un peu plus prioritaires que le nôtre mais le temps presse. On doit se déterminer pour la saison prochaine », déclare Serge David.

Le président a donc tranché. Jeudi soir, lors de l'assemblée générale du club, il a définitivement entériné le maintien du club en D2. « En même temps, on n'a plus le choix. Il nous manque beaucoup trop d'argent pour monter. C'est à contrecoeur que nous prenons cette décision mais on ne voulait pas mettre le club en péril », explique Serge David. Car même une aide exceptionnelle de la Région n'aurait pas permis au club girondin de franchir le pas. « La Fédération nous a demandé de réfléchir encore mais à quoi cela servirait-il ? On ne sera sans doute pas intégré pour autant à la LFH. »

Le club mérignacais se prépare-t-il à une saison de transition ? Malgré les départs de l'internationale congolaise Christiane Mwasesa (Toulon/Saint-Cyr) et de sa gardienne brésilienne De Oliveira Pessoa (en partance pour Arvor), deux actrices majeures de la montée, le MHB ne veut pas mettre ses ambitions en sommeil. Surtout dans la perspective où un grand club de l'agglomération bordelaise verrait enfin le jour en 2010-2011.

Mambo de retour

Et Mérignac n'a pas attendu d'être fixé sur son sort pour avancer sur le recrutement et devrait réussir l'un des gros coups de l'intersaison avec le retour au club d'Elodie Mambo, la meilleure buteuse de Ligue féminine cette saison (155 buts en 20 matches).

L'internationale ivoirienne n'aura donc passé qu'une saison à Mios-Biganos et viendrait remplacer Christiane Mwasesa au poste d'arrière gauche. Elodie Mambo sera accompagnée de sa partenaire en sélection la gardienne Christine Sylva (Vaulx-en-Velin) et de l'espoir de Fleury-les-Aubrais Fatimata Nomoko.

Si le MHB n'a plus les moyens de se payer un passeport pour la LFH avec ses 350 000 euros de budget, le club mérignacais veut continuer à jouer les premiers rôles au sein d'une D2 particulièrement relevée la saison prochaine. « On veut retrouver l'élite le plus rapidement possible. On va mettre en place une cellule marketing efficace, c'est l'un des chantiers prioritaires. Et je vais essayer de présenter un budget autour des 400 000 euros. » Le tout est de savoir quelle sera la subvention de la Région. Le MHB peut a priori espérer un peu plus que les 15 000 euros accordés en 2008-2009.

(1) La subvention du Conseil Régional en faveur de Mios-Biganos pour la saison 2009-2010 sera de 80 000 euros. Par ailleurs, Alain Rousset espère mobiliser les maires des communes du Bassin d'Arcachon pour débloquer les 120 000 euros restants.
Sud Ouest

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Vendredi 05 Juin 2009

HANDBALL DIVISION 2 FÉMININE, MÉRIGNAC. Malgré son sacre de champion de France de D2, le club ne pourra sans doute pas réunir les 700 000 euros de budget indispensable pour monter en Ligue féminine. Un nouveau coup dur
Le MHB dans l'impasse

Serge David, le président du MHB, vote pour un club communautaire à Bordeaux. (photo bernard bonnel)
Serge David, le président du MHB, vote pour un club communautaire à Bordeaux. (photo bernard bonnel)

Sauf improbable revirement, le MHB ne jouera pas en Ligue féminine la saison prochaine. Après avoir été rétrogradé financièrement en D2 au printemps 2008, faute de pouvoir présenter le budget exigé par la FFHB - autour de 700 000 euros -, le club mérignacais se retrouve dans la même situation un an plus tard. « On a encore le droit de rêver mais franchement je n'y crois plus vraiment », lâche Serge David. « Enfin, je ne veux pas fermer les dernières portes. »

Si le président du MHB ne se fait guère plus d'illusions c'est que son dernier espoir de pouvoir rassembler les 700 000 euros s'est définitivement envolé mercredi soir. Serge David avait en effet rendez-vous avec la Région Aquitaine pour aborder la question de la future subvention accordée au club girondin auquel il manque entre 200 000 et 250 000 euros pour s'engager en Ligue féminine. Pour Mérignac, c'était un peu la réunion de la dernière chance.

Pas de passe-droit

Depuis l'annonce du sauvetage de Mios-Biganos par le Conseil régional, et les 160 000 euros débloqués (voir ci-dessous) pour le club du Bassin, les dirigeants mérignacais comptaient beaucoup sur la collectivité territoriale. Trop visiblement. « J'espérais que la Région s'engage au même niveau qu'elle l'a fait pour Mios-Biganos. Ce ne sera visiblement pas le cas. Ils doivent encore étudier notre dossier mais bon... Enfin, j'attends leur réponse », déclare fataliste Serge David.

Hier, le Conseil Régional d'Aquitaine n'a pas voulu communiquer davantage sur le sujet. « On doit prochainement statuer sur le cas du MHB. Pour l'instant, il n'y a rien à dire », précise-t-on du côté de la présidence.

Le MHB ne pourra pas compter sur un éventuel passe-droit. Car la CNCG, organe de contrôle et de gestion de la Fédération française se montre particulièrement rigoureuse sur les critères d'admission en LFH. Pour l'heure, seuls cinq clubs (Metz, Le Havre, Fleury, Dijon et Toulon/Saint-Cyr, le futur club de Thierry Vincent) ont été autorisés à s'engager dans l'élite dont Besançon, un membre historique, a été expulsé. « Cela dit même avec une subvention de 200 000 euros de la Région, on aurait eu du mal à boucler le budget. Car on a peu d'espoir sur le partenariat privé », reconnaît Serge David qui s'interroge sur le financement du voisin miossais. « Tant mieux pour eux mais je me demande comment ils font pour y arriver, même avec l'aide de la Région. En associant Mérignac et Bègles, on n'arrive même pas à 700 000 euros. »

L'union relancée

Du coup, le vague projet d'union ou de fusion avec le CA Bègles ressort des cartons. L e mariage de raison serait-il à nouveau d'actualité ? « Pour la saison prochaine, ce n'est pas possible. On n'en aura pas le temps. Mais je n'ai pas changé d'avis : c'est la seule solution pour exister en élite », confie Serge David. « Il faut y travailler sereinement et que tout le monde soit prêt à faire des concessions. »

Encore faudra-t-il qu'un des deux clubs accède à la LNH l'an prochain. Avec Toulouse, finalement recalé par la CNCG pour la montée, Besançon et Issy-les Moulineaux rétrogradés, la bataille s'annonce rude. Le MHB s'apprête à repartir pour une saison en D2, sans son atout offensif n° 1 l'internationale congolaise Christiane Mwasesa et peut-être sa gardienne brésilienne De Oliveira Pessoa. « On va essayer d'être le plus compétitif possible. Mais il ne faut pas se le cacher, ça va être compliqué de réitérer la même saison. »
Auteur : anthony lalanne
sudouest

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Vendredi 22 Mai 2009

CERGY-PONTOISE - MÉRIGNAC. Déjà assuré de monter, le MHB s'est offert le titre de champion de France
Mérignac, le sacre du printemps

Delphine Bellaud et les Mérignacaises sont insatiables, non contentes de monter elles se sont adjugé le titre. (Photo archive b.B.)
Delphine Bellaud et les Mérignacaises sont insatiables, non contentes de monter elles se sont adjugé le titre. (Photo archive b.B.)

Handball D2F (14e journée)

Le titre est dans la poche. Sur le parquet, Mérignac avait déjà assuré sa montée, qui reste suspendue à la validation du budget par la ligue. A Cergy-Pontoise, ce mardi, les protégées de Thierry Vincent ont définitivement validé leur première place, avant même la réception d'Abbeville pour le baisser de rideau de la saison.

Zitiou blessée

Une victoire acquise dans la douleur. D'une part parce que Noumia Zitiou y a sans doute laissé les ligaments croisés du genou dans l'affaire, selon le premier diagnostic établi par le staff médical du club. Et d'une autre, parce que Christiane Mwasesa fut expulsée peu après la reprise pour avoir dégommé la tête de la gardienne locale sur un penalty. Une sanction sévère, le geste étant plus malheureux qu'intentionnel. Deux événements que Thierry Vincent a eus du mal à digérer : « Avec les croisés, Noumia en a pour quelques mois, a priori. C'est un coup dur. Et puis, ce carton rouge pour Christiane me semble bien sévère. »

Malgré tout, le coach girondin, qui quittera Mérignac en fin de saison, a apprécié la prestation des siennes : « On a toujours été en tête au score, alors que Cergy jouait sa survie. Cette équipe est d'ailleurs un mystère. Elle n'a rien à faire en fin de classement. De notre côté, on a assez bien géré et les Parisiennes n'ont jamais eu l'occasion d'égaliser, même dans les dernières minutes. » Bref, sur le plan sportif, la saison aura été royale : « Après la défaite à Noisy-le-Grand, je pensais qu'on galérerait. Et puis, le revers à Celles-sur-Belle, début novembre, a été un déclic qui nous a permis d'enchaîner 17 succès.

Reste à espérer que le club pourra monter. Mais ce n'est plus de mon ressort. » Le président Serge David était reçu hier à la ligue pour présenter un budget en passe d'être finalisé. L'attente du verdict risque d'être bien longue...
Auteur : Cyril Poméro
Sud ouest

HANDBALL DIVISION 2 FÉMININE, MÉRIGNAC. Le MHB, grâce à une quinzième victoire consécutive, retrouve sportivement l'élite. Reste maintenant à trouver les fonds pour monter en LNF
Le MHB dans l'attente

Christiane Mwasesa va rejoindre Thierry Vincent la saison prochaine à Toulon/Saint-Cyr en Ligue féminine. (photo philippe taris)
Christiane Mwasesa va rejoindre Thierry Vincent la saison prochaine à Toulon/Saint-Cyr en Ligue féminine. (photo philippe taris)

La joie était mesurée samedi soir à l'issue de la victoire du Mérignac Handball 26-34 dans la salle de Vaulx-en-Velin. Car si ce quinzième succès consécutif des troupes de Thierry Vincent assure mathématiquement et sportivement la montée en LNF, cette promotion est désormais suspendue aux finances du club mérignacais, relégué l'an dernier pour un budget déficitaire.

« Nous venons de boucler une saison exceptionnelle », tient d'emblée à lancer le président du club Serge David. « Au niveau sportif, avec cette montée parmi l'élite et une demi-finale de coupe de France, en éliminant deux clubs de D1, nous avons prouvé que nous étions susceptibles de rivaliser avec les équipes du dessus. Je pense que cette année, nos jeunes joueuses, encadrées par quelques éléments d'expérience, ont acquis de la maturité. Maintenant, à nous de tout faire pour décrocher ce titre de champion de France de D2. Il nous reste deux matches, nous savons qu'il nous suffit une victoire pour y parvenir. »

200 000 euros à trouver

Si l'aspect sportif paraît idyllique, du côté de la salle Pierre de Coubertin, une grosse ombre plane toujours comme une épée de Damoclès au-dessus des têtes mérignacaises. Une pression telle qu'elle interdit pour le moment tout optimisme. « À l'heure actuelle, nous ne pouvons pas monter du point de vue financier. C'est une réalité mais nous sommes en train de nous battre pour enrayer cette fatalité. Il nous manque aujourd'hui de 150 000 à 200 000 euros pour pouvoir avoir notre place en LNF la saison prochaine. Pour boucler ce budget, nous avons deux axes de travail », assure Serge David.

Le premier conduit bien évidemment à l'Hôtel de Région. Quelques semaines après le versement à Mios-Biganos, membre de LNF d'une enveloppe estimée à 200 000 euros au titre de la Ligue féminine pour que le club du Bassin d'Arcachon puisse continuer d'exister, les autres clubs du département se tournent eux aussi vers l'instance présidée par Alain Rousset comme le reconnaît Serge David : « Comme tout le monde, je pense que dans cette affaire la parité doit être respectée. Autant je ne suis pas choqué par l'aide apportée à Mios, autant je ne comprendrais pas que les autres clubs ne bénéficient pas du même soutien du Conseil régional. Nous avons demandé rendez-vous auprès de cette instance. Je sais qu'une réunion est prévue bientôt à la Région pour définir une politique sur ce plan. Je pense que nous serons alors convoqués après. »

Rendez-vous à la Ligue

Mais alors que Serge David est convoqué à la Ligue jeudi pour évoquer le sujet de la montée ou non de Mérignac, le président du MHB creuse d'autres pistes : « Je pense que nous serons amenés à repasser devant la Ligue car jeudi, rien ne devrait être bouclé. Pour autant, nous ne nous croisons pas les bras en attendant un rendez-vous à la Région. Nous démarchons d'ores et déjà d'éventuels nouveaux sponsors mais la recherche s'avère extrêmement difficile en tant de crise d'autant que le secteur privé aura plus de chances de s'investir si le public donne des garanties. Aujourd'hui, je suis incapable de faire le moindre pronostic quant à la saison prochaine. »

LNF ou D2, les prochains jours seront certainement déterminants pour l'avenir à court ou moyen terme du handball féminin à Mérignac.
Sud Ouest

BOURG-DE-PÉAGE - MÉRIGNAC. Respectant le classement, les Girondines ont laissé peu de chance aux Drômoises
Le MHB poursuit sa marche en avant

Les Mérignacaises, toujours troisièmes au classement, sont logiquement venues chercher les trois points de la victoire à Bourg- de-Péage, alors douzième (elles sont désormais treizièmes), samedi.

Dès le début du match, les Péageoises sont en échec. Bien qu'elles aient eu l'engagement, ce sont les rouges de Mérignac qui ouvrent le score à la suite d'une rapide contre-attaque. Le ton est donné : elles sont là pour gagner. Tandis que les bleues de Bourg-de-Péage sont quelque peu maladroites, les rouges accélèrent le rythme et enchaînent des remontées du terrain, même si Tremblay assure dans les cages, avec notamment une double parade pour stopper les tirs mérignacais.

Au retour des vestiaires, les Péageoises sont plus solides en défense mais ces efforts sont gâchés en attaque par des pertes de balle. À la dixième minute, les Péageoises concèdent un jet de sept mètres que Tremblay arrête, décidément bien présente. Lorsque la pivot mérignacaise se fait exclure deux minutes du jeu pour une faute sur Cottez, les Péageoises profitent de leur supériorité numérique pour recoller au score.

Le rouge d'Audebert

La suite de la première mi-temps marque le décollage des Girondines, ponctué par une bonne performance de leur gardienne et des contre-attaques rapides que la défense de Bourg-de-Péage, pourtant solide en jeu construit, n'arrive pas à stopper. À la mi-temps, Mérignac mène 12-17.

La deuxième moitié du match commence avec un arrêt de Tremblay, mais malgré leur bonne défense, les Péageoises ne concrétisent pas leurs attaques et perdent la balle. À la septième minute de cette deuxième période, Audebert, la pivot de Mérignac, hérite d'un carton rouge, conséquence de trois exclusions temporaires. Le score est de 15-20. Les Mérignacaises vont devoir finir le match avec seulement cinq joueuses de champ.

Des Mérignacaises rapides

Cependant, les Péageoises n'en profitent pas. Alors que ça fait six minutes qu'elles sont en supériorité numérique, elles sont menées 16-26. La suite du match est marquée par le jeu rapide des rouges alors que les bleues sont maladroites. Ces ballons donnés aux Mérignacaises finissent souvent au fond des filets, sauf lorsque Tremblay peut les en empêcher.

Lorsque le gong final retentit, les Péageoises s'inclinent 21-35 face à Mérignac. La hiérarchie du classement a été respectée face à une équipe drômoise qui a perdu beaucoup de ballons et une équipe girondine qui a su en profiter.

handball Division 2F (20e journée)
Auteur : Marion Desassis

Tags : Sports mérignac Autres
SUD OUEST | Lundi 30 Mars 2009

HANDBALL COUPE DE FRANCE FÉMININE 8E DE FINALE, MÉRIGNAC -TOULON. La capitaine mérignacaise évoque son avenir au sein d'un club qui pourrait être privé de montée
Noumia Zitiou, la force tranquille

Noumia Zitiou ne veut pas manquer l'occasion de jauger le niveau de son équipe face à un club de l'élite. (Photo D. T.)
Noumia Zitiou ne veut pas manquer l'occasion de jauger le niveau de son équipe face à un club de l'élite. (Photo D. T.)

Rencontre avec la demi-centre mérignacaise Noumia Zitiou à la veille des 8es de finale de la Coupe de France. Au MHB depuis 2001, la capitaine et ses coéquipières reçoivent les Varoises de Toulon, club de l'élite.

« Sud Ouest ». Vous réalisez un parcours tout à fait honorable en Coupe de France. Vous accueillez Toulon, club de l'élite et plus particulièrement votre ancienne coéquipière mérignacaise Paula Gondo. Ressentez-vous une pression particulière ?

Il me tarde demain soir, ça va être intense ! Déjà, on est ravies de revoir Paula, ça sera une super-occasion pour se retrouver. En tant qu'ancienne mérignacaise, elle part avec un avantage puisqu'elle connaît notre jeu et notre fonctionnement. Mais pour nous, rencontrer un club de Ligue Féminine représente un test. On va pouvoir s'évaluer face à une formation expérimentée et faire un petit bilan à quelques journées de la fin du championnat.

Justement en championnat, vous ajoutez une victoire supplémentaire à votre compteur et cette fois contre Toulouse, second au classement.

Quelle est votre recette miracle ?

Noumia Zitiou. Nous n'avons pas joué pendant 15 jours, nous avons donc pu les mettre à profit pour bien bosser. Ca fait plaisir puisque ça a payé samedi soir contre Toulouse. Il n'y a finalement pas eu de surprise car on connaissait leur jeu donc on savait à quoi s'attendre. Notre défense a été à la hauteur et l'attaque n'a fait que confirmer notre confiance.

Après un début de championnat irrégulier, vous avez rattrapé tous les points qui vous séparaient des leaders et vous occupez maintenant la troisième place du podium.

Selon vous, quel a été le déclic ?

C'est vrai que l'on n'a plus perdu depuis la mi-novembre. Beaucoup de choses ont changé dans l'équipe, notamment avec l'arrivée de Christiane Mwasesa dans un premier temps, puis celle de notre gardienne Mayssa Pessoa. Et puis au fur et à mesure, chacune a trouvé sa place que ce soit du côté des recrues ou encore des plus jeunes. Les victoires nous confortent dans une ambiance idéale pour continuer à réaliser de jolies choses.

N'est-ce pas un peu frustrant de vous retrouver dans cette position de prétendant au titre tout en sachant que vous ne pourrez accéder à la Ligue féminine de handball (LFH) seulement si le club en a le budget ?

Je vais être sincère, selon moi la Fédération est malheureusement en train de tuer le handball féminin. Beaucoup de clubs de l'élite sont en train de se casser la figure à cause des conditions qui leur sont demandées, notamment au niveau financier. C'est malheureux de ne pas pouvoir monter à cause du budget d'un club. Ce sport est en train de mourir. Et l'argent n'est pas la seule cause, la Fédération ne fait pas beaucoup d'effort non plus dans une situation actuelle difficile. C'est usant et frustrant pour les dirigeants, les bénévoles du club mais aussi pour nous les joueuses. Cette situation m'attriste beaucoup car on a les atouts sportifs pour l'accession, on ne mérite pas ça !

D'un point de vue plus personnel, quel bilan faites-vous de votre carrière ? Comment envisagez-vous votre avenir sportif ?

Si l'on parle de mon rôle au sein de l'équipe, c'est que du positif ! En tant que capitaine, je n'ai jamais eu besoin de recadrer qui que ce soit, pas même les plus jeunes. Ce sont des filles mâtures et responsables. Maintenant, elles savent qu'elles peuvent compter sur moi à tout moment en match mais aussi en dehors.

Maintenant, concernant la situation actuelle, je vais attendre la fin de la saison pour voir ce qu'il se passera. Avec toute l'équipe, on a choisi de se battre jusqu'au bout pour la montée afin de leur montrer que ce système est incohérent. Si on peut monter, il est fort possible que je resterai au MHB car c'est un club qui compte beaucoup pour moi. Maintenant, si ça ne passe pas pour différentes raisons, ça sera le gros point d'interrogation !
Auteur : Recueilli par Laura Bouyssière
Sud Ouest

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Jeudi 19 Mars 2009

HANDBALL COUPE DE FRANCE FÉMININE 8E DE FINALE, MÉRIGNAC D2 - TOULON/SAINT-CYR LF. L'équipe de Thierry Vincent se qualifie pour les quarts en dominant les pensionnaires de Ligue féminine
Le MHB en mode élite

Impressionnante Christiane Mwasesa qui a inscrit 11 des 15 buts du MHB. (photo fabien cottereau)
Impressionnante Christiane Mwasesa qui a inscrit 11 des 15 buts du MHB. (photo fabien cottereau)

Elles l'ont fait ! Et pourtant, les Girondines ne partaient pas favorites. En tout cas sur le papier. La formation toulonnaise, avec à sa tête l'ancienne Mérignacaise Paula Gondo, évolue effectivement en élite. Mais c'était sans compter sur la détermination des Girondines. Invincibles depuis quatre mois en championnat, elles l'ont été encore une fois hier soir en Coupe de France. Elles se qualifient pour les quarts de finale face à la lanterne rouge de la Ligue féminine.

Dès la mise en jeu varoise, le ton est donné. Premier contre de la phénoménale Christiane Mwasesa suivi du premier but girondin. Tout premier d'une série prometteuse (4-0). Malheureusement, un penalty manqué de la capitaine Noumia Zitiou inverse la tendance. Les Toulonnaises en profitent pour durcir leur jeu et accélèrent le rythme. Une défense locale défaillante offre trois contre-attaques consécutives à leurs adversaires qui ne tremblent pas face à Mayssa Pessoa (9-7). À l'image de Laurène Catani, excellente en attaque (4 tirs sur 4). Haute comme trois pommes mais pleine d'assurance, elle se faufile à travers le mur mérignacais et trompe avec insolence la gardienne brésilienne. Les Varoises reviennent ainsi à égalité (10-10).

Lucie Bouchon et les siennes perdent peu à peu la confiance acquise en championnat et le doute s'invite dans la partie. Doute éphémère, le temps pour Sabrina Legenty et Charlotte Audebert (11 tirs sur 15) de trouver le chemin des filets (15-12).

De retour des vestiaires, Mérignac reprend son rythme de croisière des mois passés et reprend de suite les rênes de la rencontre (20-16). Malgré tout, Thierry Vincent et ses joueuses n'affichent pas un visage des plus serein. Beaucoup plus agressive, cette deuxième mi-temps est marquée par de nombreuses expulsions du côté girondin (Mwasesa et Salaun) comme du côté varois (Grosu). Cette tension palpable est accentuée par le K.-O. de Laurène Catani, sérieusement touchée lors d'un choc.

Mwasesa et Pessoa au top

Mais le Thierry Vincent peut se féliciter de son recrutement cette saison. Pessoa et Mwasesa font le show, la première par des arrêts remarquables en seconde période, la deuxième par ses boulets de canon. Les Toulonnaises sont déstabilisées et lâchent complètement prise en perdant des ballons décisifs. Même lorsqu'elles se retrouvent en supériorité numérique (7 contre 5), elles ne parviennent pas à rattraper leur retard. L'ancienne Mérignacaise Paula Gondo persiste à porter son équipe à bout de bras. Mais elle finit par se sentir bien seule sur le terrain et malheureuse lors de ses duels contre Pessoa.

Dans le dernier quart d'heure, elle devient spectatrice devant ses anciennes coéquipières qui prennent le large (32-25). Noumia Zitiou et ses partenaires lâchent enfin un large sourire. Le MHB est en quarts de finale.
Auteur : Laura Bouyssière
Sud Ouest

HANDBALL DIVISION 2 FÉMININE 19E JOURNÉE, MÉRIGNAC - TOULOUSE. Le club girondin, relégué en D2 la saison dernière faute déjà d'un budget suffisant, ne pourra pas accéder en Ligue féminine sans les 700 000 euros exigés par la Fédération
Trop cher pour le MHB

L'équipe de Thierry Vincent est invaincue depuis le 9 novembre. (photo archives thierry david)
L'équipe de Thierry Vincent est invaincue depuis le 9 novembre. (photo archives thierry david)

1 Le MHB en course pour la montée

Évidemment, rien n'est fait. Mais après un début de saison plombé par quatre défaites lors des six premières journées, le MHB est totalement relancé dans la course à la montée. Vainqueur de ses onze derniers matches (neuf en championnat et deux en Coupe de France), l'équipe girondine, portée par une attaque de feu, a trouvé la bonne carburation. Le temps de digérer la relégation vécue comme une injustice. Avec un match en retard sur ses principaux adversaires (à Cergy-Pontoise le 11 avril), Mérignac a largement les moyens de décrocher l'une des deux premières places. Demain, l'équipe de Thierry Vincent va justement défier un concurrent direct. « C'est le match de la confirmation. Il doit valider nos ambitions », affirme l'entraîneur girondin.

2 Près de 250000 euros à trouver

Le droit d'entrée : 700 000 euros. C'est le budget minimum exigé depuis cette saison par la fédération française de handball pour s'engager en Ligue féminine. Ne pouvant répondre à ce critère, le MHB, pourtant 8e de la défunte division 1, avait donc pris la porte de sortie au printemps dernier. Qu'en sera-t-il dans quelques semaines ?

Avec 350 000 euros de budget cette saison, le club girondin est toujours loin du compte. Même si les subventions des collectivités seraient revues à la hausse en cas d'accession, il manquerait entre 200 000 et 250 000 euros au MHB pour satisfaire au règlement des instances fédérales. Les dirigeants se sont donc lancés à la recherche de partenaires privés. Mais par les temps qui courent, l'entreprise relève de la gageure. « Je ne vais pas cacher mon inquiétude quant à nos chances de trouver de telles sommes », répond le président Serge David. « Des pistes, il y en a mais les portes se ferment les unes après les autres en ce moment. Mais je veux toujours croire que nos contacts puissent aboutir. » Thierry Vincent est plus direct. « Malgré toute la bonne volonté des dirigeants, je n'y crois pas un seul instant. Cela fait dix ans qu'on essaie. Je ne vois pas comment on pourrait y arriver maintenant, dans ce contexte économique. »

Pour l'heure, seuls deux clubs, Toulouse et Noisy-le-Grand seraient en mesure de présenter un budget leur permettant de franchir le pas. Pour les autres, la barrière financière est insurmontable.

Créée dans le but de pérenniser l'avenir des clubs dans l'élite, la Ligue féminine produirait en fait les effets inverses. Beaucoup ont voulu prendre le train en marche au risque de se mettre en danger. « Lorsque les présidents de clubs ont été consultés, la plupart y étaient favorables » explique Serge David. « 700 000 euros, c'est une sacrée somme mais à l'époque, on nous avait dit que les clubs pourraient bénéficier de droits télé en étant affiliés avec la Ligue masculine. La mariée était belle. Mais rien n'a été fait pour la promotion du hand féminin. On attend toujours le site internet sur la Ligue féminine qui devait être lancé par la Fédération. »

Le président mérignacais est amer et son entraîneur Thierry Vincent remonté contre la FFHB. « Ils ont mis la barre beaucoup trop haut. Ils vont faire mourir le hand féminin. Trois ou quatre clubs sont dans le rouge financièrement. On va arriver à un système de franchises comme aux États-Unis. C'est aberrant que ce soit l'argent qui valide une montée. »

3 L'union impossible avec le CA Bègles ?

Ce serait la solution pour permettre à un club « bordelais » d'exister au plus haut niveau. L'hypothèse avait été envisagée en juin dernier. Le MHB se voyant refuser son engagement en Ligue féminine et le CA Bègles étant relégué sportivement en D2, l'idée de l'union des deux clubs avait rapidement germé. Trop compliquée à mettre en place aussi vite, trop peu de garanties financières, l'union n'a pas vu le jour. Mais le dossier n'a jamais été abandonné. Il a récemment été remis à l'ordre du jour lors d'une nouvelle réunion entre les dirigeants des deux clubs sous l'égide de la Ligue d'Aquitaine et du comité de Gironde.

Le MHB et le CAB sont tombés d'accord sur la création d'un « 3e club » au niveau professionnel, les deux entités conservant chacune une structure amateur pour toutes les autres équipes. Contraire au règlement leur a répondu la Fédération française qui dépêchera un de ses représentants en Gironde le 25 mars pour évoquer la situation des deux clubs. « Ce qu'on nous demande : qu'un des deux clubs s'efface pour s'affilier à l'autre », explique Serge David. Autrement dit, la disparition pure et simple du MHB ou du CAB.
Auteur : anthony lalanne
a.lalanne@sudouest.com

HANDBALL D2F 18E JOURNÉE, VESOUL - MÉRIGNAC. Les Mérignacaises maîtrisent leur sujet
Du travail bien fait

Samedi soir, Mérignac a enregistré son neuvième succès de rang. Les troupes du réputé Thierry Vincent avancent à l'allure d'un TGV. « On aurait pu jouer jusqu'à demain, on n'aurait rien pu faire ». Les propos de Cheikh Seck, le coach vésulien, se veulent explicites. Dans sa salle, Vesoul est souvent irrésistible. Seul Yutz avait réussi à s'y imposer en fin de match.

À la pause, l'objectif des Vésuliennes était de limiter la casse (12-22). Objectif atteint grâce à un deuxième acte plus entreprenant...

Chez les Mérignacaises, jeu fluide, transmissions rapides, dominations collectives, individualités exceptionnelles, proche de la perfection... Mwaesa intenable (14/16, SVP !), Zitiou en chef d'orchestre, Vesoul prenait l'eau de partout. Mérignac prenait le large dès les premières minutes (1-6, 5e), avec 100 % de réussite. Résultat, les filles infligeaient un sévère 3-10 en 11 petites minutes (9-19, 23e). Les espérances vésuliennes avaient fondu comme neige au soleil. Mais elles avaient le mérite de ne pas baisser les bras. À l'image de Parisot (6/6 dans le deuxième acte) et Brouillet (7/10).
Tags : Sports mérignac Autres
SUD OUEST | Lundi 02 Mars 2009

HANDBALL D2F 17E JOURNÉE, MÉRIGNAC- NOISY-LE-GRAND. Les Mérignacaises font la bonne opération et se rapprochent du haut du classement
Le MHB donne la leçon

Les Mérignacaises ont largement dominé les joueuses de Noisy-le-Grand lors de la première période. (Photo Bernard Bonnel)
Les Mérignacaises ont largement dominé les joueuses de Noisy-le-Grand lors de la première période. (Photo Bernard Bonnel)

Impressionnantes. Opposées samedi soir à Noisy-le-Grand deuxième du championnat, les Mérignacaises, quatrièmes à quatre points avant la partie, ont surclassé les Franciliennes dans tous les secteurs du jeu.

De quoi voir l'avenir avec optimisme pour les finalistes 2008 de la coupe d'Europe. Elles prouvent par là même qu'il faudra vraiment compter avec elles dans la course à la montée en D1.

Une entame tonitruante

Il n'y eut d'ailleurs aucun suspense durant cette partie que les joueuses de Thierry Vincent entamaient sur un train d'enfer. Présentes sur tous les ballons, adroites devant le but, solides en défense, ces dernières menaient rapidement 3-0, (4e). Un écart qui croissait au rythme des offensives mérignacaises, 5-0, (6e). Un score logique au vu de la précision des tentatives locales et de la maestria dans son but de la Brésilienne Pessoa, imbattable et qui enchaînait quatre arrêts en six minutes dont un penalty. Devant, la fête se poursuivait avec un septième but de Bouchon, 7-0, (9e). Une copie parfaite tout juste contrariée par la première réalisation francilienne à la neuvième minute 7-1. Une simple péripétie puisque les filles de Vincent repartaient à l'assaut des cages parisiennes et faisaient mouche à tous les coups 10-1, 12e puis 12-3, (15e). Une totale perfection, à tel point qu'il fallait attendre la 17e minute du match pour assister au premier tir loupé du match pour le MHB.

Après cette entame tonitruante, les Mérignacaises se relâchaient quelque peu et remettaient dans le sens de la marche cette redoutable équipe de Noisy. Celle-ci en profitait pour améliorer ses stats et rendre le tableau d'affichage moins honteux 12-7, (21e). Pour autant, aucune panique ne transpirait des rangs girondins et c'est avec une confortable avance de sept unités 17-10 que les deux formations regagnaient les vestiaires. Les Mérignacaises profitaient du début du deuxième acte pour asseoir définitivement leur victoire grâce à une supériorité collective et physique 20-12, (36e). De bon augure d'autant que dans ses buts, Pessoa continuait à jouer les derniers remparts infranchissables. Durant le reste du temps, Mérignac gérait, maintenant leurs adversaires à distance respectable de sept à huit buts. Avec un résultat acquis très vite, Legenty en profitait pour réaliser un festival avec neuf buts et aucun déchet. Seul le final sera terni par la sortie sur blessure de Pessoa, touchée au tibia. Mais pour le reste le MHB avait réussi à se poser en patron.
Auteur : Vincent Ferrandon

HANDBALL D2F 17E JOURNÉE, MÉRIGNAC - NOISY-LE-GRAND. Les bons résultats des Girondines ne seront peut-être pas suffisants
La montée impossible faute de moyens ?

À ce stade de la saison, les filles du MHB peuvent d'ores et déjà être satisfaites du chemin parcouru. Sportivement mais aussi humainement. Après le contre coup suite à leur relégation, ajouté au retard concédé à l'allumage, Sabrina Legenty et ses partenaires ont connu un début de saison difficile, notamment en perdant à domicile face à Cergy-Pontoise (33-34). Une défaite qui risque d'avoir de sérieuses conséquences au moment de faire les comptes en fin de championnat. Mais celle-ci est encore loin et à présent, les Mérignacaises se baladent dans le haut du classement. Après huit victoires consécutives (dont une en Coupe de France face à leurs voisines béglaises, 31-26), elles n'ont plus perdu depuis la mi-novembre. Les acquis sont maintenant en place et la formation de départ qui était en recherche de repères, a laissé place à un groupe solide et uni.

Besoin d'investisseurs

Malheureusement, tout ne peut être rose et un bémol s'impose. Le problème reste le même que l'année dernière, à savoir le côté financier. Malgré une nette amélioration des finances du club girondin, ce dernier est toujours à la recherche d'un sponsoring privé pour pouvoir monter en D 1 si l'occasion devait se présenter. « Notre but principal était d'améliorer notre situation en cours. Depuis le début de la saison, nous nous sommes serré la ceinture, et pas seulement d'un cran ! Nous avons fait de réels efforts en interne et avons maintenant besoin d'un investisseur. Car dans l'état actuel des choses, même si du côté sportif on peut accéder à l'élite en fin de saison, d'un point de vue financier, la montée n'est pas envisageable pour le moment », se désole Serge David, président du MHB.

Quoi qu'il en soit, les joueuses tiennent à rester concentrées sur leur championnat et rester dans cette dynamique à l'approche des rencontres à venir. À commencer par celle de samedi où les filles de Thierry Vincent reçoivent Noisy-Le- Grand, sérieux concurrent au titre et actuellement deuxièmes au classement. Une équipe formée de joueuses expérimentées et confirmées qui ne viendront pas en Gironde pour faire du tourisme. Si les Mérignacaises parvenaient à s'imposer lors de ce match test, cela promet de belles choses à venir lors des prochaines journées. C'est tout le mal qu'on leur souhaite.
Auteur : Laura Bouyssière