Actus Le Havre

Un avenir européen

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Claudine Mendy, avec six buts s'est montrée particulièrement efficace contre Brest (photo Jean-Michel Lerat)
HANDBALL.Division 1 féminine Après sa victoire contre Brest (28-21) dimanche, et la défaite d'Issy, le HAC sera européen la saison prochaine.

Le championnat n'est pas encore terminé, mais les Normandes ont d'ores et déjà une certitude : elles disputeront une coupe d'Europe la saison prochaine. Reste à savoir laquelle. « On ne s'interroge pas encore sur le sujet, dit Fred Bougeant, l'entraîneur, mais lors de l'ouverture de la saison, c'était un des premiers objectifs à atteindre. Voilà qui est fait ».
Ce week-end a été décisif pour les Havraises. La défaite d'Issy-lès-Moulineaux face à Metz (22-28), conjuguée au nul arraché par les Nîmoises devant Dijon (29-29) a donc dégagé l'horizon européen du HAC. Ça, c'est fait. Mais naturellement les Ciel et marine ne comptent pas s'arrêter en si bon chemin, même si, face aux Brestoises, elles n'ont pas offert le visage d'une équipe qui a de hautes ambitions qui peuvent aller jusqu'à la Ligue des champions.

La tête à Metz
« Les joueuses ne sont pas des machines, plaide Fred Bougeant, même si je reconnais que dans cette circonstance elles ont été énervantes ». Malgré cela le coach havrais est resté calme. Il a pratiquement laissé les joueuses se débrouiller toutes seules. « De toute façon, elles ne respectaient pas les consignes, et faisaient à peu près n'importe quoi, ajoute son père, le président Paul Bougeant. Mais il y avait une telle classe d'écart que cela n'avait pas beaucoup d'importance. L'entraîneur adjoint de Brest se réjouissait d'avoir accroché le HAC, mais s'il y avait eu vraiment le feu, ça se serait passé autrement ».
Même si aucune des joueuses ne pensait a une qualification pour une coupe d'Europe à l'issue de ce match, toutes, par contre étaient tournées vers leur deuxième objectif de l'année : la Coupe de la Ligue. Dès vendredi elles auront à en découdre en demi-finale avec Issy-lès-Moulineaux. « Il y a deux choses et qui ne m'inquiètent vraiment pas dans l'optique de vendredi et samedi. Notre début de match a été conforme à ce que nous avions prévu, à savoir ne pas laisser les Brestoises prendre confiance. Ensuite, les rotations n'ont pas bien fonctionné et n'ont pas apporté ce qu'on voulait, mais les filles avaient déjà la tête à Metz, ajoute Fred Bougeant. Ça prouve au moins que la compétition qui les attend les concerne énormément ».
Et puis il faut bien avouer que la blessure au coude de Karolina Siodmiak a refroidi les ardeurs d'un peu tout le monde. Très rapidement, Fred Bougeant a fait sortir ses joueuses cadres pour incorporer les jeunes, pour éviter une hécatombe. « Il est certain que la blessure de Karolina a pesé sur le comportement des joueuses, confirme Bougeant. Personne ne veut rater le grand rendez-vous de cette fin de semaine. Alors forcément il y a eu plus de retenue ». Et ça a gagné l'ensemble de l'équipe, jeunes comprises, car elles aussi ont envie de participer à la grande fête du hand féminin français.
Pascal LACHAUX

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Article paru le : 31 mars 2009
Paris normandie

Un succès et des questions

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Guillerme, avec sept buts à son actif, a été la Havraise la plus efficace hier devant les Brestoises (photo Jean-Michel Lerat)
HANDBALL.Division 1 féminine Les Havraises l'ont emporté assez largement (28-21), mais ce match contre Arvor 29 laisse comme un goût d'inachevé.

Dans l'esprit du coach havrais, Fred Bougeant, ce match devant Arvor 29 devait servir de super entraînement avant le Final Four de la Coupe de la Ligue de vendredi et samedi prochains. En fait la seule chose qui pouvait l'inquiéter, c'était une certaine suffisance de ses joueuses devant une équipe atomisée deux semaines plus tôt en Coupe de France (34-19).
D'entrée les Havraises exploitent leurs remontées de balle pour mener très vite grâce à un doublé de Tounkara (2-0, 3e). Très agressives et bondissantes en défense, les Ciel et marine ne cessent de faire échec aux Brestoises tout en chipant des ballons. Et avec quatre buts d'affilée de Guillerme et un but en puissance de Simerska les Normandes mènent 7-0 (10e).
Au premier temps mort, Fred Bougeant insiste. « On met du rythme » . Un rappel pas inutile car les Normandes ont plutôt tendance à la jouer facile ce qui permet aux Bretonnes de revenir (8-3, 17e). Il y a une classe d'écart entre les deux équipes, mais cette forme de suffisance a quelque chose d'énervant. D'ailleurs un signe ne trompe pas, en huit minutes les Havraises n'inscrivent qu'un but !
Certes en face il n'y a pas beaucoup de répondant, d'autant que la défense normande reste concentrée. Tant et si bien que le score (12-4, 21e), ne laisse plus planer aucun doute quant à l'issue des débats... Guillerme, déchaînée marque but sur but en contre alors que les Brestoises sont à la peine. C'est d'autant plus humiliant pour les Bretonnes que Bougeant favorise les rotations et termine la mi-temps avec pratiquement l'équipe réserve. A la mi-temps, le constat est là (16-.

Le retour des Brestoises
En début de deuxième période les Havraises paraissent moins à l'aise, moins percutantes en tout cas. Elles commettent des fautes qui leur valent deux penalties (17-11, 35e). De toute évidence il y a moins de concentration. On assiste à des fautes de pas et de main tout à fait inhabituelles dans les phases offensives. Il n'y a pas le feu (19-13, 40e), mais on est loin de la marche triomphale annoncée par le début de match des Normandes.
Du coup les Brestoises commencent à y croire. A force de persévérance, d'abnégation, elles grignotent leur retard (21-17, 48e). Du coup Fred Bougeant fait passer sa défense en 1 - 5 en détachant Mendy. Les Bretonnes s'installent dans le match et inquiètent sérieusement les locales (21-18, 50e). Plus rien ne fonctionne, le HAC bafouille son handball. Heureusement un penalty de Vanparys et un coup de canon de Mendy leur redonnent de l'air (23-18, 52e). La fin de match est laborieuse, les Brestoises ne rendant pas les armes (25 - 21 à la 56e). Mais un penalty de Simerska puis un but en contre de Mendy scellent le sort de ce match, sur lequel il y a tout de même matière à s'interroger.
Pascal LACHAUX

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Article paru le : 30 mars 2009
paris normandie

Le HAC en version futuriste

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Claudine Mendy (19 ans), élue meilleure réalisatrices (7 buts) de ce huitième de finale de Coupe de France (photos Thibault Rousseau)
HANDBALL. Coupe de France Mercredi soir à Delaune, le HAC a conjugué sa qualification pour les quarts de finale de la coupe de France au présent, mais surtout au futur. Les Finistériennes d'Arvor 29 n'ont pas existé.

Elles ont peut-être des chapeaux ronds, mais à leur retour dans le Finistère, aucune d'entre elles n'a sans doute osé crier « Vive la Bretagne ». Parce qu'Arvor 29 a tout simplement volé en éclats. Dispersées façon puzzle aux quatre coins de Delaune, les filles de Thierry Guegan, modestes pensionnaires de D1 féminine (10e sur 11), ont pris deux coups de binioù sur la tête.
Un premier asséné par l'équipe type du HAC, un deuxième par un « 6 » cent pour cent estampillé Nationale 1. Oui, lors des vingt dernières minutes, Bougeant « Jr » a propulsé la relève sur le devant de la scène. Des gamines, ses gamines, venues enfoncer un peu plus le clou, lors d'un huitième de finale qui eut plus l'accent d'un entraînement grandeur nature que d'un match couperet ouvrant les portes des quarts de finale de la coupe de France.

« Il n'est pas question de les griller »
Parce que de match, il n'y eut pas. Juste dix minutes pour se chauffer, pour laisser Arvor 29 espérer (5-5, 10e). Avant le cavalier seul. « Seule la suffisance aurait pu nous priver de la qualification », admettait l'entraîneur havrais quelques minutes après le gong. Et encore… Ce n'était pas une classe, mais un monde qui séparait les deux équipes.
Voilà donc le HAC à soixante minutes du « final four », comme le sont également Angoulême, Metz, Mios, Issy-les-Moulineaux, Nîmes, Dijon et Mérignac, unique représentant de la D2. Dimanche, les Havraises connaîtront le profil exact de leur prochaine étape, sur la route du triplé en coupe de France. Mais plus que la satisfaction du devoir facilement accompli, c'est la profondeur de banc dont il dispose qui réjouit le coach du HAC.
Dans l'ombre des pros, se cachent en effet quelques perles que la D1 fera briller dans un avenir très proche. Mercredi, la formation du HAC s'est exposée au grand public. Manga et Maboulou (17 ans), Aoustin et Ba (18 ans), Mendy et Sankaré (19 ans), incarnent cet avenir que Fred Bougeant ne veut pas précipiter. « Attention, prévient-il. A ces jeunes joueuses, il ne faut pas trop leur en demander. Il n'est pas question de les griller. L'exemple, c'est Maeva Gillerme. C'est à 21 ans qu'elle émerge réellement. » Guillerme, le symbole d'un centre de formation qui tient sans doute sa première vraie génération de joueuses d'avenir.
« Il y a sept à huit filles qui poussent. C'est la première fois qu'on peut s'appuyer sur un tel vivier, note Fred Bougeant. Mais ça va plus loin que ça. Aujourd'hui, on intéresse les meilleures jeunes françaises. Parce qu'elles savent qu'au HAC, à un moment donné, elles auront leur chance. Elles ne resteront pas toute la saison en réserve sans avoir leur chance. » Et au HAC, cette chance se traduira jusqu'en fin de saison par une course à un premier titre de champion de France, à une première coupe de la Ligue et à une troisième coupe de France. Si cela n'est pas une référence pour une jeune handballeuse en quête de sensations fortes…
B. D.

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Article paru le : 20 mars 2009
paris normandie

Un match à reproduire

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Siodmiak et les Havraises ont emmagasiné de la confiance pour les importants rendez-vous qui les attendent en championnat et en Coupe de la Ligue (photo Thibault Rousseau)
HANDBALL.Match amical Les Havraises ont fait un match plein hier soir contre les Chinoises (34-19). A Metz, en Coupe de la Ligue, il faudra refaire la même chose.

Fred Bougeant, au travers de ce match voulait un niveau de jeu élevé pour préparer au mieux le match de dimanche en championnat contre Arvor 29, mais surtout le Final four de la Coupe de la Ligue de la semaine prochaine. Il a été servi.
Devant une défense étagée, comme prévu, très agressive sur la porteuse du ballon, les Havraises souffrent physiquement en début de match. Il est vrai que le rythme est élevé, et les Chinoises prennent les devants pour mener 3-5 (11e). Heureusement le bras de « Kiki » Vanparys ne tremble pas puisqu'elle trouve trois fois la faille, maintenant le navire havrais à flot. Mais les Ciel et marine savent aussi défendre et arrachent une égalisation (5-5, 14e). Elle parviennent même à passer devant deux minutes plus tard. Dès lors les visiteuses accusent un sérieux coup de barre ne trouvant plus de solutions offensives et encaissant un sévère 4-0, qui permet aux filles de Fred Bougeant de prendre le large (11-7, 21e), d'autant plus que Maakan Tounkara, sur son aile droite, fait parler toute son expérience pour crucifier Shang, pourtant excellente.

Avec les jeunes
Dans une ambiance formidable, les Havraises font parler la poudre. Les coups de canon de Karolina Siodmiak, la combativité de Jana Simerska ou Claudine Mendy à l'ingrat poste de pivot, et la vista de Rafika Marzouk, font plier les filles de l'Empire du Milieu, qui regagnent les vestiaires avec sept buts de handicap (16-9). En tout cas, malgré cet avantage conséquent, Fred Bougeant ne change rien, laissant ce que l'on peut appeler son six majeur sur le parquet, preuve que ce match de préparation lui tient à cœur. Et les Normandes continuent sur leur lancée pour creuser l'écart (19-10, 37e). On sent que Maakan Tounkara et ses partenaires, à travers ce match, veulent prouver et peut-être se prouver qu'elles sont capables de relever les gros défis qui les attendent. Et au fil des minutes, elles ne faiblissent pas, aussi bien en défense que lors des remontées de balle ou les attaques placées. Les Chinoises, désemparées ne cessent de céder du terrain (23-13, 43e). A l'orée du dernier quart d'heure, Fred Bougeant fait un peu souffler ses cadres en incorporant Mélissa Maboulou et Camille Aoustin, puis Amina Sankharé.
A l'entrée des dix dernières minutes, la situation de la Chine est quasiment désespérée (26-15). Xindong Wang tente alors de mettre en place une défense en individuel. Mais rien n'y fait, la partie est jouée. Mais le plus important n'est plus là, ce qui compte c'est la qualité du jeu, et de ce côté-là les Havraises qui finissent avec les jeunes, remplissent leur contrat et au-delà gagnent le cœur d'un public plus large qui les découvre. Le score final (34-19) ne devient plus qu'anecdotique.
Pascal LACHAUX

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Article paru le : 26 mars 2009
Paris normandie

Le HAC HANDBALL a voulu faire un moment de fête de ce 8e de finale de la Coupe de France.

L'association des Bretons du Havre va réaliser une grande première en accueillant le public dès 18h30, puis en proposant un stand de crêpes.

Elle assurera l'ambiance dans les tribunes durant le match. Durant la mi - temps nous aurons le droit à une démonstration de danse Folklorique.

Après la rencontre, le public et les joueuses sont invités à le rejoindre.

[b]AMBIANCE GARANTIE CE SOIR AVEC LES BRETONS DU HAVRE ![/b
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Jérome

http://www.paris-normandie.fr/

Tout faire pour remporter une 3e Coupe de France consécutive... C'est le leitmotiv qui tient en haleine les filles du HAC avant de recevoir les Brestoises d'Arvor 29.

Du folklore breton… Oui, il y en aura dans les tribunes. Et organisé par le club havrais. « On sait recevoir », insiste Marie-Lou Bougeant. Pas question cependant de pousser l'amabilité jusqu'à le laisser s'installer sur le terrain.

Au HAC handball, on veut bien tout et notamment créer un moment de fête. Mais on veut avant tout remporter pour la troisième fois consécutive la Coupe de France, ce qui ferait bien, évidemment, sur le palmarès du club havrais. 2006, 2007… 2009 ! Sans 2008, pour cause d'année olympique et de calendrier trop chargé : la Coupe a fait relâche. Alors, hier, avec un effectif au complet et des filles qui en veulent, Fred Bougeant n'avait que l'embarras du choix pour préparer équipe et tactique.
« Face à Dijon, on n'a pas su s'imposer comme une équipe qui joue le titre à la maison. Ce soir, on va devoir être plus solide dans l'entame de match. Surtout que l'équipe de Brest va arriver décontractée, sans rien à perdre. C'est une formation très joueuse aussi. Alors, moi je demande un défi physique et une solidarité à tous les niveaux pour passer. »
Passer… Et préparer les six dernières rencontres de championnat. Car si le coach ne crache pas sur la Coupe, bien au contraire, il garde un œil sur ce championnat finalement plus ouvert que prévu. « Il reste six finales à jouer en championnat. Cet état d'esprit Coupe que je veux ce soir, je dois pouvoir le retrouver sur les six prochaines rencontres parce qu'il est nécessaire d'élever notre niveau d'agressivité. »

Se comporter en championnes ! Voilà ce que demande l'entraîneur à ses filles. Pour accéder aux quarts de finale et continuer à rêver, et donc battre Arvor 29 qu'il ne faut surtout pas sous-estimer. « Mais cette année, on ne s'est pas fait piéger chez les petits », remarque-t-il. Pour mieux se remettre en cause deux semaines plus tard en championnat contre… Arvor 29 ! Deux fois de suite, n'y a-t-il pas finalement un risque de piège (à domicile cette fois) dans la course au titre ? « Non ! Pas en prenant chaque match, comme je le demande, dans un esprit Coupe. J'ai affaire à des femmes exceptionnelles ce qui permet une intelligence de fonctionnement. On est capable de se dire les choses en face et de se remettre ensuite au travail. C'est un bon groupe qui marche bien sur le plan humain et qui respecte les règles. »
Avec un Metz faiblissant en ligne de mire, la course au titre (pour le moral), comme celle qui mène à la Coupe (pour la soulever), ne laisse pas le choix de l'obstacle : il faut franchir ce soir le cap brestois !

Marie-Paule Salmon
Ce soir A 20 h 30,
A Gonfreville
Arbitres : MM. Bourgeois et Denis

HAC
Gardiennes :
16. Pradel,
1. Zoqbi de Paula
Joueuses de champ : 3. Mendy,
4. Maboulou, 5. Vanparys-Torres,
7. Guillerme, 9 Sankaré, 10. Siodmiak, 11. Tounkara, 14. Manga, 15. Aoustin, 17. Simerska, 18. Ba, 19. Marzouk.
Entraîneur : Fred Bougeant

ARVOR 29Gardiennes :
1. Petruscu-Bucur, 12. Gras
Joueuses de champ : 2 Cabon,
3. Boudan, 4. Legoff, 6. Ngoh Mbah,
7. Tamoun, 9. Tarteret, 10. Opondzo,
14. Azou, 18. Vaitanaki, 20. Dluz,
22. Demonière, 99. Stefanovic
_________________
Jérome

Les Havraises se relancent

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Siodmiak et les Havraises ont dû lutter jusqu'au bout pour se défaire des Dijonnaises (photo Thibault Rousseau)
HANDBALL. Division 1 féminine Grâce à leur victoire d'hier soir, les Normandes reviennent sur les talons de Metz. Mais comme prévu, rien n'a été simple pour qu'elles l'emportent (25-22).

Il y a plus d'un Havrais qui s'est réjoui hier matin en ouvrant son journal. Oui, Metz avait bien perdu à Nîmes (27-26) la veille. Voilà, qui, en cas de victoire hier soir contre Dijon, pouvait relancer complètement le championnat. Mais pour profiter pleinement de ce faux pas messin, encore fallait-il l'emporter face à Dijon. Et ça démarre plutôt mal, puisqu'après deux minutes de jeu, les Havraises sont menées 2-0. Mais très vite, grâce à deux interceptions les « Ciel et marine » reviennent au niveau de leurs avdersaires (4e). Mais les Normandes, par manque de concentration, s'échinent à courir après le score (5-6, 10e). La défense étagée des Dijonnaises, une maladresse aux tirs et une certaine fébrilité en défense sur les attaques placées des Bourguignonnes pénalisent en ce début de match les filles de Bougeant, lequel demande d'ailleurs un temps mort et pique une grosse colère, car sa défense n'y est pas (5-8, 13e). Dijon pilonne le but havrais au rythme d'un tir à la minute, alors forcément ça finit par rentrer, notamment sur les ailes. Avec cinq buts de retard à la 18e ( 5-10), c'est le cauchemar de Mios qui recommence dix jours après. Le HAC opte alors pour une défense en 5-1 en détachant Christelle Manga et grignote son retard (8-10, 21e). Mais on sent un manque de confiance chez les Havraises qui hésitent à prendre leur chance lors des attaques placées. Et finalement elles rejoignent les vestiaires avec un but de retard (11-12), ce qui est un moindre mal.
Un final haletant A la reprise, les Havraises passent un 2-0 en supériorité numérique qui leur permet d'être devant pour la première fois (13-12, 35e). Mais l'ensemble reste bien fragile, même si grâce à un penalty de Vanparys le HAC se donne un peu d'air (15-13, 38e). Dijon s'accroche et profite de la moindre perte de balle. Au fil des minutes, l'air devient de plus en plus irrespirable, tant on sent que tout peut basculer (16-15, 45e). Les Havraises perdent encore trop de ballons, ce qui fait le jeu des Dijonnaises qui peuvent se relancer. Heureusement, dans les contres, à l'image de Tounkara ou de Mendy, les « Ciel et marine » parviennent à prendre de vitesse les filles de Terzi qui demande à son tour un temps mort (18-16, 48e). Les Normandes, de nouveau en supériorité numérique parviennent enfin à prendre le large (21-16 à la 51e). A l'entrée des cinq dernières minutes les Havraises ne comptent plus que quatre buts d'avance, mais Pradel réussit un exploit en arrêtant un penalty de Fiossonanagaye. Cela ne suffit cependant pas pour évacuer tout le stress puisqu'à trois minutes du coup de klaxon final le HAC ne compte que trois unités d'avance, puis deux à 1'30 (24-22). Finalement un but de Mendy libère Delaune (25-22).

Pascal LACHAUX


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Article paru le : 12 mars 2009
Paris Normandie

Un deuxième piège pour les handballeuses du HAC

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Maakan Tounkara revient toute auréolée d'une victoire avec l'équipe de France contre la Norvège (photo P. C.)
HANDBALL. Division 1 féminine Après avoir chuté à Mios, un véritable piège, les Havraises doivent se reprendre ce soir face à Dijon, autre guet-apens.

Ce match contre Dijon, ce soir à Delaune, n'a pas été simple à préparer pour cause de trêve internationale. Frédéric Bougeant a donc dû gérer une situation particulière, survenant après un revers, à Mios (27-25), qui a relégué le HAC à trois points de Metz qui jouait hier soir à Nîmes. D'ailleurs, le coach des « Ciel et marine » fondait beaucoup d'espoir sur ce match. Mais bien évidemment il se concentre d'abord sur la rencontre de ce soir face à des Dijonnaises en net regain de forme. « Un match comme celui-là, c'est toujours un peu délicat, affirme Bougeant, tout comme le précédent d'ailleurs. Lorsqu'il y a des matches internationaux ça pose un problème avant et après, d'autant plus que là il s'agissait de la Norvège, et les joueuses ont tendance à se projeter sur ce match. Et après, il y a des problèmes physiologiques dus à la fatigue, et surtout il faut revenir sur terre, en l'occurrence à Delaune. Le changement de décor est plutôt brutal ». Les Havraises ont dû préparer ce rendez-vous sans quatre des leurs : Maakan Tounkara, retenue avec l'équipe de France, Linda Pradel et Claudine Mendy sélectionnées chez les A' et enfin Christelle Manga qui avait rejoint la sélection Espoirs. « Il a fallu adapter leurs entraînements, équilibrer les exercices, ménager certains efforts et favoriser la récupération, pour que tout le monde puisse travailler en même temps dès lundi soir », précise l'entraîneur havrais. En revanche, le coach des « Ciel et marine » ne pense pas rencontrer de problèmes au niveau de la motivation. « Les filles savent que c'est un gros match pour nous. Durant ce mois de mars, nous avons deux rencontres de championnat et, on doit impérativement prendre les six points mis en jeu. Contre Dijon, une équipe très accrocheuse, ce ne sera pas facile. Les joueuses en sont conscientes, d'autant plus que les Dijonnaises ont réussi une grosse performance il y a trois semaines contre Metz (27-27). Et ça, c'est très motivant », conclut Bougeant qui attendait hier soir avec impatience les résultats de Metz et d'Issy. Mais de toute façon, ce matin, la situation du HAC est inchangée et les Normandes savent qu'elles n'ont guère le choix. A elles de tout mettre en œuvre pour espérer rejoindre, à un moment ou à un autre, Metz. Pascal LACHAUX CE SOIR A 20 H 30, A GONFREVILLE Arbitres : M.M. Charpentier et Duclos. HAC Gardiennes de but : 16. Pradel, 1. Zoqbi de Paula. Joueuses de champ : 3. Mendy, 5. Vanparys-Torres, 7. Guillerme, 9. Sankharé, 10. Siodmiak, 11. Tounkara, 14. Manga, 15. Aoustin, 17. Simerska, 18. Ba, 19. Marzouk. Entraîneur : Fred Bougeant. DIJON Gardiennes de but : 1. Hoffman, 12. Jeoffroy. Joueuses de champ : 2. Delorme, 3. Revil, 6. Terzi, 7. Jelic, 8. Pecqueux-Roland, 10. Drii-Hadj, 11. Bernardot, 14. Jacquinot, 18. Mavoungou, 20. Pajtasova, 23. Fiossonangaye. Entraîneur : Pierre Terzi. « Les filles savent que c'est un gros match pour nous »


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Article paru le : 11 mars 2009
Paris Normandie

« Cette fois, c'est la bonne »

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Christelle Manga est bien consciente de l'enjeu du match à Mios (photo Jean-Marie Thuillier)
HANDBALL. Division 1 féminine La jeune Christelle Manga (18 ans) s'affirme au fil des rencontres et vient d'être retenue en équipe de France espoirs.

L'ailière gauche du HAC, Christelle Manga, fait partie du projet lancé à l'orée de la saison par Fred Bougeant et qui devait permettre au club de pouvoir s'appuyer non seulement sur un groupe de sept ou huit professionnelles, mais aussi sur des jeunes qui favoriseraient les rotations. Dans l'esprit de Fred Bougeant, c'était la seule façon de pouvoir aller titiller Metz dont l'effectif pro est autrement plus étoffé.
La jeune fille n'a cessé de progresser, au point de retenir l'attention des sélectionneurs et de figurer dans le groupe qui effectue le périlleux déplacement, demain après-midi, à Mios-Biganos. Mais Christelle Manga, encore un peu timide, n'a pas l'air plus surprise que ça.
Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris votre sélection ?

Christelle Manga : « Au risque de vous décevoir, je n'ai pas été trop surprise. J'avais déjà été convoquée, mais comme nous jouions, je n'étais pas allée aux stages. Cette fois, c'est la bonne, mais ça se situe dans une certaine continuité, puisque j'avais déjà été sélectionnée dans les équipes de France de jeunes. »

Vous considérez cette sélection comme une récompense ?
« Forcément. D'une certaine façon, cette marque de confiance est le résultat du travail accompli au sein du HAC. Mais j'ai encore beaucoup de travail à faire pour progresser. Je n'ai aucun doute là-dessus. Ce n'est donc pas un aboutissement mais une simple étape. »
En parlant d'étape, vous en avez une belle dimanche à Mios !
« C'est un déplacement très difficile à négocier. Jouer là-bas est toujours dangereux, car il y a une chaude ambiance, un public très présent, et l'équipe est de valeur, elle a tapé les gros, et sans doute voudra-t-elle en faire autant contre nous. »
Après le nul de Metz à Dijon, vous avez plus qu'intérêt à l'emporter...
« Dans notre esprit, c'est très clair. Ce match doit nous permettre de rester au contact de Metz. Pour ça, on sait qu'il faudra gagner. Et là, pour y parvenir, ce n'est pas compliqué, si j'ose dire. Nous devrons être à fond de la première à la dernière minute. Restons concentrées sur notre jeu, surtout défensivement, car c'est dans ce domaine qu'on peut faire la différence. On l'a vu la semaine dernière à Angoulême. »
Propos recueillis par Pascal LACHAUX
HAC - Chine

Le HAC affrontera en match amical l'équipe nationale de Chine le mercredi 25 mars à 19 h 30 aux Docks Océane. Ce match entre dans le cadre de la préparation de la Chine pour les jeux Olympiques de Londres.


Article paru le : 28 février 2009

Une défaite collective

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Christine Vanparys a retrouvé son adresse (photo Jean-Michel Lerat)
HANDBALL. Division 1 féminine Le revers concédé à Mios hypothèque les chances du HAC dans la course au titre. La réaction de Frédéric Bougeant, laisse à penser qu'il y a une responsable de la défaite.

Les bonnes nouvelles d'abord avec la remarquable partie de Christelle Manga. « Elle a fait un très gros match », assure Frédéric Bougeant. De fait, on ne sait si c'est sa sélection en équipe de France Espoirs qui lui a donné des ailes, mais elle a été en tout point remarquable, aussi bien au niveau offensif (5 buts) que dans son repli défensif, lorsqu'elle a joué en position avancée pour gêner les Miossaises. Voilà un atout de plus dans la manche des « Ciel et marine ».
Autre bonne nouvelle, le bras retrouvé de Karolina Siodmiak qui a permis aux Havraises de revenir, dans un rush époustouflant, sur les Girondines en l'espace de 6 minutes (44e - 50e). Enfin Christine Vanparys a de nouveau fait preuve d'une grande adresse sur penalty, face à Joseph-Mathieu qui est l'une des meilleures gardiennes du championnat. Passons à la suite, beaucoup moins réjouissante.

Simerska bouc émissaire
« Je sais quand, comment et où nous avons perdu le match. C'est pourquoi j'ai encore le sourire ». Fred Bougeant, le coach des « Ciel et marine » n'y va pas par quatre chemins. « C'est quand Jana (Simerska) rate une balle de + 3 ». Quand ? A la 52e minute. Où ? Aux six mètres. Comment ? Lorsque l'internationale tchèque plaça le ballon hors cadre. Emmanuel Mayonnade, le coach des Miossaises, donne presque raison à son homologue. « Oui, à ce moment-là, on n'aurait pas été bien si les Havraises avaient compté trois buts d'avance, mais c'est aussi un peu oublier ce qui s'est passé avant ». Bref, pour expliquer ce revers, la théorie, maintes fois éprouvée, du bouc émissaire, est toute trouvée.
Que la Tchèque ait loupé son coup à ce moment-là, est indéniable. Pour autant, doit-on lui faire porter un chapeau qui est sans doute beaucoup trop large pour elle ? Agata Szukielowicz, aujourd'hui à Mios, défend celle qui lui a succédée au HAC à ce poste de pivot en 2005. « Oui, elle a loupé ce but, mais elle a aussi créé des décalages qui ont permis à Karolina (Siodmiak) ou Kiki (Vanparys) d'inscrire des buts importants et elle a provoqué deux penalties je crois. Elle n'est pas plus responsable que les autres. »
En fait le mal est venu dès le départ. Si, au lieu de compter cinq buts de retard (9-4, 15e), toujours 5 (19-14, 36e), puis encore 5 ( 21-16, 40e), les Havraises auraient été dans le coup, et ce raté ne serait entré que dans les anecdotes du match. Il s'est donc bien produit autre chose, ce qui n'a d'ailleurs pas échappé à la sagacité de Fred Bougeant qui n'a pas manqué de souligner « l'absence d'agressivité en défense, un timing défensif et offensif défaillant ». Là dessus, pendant au moins quarante minutes, l'analyse est on ne peut plus juste, et c'est l'ensemble de l'équipe qui a sa part de responsabilités. Car on a aussi vu des joueuses qui n'ont pas eu leur rendement habituel.
Reste la fin du championnat, et c'est encore ce qu'il y a de plus intéressant. « J'y crois encore, affirme Fred Bougeant, et je continue de penser que tout se jouera lors de notre dernier match à Metz ». Au vu du calendrier, on ne peut lui donner tort.
Pascal LACHAUX


Article paru le : 3 mars 2009

Bougeant : « J'y crois toujours »


Fred Bougeant (entraîneur du Havre AC) : « Je sais comment quand et où on a perdu le match. C'est lorsque Jana (Simerska) nous manque une balle qui nous aurait donné trois buts d'avance à 23-21. Mais il n'y a pas que ça tout de même. On a manqué d'agressivité en défense, notamment en première mi-temps, on n'avait pas le bon timing défensif. Même chose en attaque. On n'a que trop rarement été en surnombre sur Mambo qui nous a fait mal. Il n'y avait pas trop de pression, on savait qu'on allait jouer dans une chaude ambiance, et dans ces conditions, je pense aussi que nous avons été pénalisés par l'arbitrage dans le refus de jeu, mais on ne peut pas s'abriter derrière ça, car notre première mi-temps a aussi pesé lourd. Quant au titre, j'y crois toujours. »

Emmanuel Mayonnade (entraîneur de Mios) : « Ce soir les filles ont montré qu'elles étaient dignes d'une belle équipe de Division 1. Mais honnêtement, je dois vous avouer que lorsque les Havraises sont revenues en l'espace de quatre minutes, j'ai eu peur qu'on gâche tout ce qu'on avait fait auparavant. Heureusement, elles ont loupé la balle qui leur aurait permis de mener de trois buts, alors on a pu s'accrocher. »

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Article paru le : 2 mars 2009

Et le piège s'est refermé

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Linda Pradel a souvent été livrée à elle-même dans son but en début de partie (photo PQR/Sud-Ouest/Alexandre de Kersabiec)
HANDBALL. Division 1 féminine Battu hier à Mios, le HAC a pratiquement perdu toute chance de revenir sur Metz. Bougeant avait bien raison de craindre ce déplacement.

«Ça sent le piège », devait dire Paul Bougeant, le président du HAC, en arrivant à la salle où le bus des joueuses ne pouvait, comme par hasard, pas y accéder, obligeant les Havraises à se « pastiller » 500 mètres à pied, avec tout le barda, presque à travers la forêt dévastée par la tempête de janvier.
La pression a-t-elle été trop forte ? L'enjeu a-t-il paralysé les Normandes ? La perspective de rester accrochées aux basques de Metz les a-t-elle tétanisées ? Autant de questions que l'on peut se poser après la défaite (27-25) concédée à Mios.
En tout cas on n'a que très rarement reconnu l'équipe normande durant ces 60 minutes. Empêtrées dans les mailles du filet des Miossaises, coupables d'absences défensives, elles ont couru après leurs adversaires pendant pratiquement toute la rencontre. Bien sûr, mathématiquement Metz n'est pas encore champion, mais hier soir, l'entraîneur lorrain, Sandor Rac, a dû pousser un grand ouf de soulagement.

Un départ catastrophique
D'emblée on sent beaucoup de tension chez les Havraises qui connaissent un taux d'échec au tir tout à fait inhabituel (4-1, 8e). Avec un tir réussi sur sept, le compte n'y est pas. De plus, défensivement les Normandes ne font pas davantage preuve de la rigueur qu'on leur connaît. Dans les buts Linda Pradel fait le boulot, mais deux fois l'ancienne Havraise Agata Szukielowicz récupère le ballon pour crucifier la gardienne normande.
On a beau se dire que ce n'est que la première mi-temps, Fred Bougeant demande logiquement un temps mort au quart d'heure de jeu alors que le HAC est mené 9-4. Mais grâce à un 3-0, les « Ciel et marine » comblent une partie de leur retard (9-7, 18e). Et les Normandes, avec la double exclusion de Borg-Korfanty et Szukielowicz (24e et 25e), se retrouvent à 6 contre 4 et ont l'opportunité de recoller au score, ce dont elles ne profitent pas pleinement puisqu'à la mi-temps elles comptent trois unités de retard (15-12).
La deuxième période s'annonce donc très chaude. « Arrêtez votre cinéma », hurle Fred Bougeant alors que ses filles se retrouvent reléguées à quatre longueurs (19-14, 36e). On ne voit pas comment elles vont se sortir de ce guêpier. Leurs attaques placées se heurtent à un mur et elles-mêmes ne parviennent pas à contenir la furia des Miossaises. (21-16, 40e). Il y a carrément le feu au lac. D'autant plus que sur les balles perdues par les Girondines, les Havraises ne parviennent pas ou peu à développer leur jeu de contre attaque.
Et pourtant on assiste à une véritable résurrection entre la 45e et la 49e minutes. Le HAC exploite à fond les erreurs de son adversaire et lui inflige un 5-0 pour égaliser avec un dernier rush de Manga (21-21). Et un boulet de canon de Siodmiak en pleine lucarne permet aux Havraises de passer devant (50e). Mais les Normandes ne parviennent pas à prendre le large (24-24, 55e) dans une ambiance de feu. A moins de deux minutes les Girondines repassent devant (26-25), le suspense est à son comble. Un but de Mambo N'cho ruine définitivement les espoirs havrais. L'espoir de rattraper Metz n'aura duré qu'une semaine.
De notre envoyé spécial à La Teste de Buch, Pascal LACHAUX

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Article paru le : 2 mars 2009

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