Le handball Féminin
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Actus de Metz

Page 6 sur 7 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant

Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Metz peut-il le faire ?

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 20:12

coupe d’europe

Metz peut-il le faire ?

Une deuxième mi-temps euphorique a évité aux Messines de sombrer, hier, en quart de finale aller de la Coupe EHF (28-28). Dimanche, seule une copie parfaite leur offrira la qualification en Espagne.

Hache tendre et gueule de bois. Ou comment, pour ne pas avoir mené un assaut conforme aux exigences réclamées par le top niveau européen, les Messines ont singulièrement entamé leurs chances d’atteindre les demi-finales de la Coupe EHF. Indolentes, inopérantes, les championnes de France ont sombré d’une belle force tout au long de la première période. Après vingt-huit minutes, elles comptaient six buts de retard (9-15). Supérieurement outillé, pratiquant un handball à l’esthétique impeccable, Itxako-Navarra semblait les destiner à une déroute certaine, une punition en règle.

Au final, le pire est évité. Par la grâce d’une vague enthousiaste levée au cœur du second acte, alors que Metz apparaissait condamné, décramponné. Huit buts d’une seule traite, quatorze minutes de silence offensif pour les joueuses espagnoles, et un scénario qui s’emballe : à 24-21 (50e) en leur faveur, les Messines n’étaient pas loin de réaliser le casse du siècle. Le résultat nul à la mi-temps de cette double confrontation leur autorise simplement de continuer à rêver. Un moindre mal.

Silence assourdissant

Demeure néanmoins le sentiment confus que Metz, pourtant apprêté, avide de visibilité sur la scène internationale, a perdu avant l’heure le fil de ce rendez-vous européen. «Je n’ai pas reconnu mon équipe », admet Sandor Rac, resté interdit devant les maladresses en cascade du début de match. Duels gaspillés, ballons égarés, secteur défensif battu en vitesse et en dynamisme, attaque dépressive : il y a longtemps, très longtemps que les Messines n’avaient plus subi pareil chahut dans leur salle. «Les filles étaient impressionnées, elles ont commencé à douter. Je ne peux pas expliquer pourquoi », poursuit le coach lorrain, mécontent de la manière avec laquelle fut conduit l’échauffement. Une analyse partagée par le président Thierry Weizman (lire par ailleurs).
En face, Itxako Navarra a fait étalage de brillant, récitant une partition désarmante, comme on n’en rencontre jamais dans le championnat de France. Ceci expliquant peut-être cela. «On n’a pas l’habitude d’affronter ce genre d’équipe solide à tous les postes », note d’ailleurs l’arrière Vesna Horacek.
Les Espagnoles ont-elles cependant commis un excès de gourmandise ? Ce n’est pas à exclure tant elles ont connu un passage vide assourdissant. Un petit quart d’heure durant lequel les Messines ont retrouvé aplomb et efficacité, signant un 8-0 providentiel mis en musique par Christine Vanparys, Hélène François et Isabelle Wendling. Renversant ! Les Arènes ont alors renoué avec l’ambiance bouillante des soirées d’antan et vécu, hors d’haleine, gavées d’espoir, un sprint terminal qui laisse les deux équipes dos à dos. «On peut regretter de ne pas avoir su conserver nos trois buts d’avance, pense Sandor Rac, mais au fond cela ne change pas grand-chose à l’affaire. Il aurait fallu, dans tous les cas, réussir un gros match en Espagne pour viser la qualification. » L’avertissement sans frais d’hier rappelle aux Messines que les cimes européennes ne tolèrent pas l’approximation.

Pierre THÉOBALD.
Publié le 10/03/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Ayglon

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 20:10

Handball division 1 féminine

Ayglon : «Je franchis un palier»

Camille Ayglon, aujourd’hui nîmoise, a lié sa destinée à celle de Metz pour les deux prochaines saisons. «J’ai choisi de me mettre en difficulté», dit l’internationale.

Camille, pourquoi Metz ? «En France, ce club me semble au-dessus de tous les autres en termes d’infrastructures, de résultats et d’objectifs. De plus, il prouve chaque saison sa stabilité dans la performance. Je cherchais à aller plus haut, j’estime donc franchir un palier en m’engageant avec Metz.»
Quand les premiers contacts se sont-il noués ? «A la fin du Mondial, au mois de décembre. Puis Thierry Weizman, le président, est descendu à Nîmes pour me rencontrer. Sa démarche m’a touchée et aidée à prendre ma décision. Elle m’a rassurée sur le club et son environnement, puisque j’ai découvert à cette occasion un homme simple, sérieux.»
Ce championnat du monde, marqué par votre éclosion sur la scène internationale (3 buts de moyenne par match), figure-t-il un tournant dans votre carrière ? «Sans aucun doute. Il s’est avéré déterminant dans le sens où personne ne me connaissait avant et qu’une fois la compétition terminée, j’ai reçu plein de propositions, y compris de l’étranger.»

«Repousser mes limites»

D’où, précisément ? «Györ, en Hongrie, Ikast, Viborg et Aalborg, au Danemark.»
Des monuments du handball pour les trois premiers. Comment avez-vous résisté à leurs charmes ? «Je ne veux pas brûler les étapes. En choisissant Metz, je vais abandonner ma mère, qui habite aujourd’hui à 300 m de chez moi, mon père aussi, un club auquel je suis fidèle depuis sept-huit ans et auquel je suis attaché, le soleil ; je vais également découvrir un tout autre degré d’exigence au sein d’un collectif étoffé… J’ignore comment je réagirai à de tels bouleversements. Du coup, opter pour l’étranger revenait à prendre un risque inconsidéré.»
Reparlons de ce Mondial «déterminant». Vous disiez, à l’époque, arriver en équipe de France pour «voir». Qu’avez-vous vu ? «Tout le chemin qu’il me restait à parcourir dans l’optique de rivaliser avec les toutes meilleures joueuses. Mais au-delà de ça, ce rendez-vous, pendant lequel je me suis régalée, m’a donné envie de m’investir à 300 % dans le handball. De repousser mes limites.»
A quel niveau les situez-vous ? «Je dois me renforcer physiquement car, si mon gabaritlongiligne (1,80 m, 70 kg) me permet d’être plutôt rapide et mobile pour une grande, je me sais un peu juste dans le contexte international. A Metz, j’espère aussi travailler ma polyvalence en défense, beaucoup de choses en attaque… Bref, il y a du boulot mais le contraire ne serait pas drôle pour une fille de vingt-trois ans !»
Leader à Nîmes, en concurrence avec Vesna Horacek à Metz au poste d’arrière droit : une transition périlleuse ? «J’ai choisi de me mettre en difficulté : la concurrence, c’est ce que je viens chercher en Moselle. C’est elle qui me permettra de progresser.»

Thomas VUAGNOUX.
Publié le 07/03/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Ayglon à Metz

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 20:06

Ayglon à Metz

HANDBALL. Après de longues semaines de tractations, l’internationale du HBC Nîmes, Camille Ayglon (photo) a finalement dit oui, pour deux saisons, à Metz Handball. «C’était notre dossier prioritaire. Les pourparlers ont débuté à Noël et à plusieurs reprises nous étions proches du dénouement », explique Thierry Weizman, tout heureux de voir l’union entre la jeune arrière de vingt-deux ans et le champion de France en titre se concrétiser enfin.
«Grâce à la signature de Camille, nous poursuivons notre politique qui consiste à réunir sous notre bannière un maximum d’internationales, poursuit le président messin. En outre, en plus de ses qualités de handballeuse, elle dégage une véritable joie de vivre et possède une très grosse force mentale. Pour la stabilité d’un groupe, une fille comme Camille est un élément d’une grande importance.»
Révélation tricolore du dernier Mondial organisé en France, Camille Ayglon n’a jamais caché, selon Thierry Weizman, son désir de passer par la Lorraine. «Elle a souvent répété que si elle devait quitter Nîmes (son club formateur), ce serait pour Metz afin de progresser sportivement… dans un grand club.» Voilà qui est fait !

J.-S. G.
Publié le 06/03/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Besançon Metz

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 20:05

Handball division 1 féminine

Metz s’en sort à bon compte

Les Messines ont dû attendre les dernières minutes, hier, pour venir à bout d’une courageuse équipe de Besançon et empocher leur treizième victoire de la saison.

Tout Besançon avait mis les petits plats dans les grands au moment de recevoir le leader messin et sa cohorte télévisuelle. Les supporters doubistes avaient ainsi rejoint les travées du palais des sports comme au temps de ces décisives confrontations pour le titre national. Et pourtant, si l’on excepte l’internationale tunisienne Chebbah ou la révélation norvégienne de cette saison (Bals), les locales étaient loin d’opposer la même richesse de banc que celle de leurs adversaires.

En toute décontraction, les Bisontines entamaient la partie tambour battant. Appliquant à la lettre les directives de Jan Basny, les Franc-Comtoises laissaient à leur rival l’initiative des attaques placées. «Face à des Messines comme nous très à l’aise en contre-attaque, une de nos solutions pour gagner consistait à les obliger à prendre leurs responsabilités», avouait ainsi l’entraîneur tchèque. Force fut de constater l’efficacité initiale d’une tactique faisant le jeu de l’équipe la plus vigilante. Bien en place en défense, les Bisontines, mobiles et présentes dans le duel physique, répondaient ainsi coup pour coup aux assauts forcées des Mosellanes. Contrecarrées sur leurs points forts, les Messines peinaient alors dans le domaine de la remontée de balle et sur leurs tirs à 9 m. Et tandis que Chebbah prenait un malin plaisir face au filet adverse, Khatkova, en portière vigilante, offrait aux siennes des rêves inespérés. Tenu en échec durant le premier quart d’heure (6-6 à la 14e), le leader profitait finalement des premières dechets de Besançon pour s’offrir péniblement son premier break (6-9 à la 15e).
Malheureusement, au grand jeu de la régularité, Metz rejoignait rapidement Besancon dans l’approximatif. Profitant d’une première exclusion d’Hélène Francois, Besançon rattrapait son retard et bouclait la première période à parité (16-16).
Après avoir rivalisé techniquement et physiquement en première mi-temps, les Bisontines confirmaient leurs bonnes impressions. Toujours aussi efficace, Chebbah accompagnait Bals et Morel dans la performance, tandis que Kysucanova, Guehl et Kanto éprouvaient les pires difficultés à déborder Khatkova. Heureusement, pour son retour en compétition, Leynaud, rentrée à la pause, faisait des merveilles. Déterminante lorsque les Mosellanes s’avéraient réduites numériquement, la gardienne maintenait les siennes à flot jusqu’à la 42e. Et voilà, trop inexpérimenté, Besançon s’était probablement trop donné. Usées par des rotations moins nombreuses, les Franc-Comtoises perdaient petit à petit de leur lucidité. Et lorsque Sandor Rac recadrait une défense lorraine un peu trop dispersée, les filles de Basny ne parvenaient plus à trouver de solutions.
Payant cash son infériorité numérique, après l’exclusion temporaire de Morel (46e), Besancon cédait. Et si le chant du cygne tunisien faisait une dernière fois chavirer le public à cinq minutes de la fin (30-30), Besançon, désormais malmené sur le secteur central et en contre-attaque, confondait vitesse et précipitation jusqu’à offrir à Vanparys, Piejos et Wendling les balles de la délectation.

Y. D.
Publié le 05/03/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Rac

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 20:04

Handball besançon-metz en d1 féminine

Rac : «A double tranchant…»

A Besançon, ce soir, devant les caméras de Sport +, les Messines défendront leur place de leader face à leur dernier bourreau en date. mais c’était en amical…

Les Messines ont frappé un grand coup, voilà une bonne semaine, en écartant définitivement Dijon de leur route, pendant que les Havraises chutaient chez elles face à Nîmes. Avec trois points d’avance sur les Normandes, elles sont désormais en position de force. D’autant que ces deux derniers mois, rien n’est vraiment venu troubler leur marche en avant… Mais si Metz ne perd plus, ne comptez cependant pas sur leur entraîneur pour crier victoire trop tôt. Pas le genre de la maison…

Sandor Rac, un grand pas en avant vient d’être fait, non ? «Pas si vite. On doit gagner à Besançon, déjà. Nous n’avons que trois points d’avance sur Le Havre. Et puis nous allons avoir une succession de matches décisifs, quatre en douze jours. Si nous voulons atteindre nos objectifs, on sait ce qu’il nous reste à faire.»
Mais Besançon, tout de même… «Ne croyez pas ça. C’est une équipe jeune, avec beaucoup de nouvelles joueuses. Et qui jouera chez elle devant les caméras de télévision. Ce peut être déterminant. Tout peut arriver. C’est vrai, c’est à double tranchant. La motivation peut être décuplée, mais elles peuvent aussi se louper !»
Besançon, c’est votre dernière défaite en date. On se trompe ? «En effet. Nous les avions jouées en amical, pendant notre stage pendant les fêtes de fin d’année, à Sarrebourg. L’avantage, c’est qu’on connaît bien cette équipe maintenant. Ça court beaucoup et il nous faut les prendre au sérieux.»
Depuis, vous restez sur une jolie série, non ? «C’est vrai, mais en même temps, là encore, c’est à double tranchant. Il ne faudrait pas qu’après avoir battu Nîmes et Dijon, il y ait un excès de confiance. Comme à Fleury-les-Aubrais, avant le championnat du monde…»
Et puis, entre les deux matches de Coupe d’Europe, il y aura Mérignac. Un mauvais souvenir… «Les Espagnoles vont être très dures à jouer. C’est vraiment très costaud. Elles n’ont perdu que deux matches cette saison. Et puis Mérignac, c’est vrai, c’est la seule défaite à domicile la saison dernière. Je vous l’ai dit, quatre matches difficiles nous attendent !»

P. DEL.
Besançon - Metz, ce soir (19h), en direct sur Sport +
Publié le 04/03/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Kysucanova

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 19:58

Handball division 1 féminine

Kysucanova, les buts de sa vie

Lenka Kysucanova, 24 ans, arrière de Metz, deuxième marqueuse du championnat : un atout convaincant dans la manche du meilleur club français, avec lequel la joueuse tchèque ne cesse de progresser.

Au buzzer, un chœur d’éloges : «Une deuxième mi-temps exceptionnelle », «heureusement qu’on l’avait », «peu de joueuses lui ressemblent dans le championnat ». Le numéro de soliste valait bien ça. Neuf fusées en trente minutes dans un match âpre et incertain : contre Dijon (27-23), forçant la décision, Lenka Kysucanova n’a rien fait pour passer inaperçue, dimanche dernier.

On la retrouve deux jours plus tard en fin de séance, dans une salle annexe des Arènes. Presque embarrassée par la sollicitation. Elle fait patienter le temps de chahuter devant le photographe. Flash sur le rose des joues, son teint de porcelaine. La deuxième marqueuse de Division 1 a les traits tendres et un pétillement contagieux. Parfois elle trébuche sur un mot, une difficulté. «Rue », par exemple, elle s’y refuse. Le «r» ronronne sans convaincre au fond de la gorge, pris au piège. «Trop dur, impossible ! » Alors elle bascule en arrière et s’ébroue dans une cascade sonore.

Un boy-friend footballeur en Ecosse

Pour le français, "Kysu" s’améliorera encore. La Tchèque est près de prolonger d’une saison un contrat initial de deux ans avec Metz. On comprend l’empressement du club champion de France à obtenir la signature. 92 buts après treize matches, le score fait des envieux. «A son arrivée, elle était une bonne joueuse de D1. Depuis, elle sait défendre, maîtrise le tir en appui comme en extension, tire profit du travail effectué pendant un an avec Sandor Rac dans les un contre un. Elle a clairement progressé », détaille Thierry Weizman, qui se souvient des échecs passés de Camilla Carstens et Lene Andersen, deux joueuses recrutées au même âge ne s’étant jamais imposées.
Lenka Kysucanova a franchi le pas de l’étranger par choix sportif, mais pas seulement. «J’avais envie de me confronter à de nouvelles expériences et continuer à apprendre une langue que j’avais pratiquée en fac dans le cadre d’un diplôme de marketing et management. » Côté terrain, elle sait aussi que le niveau de performance au pays constituait un obstacle.
C’est l’ancienne gardienne Lenka Cerna, aujourd’hui en charge de la détection des talents hors de Metz, qui alerte le club. "Kysu" s’installe seule, loin de son boy-friend, footballeur au FC Dundee, dans le championnat écossais. Vive Skype, les soirées PC à discuter par écrans interposés. Amours pixelisées. «Les premiers temps furent les plus difficiles. J’étais triste, j’avais un peu peur. Mais rapidement, les autres filles m’ont fait me sentir mieux. »
Au demeurant, Lenka Kysucanova est de nature liante, «à l’aise dans tous les sous-groupes constitués au sein d’une équipe », témoigne Thierry Weizman, ajoutant : «C’est une charmeuse qui utilise l’humour avec réussite. » Et, ballon en main, «une fille qui ne se pose pas de questions », répond Isabelle Wendling, la capitaine messine. «Qu’on soit dans les cinq premières minutes d’un match ou dans le money time, s’il faut prendre ses responsabilités, elle les prendra. »

«L’histoire peut devenir très belle»

On l’imagine mal danseuse. Elle acquiesce en pouffant. En cela, Lenka Kysucanova ressemble peu au paternel, professeur de danse à Ostrava. Tandis que maman occupe un poste administratif dans un hôpital de la ville. En République Tchèque, on considère le handball d’un œil distrait. Loin des torrents enthousiastes suscités par le hockey sur glace et le foot. «A Zlin (où elle évoluait avant de rejoindre Metz), nous occupions une salle de 400, 500 personnes. Rien à voir avec les Arènes. Ici, tout est magnifique. » «Magnifique », elle le répétera en faisant le récit de la soirée de gala au cours de laquelle elle fut désignée meilleure joueuse tchèque de l’année 2007. «Je ne m’y attendais pas, cette distinction m’est allée droit au cœur. » Oui, tout va désormais très vite.
Quand ils le peuvent, ses parents effectuent le déplacement en France où, entre autres, elle leur fait découvrir une cuisine sans tralala - avec faiblesse avouée pour la raclette. Ça ne suffira pas à la retenir. Lenka Kysucanova s’en retournera un jour, «dans deux, trois ans peut-être ». Désir d’enfants. Auparavant, elle veut s’inventer de nouveaux bonheurs avec Metz, leader de son championnat et déjà quart de finaliste européen : «Petit à petit, je sens que l’histoire peut devenir très belle… »

Pierre THÉOBALD.
Publié le 28/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Leynaud

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 19:51

Handball d1 féminine

Amandine Leynaud à l’heure de la reprise

Absente depuis près d’un mois en raison d’un décollement de la rétine à un œil, Amandine Leynaud a subi hier des examens ophtalmologiques qui ont confirmé le succès de l’intervention chirurgicale. La gardienne internationale de Metz a donc pu reprendre l’entraînement hier soir. Sa rentrée est programmée mardi prochain, lors du match à Besançon (19 h, en direct sur Sport +).
Zachova à l’essai. Peu utilisée par Sandor Rac cette saison, l’arrière Klara Zachova est à l’essai depuis lundi à Fleury-les-Aubrais, en vue d’un départ la saison prochaine. Zachova sera de retour à Metz demain.
Itxako en forme. Itxako Navarra, le prochain adversaire de Metz en quart de finale de la Coupe EHF, ne mollit pas : pour le compte de la 17e journée du championnat d’Espagne, le club basque a enregistré une victoire sur le terrain de Vicar Goya (17-24), consolidant ainsi sa troisième place, à égalité de points avec les deux premiers. Itxako doit toujours composer sans son internationale coréenne, Sang Eun Lee.
Retour le 15 mars. La date du match retour du quart de finale européen a été fixée : les Messines joueront en Espagne le samedi 15 mars, à 18 h. L’aller est programmé le dimanche 9 mars (16 h), aux Arènes. Location ouverte dans les points de vente habituels.
Publié le 27/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Metz Dijon

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 19:49

Handball division 1 féminine

Metz, un parfum de printemps

Après sa victoire sur Dijon (27-23), hier, Metz compte désormais trois points d’avance sur son dauphin havrais, corrigé par Nîmes. Une option sérieuse en vue du titre.

Bien sûr, il y a le principe de précaution. De la prudence dans les discours. Beaucoup de retenue. Il n’empêche. La journée d’hier éclaire d’une lumière neuve la seconde moitié de championnat. Metz, jusqu’ici sous la menace du Havre depuis le faux-pas enregistré à Fleury, vient en effet de réaliser une opération juteuse : victoire contre Dijon et défaite dans le même temps de son dauphin, séché par Nîmes (26-29). Trois points d’avance en tête du classement. Une marge confortable. Une sérieuse option sur le titre décerné en mai prochain. Un parfum de printemps avant l’heure…

Même si les Messines repoussent l’idée d’un scénario ficelé d’avance. «La défaite havraise nous procure un joker supplémentaire, pense ainsi Thierry Weizman. Mais je peux vous assurer que nous ferons tout pour ne pas avoir à l’utiliser. » A la vérité, le président messin n’était pas loin d’avoir prédit l’issue de ce dimanche réjouissant. «Je pressentais, en effet, qu’il pouvait arriver quelque chose au Havre sur ce match précis, dans la foulée de la Coupe d’Europe. Les lendemains européens et leur lot de blessures sont toujours difficiles à appréhender. On n’est jamais à l’abri de coups durs dans l’effectif. »
Ce que Metz a lui aussi expérimenté. Privées de Christine Vanparys (malade), inquiètes pour Delphine Guehl et Nina Kanto (malades elles aussi), les championnes de France avaient beaucoup à craindre de la réception de Dijon, même sans Véronique Pecqueux-Rolland, Céline Murigneux et Rachida Hadj. Sentiment légitime au regard d’une partie âpre et passionnante, au cours de laquelle les Bourguignonnes ont chichement justifié leur rang de prétendantes au podium.

"Kysu" sur toutes les lèvres

Pour résumer, les Messines ont fondé leur onzième victoire de suite sur les braises de deux entames fumantes. Après douze minutes, elles menaient déjà de cinq longueurs (6-1), un avantage procuré par leur propre réussite (trois buts de Piejos) autant que par les silences persistants de la ligne arrière dijonnaise. C’est alors que Gisèle Donguet (neuf buts au final) fit donner la foudre : son réveil coïncida avec le redressement d’une équipe mue par des forces supérieures, et en tout cas très sérieusement portée sur le défi physique. A 11 partout (29e), on n’entendait plus que les tambours et les vocalises inlassables de la poignée de supporters dijonnais ayant pris d’assaut l’ambiance aseptisée des Arènes.
Lenka Kysucanova se chargea de ramener calme et discipline dans son propre camp. Plutôt discrète jusqu’alors (1 but en trente minutes), l’arrière messine prit l’ascendant d’un bout à l’autre de la seconde période. Elle enfila neuf buts, autant de bijoux, et contribua après la pause au sévère coup de rein qui permit aux Messines de reprendre leurs distances (16-11, 35e). Dijon était là, toujours là, adossé à la puissance de ses arrières, mais Kysucanova ne désarmait pas, réussissant à 21-19 (50e) un doublé précieux qui repoussa de manière définitive l’adversaire.
«Malgré son jeune âge (24 ans), c’est une joueuse qui n’a pas froid aux yeux, insiste Thierry Weizman. Elle n’hésite pas, dans les moments de tension, à prendre ses responsabilités au tir. Peu de filles ont le même profil en France. » Avec elle, Metz s’affiche plus que jamais dans le rôle de numéro un intouchable.

Pierre THÉOBALD.
Publié le 25/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Rester dans les temps

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 19:47

Handball division 1 féminine

Histoire de rester dans les temps

Quatrième match en dix jours pour les Messines, opposées à Dijon, l’équipe en forme du moment. Obstacle d’importance alors que se bousculent les échéances…

Chaque journée de compétition retranchée au calendrier constitue un pas de plus pour Metz vers une nouvelle couronne, la quinzième de son existence. Le truc, c’est que le championnat de Division 1 avance désormais à marche forcée, tout à sa tâche de combler le retard consécutif à la longue parenthèse ouverte fin 2007 par la tenue du Mondial en France.

Avec la réception de Dijon, cet après-midi, les joueuses messines en finiront avec une série de quatre matches fournis en dix jours. Elles ne sont pourtant pas au bout de leurs peines : après la réception de Dijon, elles repartiront sur un nouveau cycle congestionné, dont le point de départ s’établit à Besançon, pour le compte de la 14e journée de championnat, le 4 mars, et la porte de sortie en Espagne, du côté d’Estella, où elles disputeront le 15 ou le 16 mars leur quart de finale retour de Coupe EHF, face au club d’Itxako. Soit quatre dates en moins de deux semaines. Roboratif !
En attendant, il faut donc en terminer avec cette première salve copieuse devant une équipe de Dijon éternellement venimeuse, plus que jamais candidate cette saison à un strapontin européen. Dans la foulée d’un début de parcours calamiteux (cinq défaites en cinq rencontres), les Bourguignonnes opèrent en effet depuis sept matches un redressement spectaculaire qui les conduit, aujourd’hui, dans les parages immédiats du podium. En milieu de semaine, quoique diminuées, elles sont venues à bout d’Issy-les-Moulineaux, fessé à la régulière (29-23).

Parfaits contraires

Néanmoins, soixante-douze heures pleines n’auront pas permis aux Dijonnaises de recouvrer l’intégralité de leurs moyens. Elles devraient par conséquent se présenter tout à l’heure sans trois éléments d’importance (lire par ailleurs), précisément le genre de handicap qui pardonne peu face au leader.
Il n’empêche. Les Messines ne pourront pas faire semblant de ne pas savoir, et ce qui les attend cet après-midi n’est pas prévu pour ressembler à une partie de plaisir. «Dijon, c’est une culture du combat en attaque comme en défense, explique Delphine Guehl, passée par les rangs bourguignons pendant deux ans. Il faut s’en souvenir… » Sandor Rac préconise la même exigence : «En début de saison, j’en avais fait un de mes favoris aux côtés du Havre et de Metz. Je ne suis donc pas surpris de retrouver Dijon en haut de tableau, insiste le coach lorrain. Ce groupe est en train de se stabiliser.»
Un équilibre exprimé par les chiffres puisque Dijon propose la deuxième défense du championnat, avec une moyenne de 24,8 buts encaissés par match. Metz, qui mène toujours la danse dans le secteur offensif (32,1 buts par match), opposé à son parfait contraire ? Il y a de ça dans cette affiche au parfum de classique, qui semble dessiner un test pertinent, utile pour les temps prochains.

Pierre THÉOBALD.
Publié le 24/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Guelh

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 19:45

Handball/division 1 féminine

Guehl : «Je me souviens…»

Entre 2002 et 2004, Delphine Guehl a quitté Metz pour Dijon. A la veille de retrouvailles attendues, l’ailière internationale lève le voile sur le club bourguignon, place forte du hand français.

A comme affluences. «C’était un point noir quand j’y évoluais. Le public restait discret pour le handball féminin. Tant il est vrai que l’offre est abondante à Dijon. Les choses sont en train d’évoluer. Les deux tribunes commencent à se remplir.»B comme bizutage. «L’engagement n’est pas un vain mot à Dijon. Où même à l’entraînement les coups sont distribués. On le fait rapidement comprendre aux nouvelles joueuses, invitées à ne pas se ménager si elles veulent réussir leur intégration.»C comme cercle. «Dijon atteint régulièrement les places européennes. Pour autant, l’équipe n’arrive pas à franchir le cap en championnat. C’est un cercle vicieux. Une équipe qui gagne dispose de plus de moyens, donc elle peut recruter… A Metz, on le sait bien.»D comme domicile. «On a coutume de dire que lorsque l’équipe de Dijon va bien, il est très difficile de gagner chez elle. Nous l’avons fait en début de saison. Je suis heureuse d’avoir, aujourd’hui, à l’affronter aux Arènes.»H comme hernie. «J’ai vécu deux saisons contrastées à Dijon. La première avec un groupe de joueuses qui partageaient des valeurs communes. La seconde perturbée par une hernie discale qui m’a longtemps laissée sur le carreau.»I comme identité. «Elle survit aux saisons qui passent. Dijon est réputé pour sa culture du combat, de la hargne. Aussi bien en attaque qu’en défense.»J comme joueuses. «Pour tout ce qui concerne l’accompagnement des joueuses, au plan médical par exemple, Metz dispose de moyens supérieurs. Un facteur important car il permet d’évoluer dans des conditions plus confortables, avec un état d’esprit totalement dédié au terrain.»P comme physique. «La fac de Dijon est réputée pour la préparation physique. Au même titre que Lyon. C’est donc tout naturellement que le club a développé, au fil des ans, des habitudes en la matière. Un précurseur.»R comme régularité. «Comme Metz, Dijon est un club qui, depuis de nombreuses saisons, tourne à plein régime. Un club de haut de tableau, porté par la rigueur.»S comme séries. «A la surprise générale, Dijon a collectionné cinq défaites en début de saison. Depuis, les filles ont remporté sept matches de rang. Leur dernière victoire, mercredi, contre Issy-les-Moulineaux a frappé les imaginations sur place. Parce que Dijon a dû composer avec des blessées…»T comme travail. «Ce qui m’attirait, à l’époque, c’était le sérieux mis dans les entraînements. Les fréquences soutenues. Sept entraînements par semaine, auxquels s’ajoutaient des séances physiques. Tous les clubs n’en étaient pas là.»V comme vidéo. «Pierre Terzi (entraîneur) avait exploité son expérience en équipe de France pour fournir un gros travail au niveau de la vidéo. A Metz, depuis le mois de janvier, on s’y est mis plus activement. Un membre du staff est en charge de l’élaboration de séquences destinées à présenter l’adversaire. Toutes les équipes de haut de tableau font des efforts en matière de vidéo.»

Pierre THÉOBALD.
Metz - Dijon, demain (16 h) aux Arènes
le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Metz

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 18:36

Handball d1 féminine

Metz, le physique de l’emploi

Un calendrier encombré n’empêche pas le leader messin de mener grand train.

Il y a des alertes, bien sûr. Un coude en compote pour Hélène François, qui toutefois ne devrait pas l’empêcher de continuer à tenir son poste. Une béquille à une cuisse pour Vesna Horacek. Des douleurs récurrentes à une main pour Nina Kanto. Voire l’absence d’Amandine Leynaud, dont la rentrée est espérée lors du déplacement à Besançon, le 4 mars, près d’un mois après avoir quitté les rangs, victime d’un décollement de la rétine.

Des alertes, oui. Mais peu de dégâts majeurs. Mercredi soir, à Angoulême (24-29), le leader messin a même bouclé d’humeur réjouie son troisième rendez-vous en six jours. Non contentes de maintenir intacte l’avance d’un point qui les sépare de leur premier poursuivant, Le Havre, les championnes de France se sont ménagé une soirée confortable. Menant 14-10 à la pause, munies d’un viatique plantureux en seconde période (+6), elles ont multiplié les rotations, ainsi que l’ordonnent les exigences d’un calendrier congestionné.

Vanparys revient en trombe

«La bonne nouvelle, retient Sandor Rac, l’entraîneur messin, c’est que tout en évitant des blessures, on parvient à donner le change au plan physique. C’est le fruit des efforts réalisés durant l’été, à la reprise, et tout au long du mois de décembre. De même, nous insistons sur le foncier sitôt que le championnat fait relâche. Quand se présente une coupure de quinze jours, nous consacrons la première semaine au travail physique. Je savais qu’à cette période de l’année, nous pourrions répondre présent. Je savais qu’il n’y aurait pas de problèmes.»
Impeccable depuis le début d’année, Metz est sur le point d’en finir avec un mois de février ardent. Dimanche, c’est Dijon qui s’annonce, porté par une folle dynamique. Après cinq défaites de rang en ouverture de saison, l’équipe bourguignonne vient de signer sept victoires en suivant pour rappliquer au galop vers le podium. «Je ne suis pas surpris, assure Sandor Rac. Au départ du championnat, j’avais cité trois favoris : Le Havre et Metz, bien entendu, mais aussi Dijon. Une formation complète, de qualité, étoffée à tous les postes. Ce sera un adversaire dangereux. Comme le sera, ensuite, Besançon. Car ces deux équipes sont en train de se stabiliser.»
Sa stabilité actuelle, Metz la puise dans les performances répétées de Linda Pradel irréprochable entre les bois, tout autant que dans le retour en forme de Christine Vanparys (cinq buts mercredi). Pradel comme Vanparys retrouvent leur punch au moment où Olivier Krumbholz s’attelle au groupe chargé de décrocher la qualification olympique, dans cinq semaines, au TQO. Le sélectionneur national a d’ores et déjà fait savoir qu’il s’appuierait sur une liste raccourcie. Ce n’est pas inutile de s’afficher sous son meilleur jour.

Pierre THÉOBALD.
Metz - Dijon, dimanche (16 h) aux Arènes
Publié le 22/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Leynaud

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 18:35

Leynaud : «Comme dans un rêve»

«Mes premiers pas en bleu ? J’avais dix-huit ans, beaucoup de choses avaient changé dans ma vie puisque je venais de rejoindre Metz, à l’autre bout du pays, le meilleur club de France. Surtout, je sortais d’une année sans handball en raison d’une blessure à un genou. Arrivée en sélection, j’ai d’abord pris soin de regarder, observer, afin de m’accoutumer aux rituels du groupe. Quant au premier match… c’était presque irréel. Ce n’est que le soir, de retour dans la chambre, que j’ai pris conscience d’avoir atteint mon objectif de garder un jour les buts de l’équipe de France. Le plus drôle, c’est que je me souviens de plein de choses mais pas de l’adversaire… Tant tout cela touchait au domaine du rêve.»
Amandine LEYNAUD, 21 ans, gardienne de Metz et de l’équipe de France de handball. Première sélection en équipe de France : le 14 novembre 2004, contre l’Allemagne.
Publié le 22/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Angoulème Metz

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 18:33

Handball/division 1 féminine

Metz évite le piège

Les Messines ont maîtrisé leur sujet, hier, à Angoulême (24-29). Un succès malheureusement entaché par les blessures de Kanto, François et Horacek.

Jamais Angoulême n’a été en mesure de rêver d’un retentissant exploit, hier soir, face aux championnes de France en titre, si ce n’est quelques minutes en tout début de match (5-4, 10e). Au final, les Charentaises s’inclinent logiquement de cinq buts (24-29) après avoir été comptées jusqu’à huit longueurs de retard, évitant toutefois une nouvelle correction comme ce fut le cas en Moselle, en ouverture du championnat (30-41). «Ça n’a effectivement rien à voir avec le match aller », confirment Nela Petkovic et Mélanie Roussillon. «A Metz, on avait pris contre-attaque sur contre-attaque. On n’avait pas vu le jour», se souvient l’arrière angoumoisine.

Pradel et Moller en état de grâce

Hier soir, dans une salle de La Grand-Font archi-comble les Charentaises, privées de Lidia Saczuk (appendicite) et Isaure Vigner (partie en Norvège pour un stage avec l’équipe de France jeunes) ont tout donné, à l’image de l’ancienne messine Leïla Hadi (sept buts). Parfois de façon désorganisée, mais avec beaucoup de cœur. «Mais en face, c’est très fort », rappelle Nela Petkovic.Les Messines ont effectivement parfaitement géré leur match et leurs efforts. «Nos deux matches de coupe d’Europe vendredi et samedi ont pesé dans les jambes. Ça a été difficile parce qu’on savait qu’Angoulême ne lâcherait rien. Mais, l’important c’est qu’on ait pris les trois points », soulignait Nina Kanto. Le talent et la réussite de Linda Pradel dans les buts (18 arrêts dont 1 penalty.) ont fait le reste. «Linda a été extraordinaire. J’en avais mal au cœur pour les autres », assure Kanto.Exceptionnelle, Marie Möller l’a également été dans le but angoumoisin. Avec dix-neuf arrêts (dont deux penaltys) à son actif, la Danoise a surtout permis à l’ACH de ne pas sombrer totalement au plus fort de la pression messine, en début de seconde période. Mais avec huit buts d’écart dès la 41e minute (12-20), les jeux étaient déjà largement faits.

Le poids des maux

Malgré la satisfaction du travail bien fait, les filles de Sandor Rac ont certainement payé un lourd tribut en terres charentaises. En effet, touchée à la main droite hier soir, Nina Kanto semblait beaucoup souffrir à l’issue de la rencontre. Elle doit passer des examens médicaux pour connaître la nature de sa blessure. De son côté, Hélène François n’a pas pu terminer le match. Touchée au coude droit, ce week-end, en Coupe d’Europe, la Messine est retombée dessus hier. Enfin, Vesna Horacek s’est blessée au genou gauche en première période mais a toutefois fois pu tenir sa place jusqu’au bout.

A. K.
Publié le 21/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Metz une bonne chance au tirage

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 18:30

Handball/coupe d’europe

Metz, une bonne chance au tirage

Le champion de France a hérité des Espagnoles d’Itxako-Navarra en quarts de finale de la Coupe de l’EHF. «Un adversaire de notre niveau», devine le président Thierry Weizman.

Là-haut, sur les pistes enneigées et ensoleillées, Thierry Weizman avoue son «soulagement» du bout des lèvres. «Je souffle dans la mesure où nous évitons les deux gros morceaux, dit le président de Metz. Je craignais les Danoises d’Ikast, sur le plan sportif, et les Russes de Volgograd, en raison du voyage galère. Je suis du coup plutôt satisfait.» Satisfait du tirage au sort effectué, hier à Vienne, au siège de la Fédération européenne et qui a placé Itxako-Navarra en face du n°1 français dans le tableau des quarts de la Coupe de l’EHF. «J’aurais préféré les Polonaises de Lublin, ne cache pas Sandor Rac, l’entraîneur mosellan, mais il y avait pire, effectivement.»
Itxako-Navarra ? Le troisième d’un championnat d’Espagne indécis. «Une légion étrangère», comme le souligne Thierry Weizman. Faisons les comptes : quatre Roumaines, trois Brésiliennes et une Coréenne, Sang-Eun Lee, créditée de six buts contre la France lors du fameux Mondial 2007. Puisque Pinedo Saenz et Berenguel Verdegay connaissent les honneurs de la sélection ibérique, cela donne une dizaine de joueuses sensibilisées aux joutes internationales. «Et donc l’assurance que notre qualification n’est pas acquise d’avance», aux yeux du président messin.

Une ombre au tableau

Elle l’est d’autant moins que le hasard a offert aux Lorraines d’accueillir la première manche de ce duel, le week-end des 8 et 9 mars. Une ombre au tableau, à n’en pas douter, si l’on se réfère au parcours d’Itxako-Navarra sur l’échiquier continental. +6 face aux Hongroises de Cornexi en huitièmes de finale, +13 contre les Russes de Krasnodar au tour précédent : à domicile, dans une salle située à 45 km de Pampelune et réputée bouillante, les Espagnoles ne se devinent aucune limite. Cela promet un retour d’enfer. Sandor Rac ajoute : «Je me rappelle qu’elles avaient même éliminé le Lokomotiva Zagreb, il y a un an ou deux, après s’être inclinées de neuf buts en Croatie à l’aller». Alors, la trouille ? «Non, répond le technicien serbe, car le handball moderne, de toute façon, réclame de jouer 120 minutes, et pas une de moins, pour exister à ce niveau.»
Par chance, les Messines se confronteront «au jeu rapide et à la défense agressive» des Basques à une période faste de leur saison. Depuis leur inestimable succès sur le Havre (28-24) dans le choc du championnat de France, le 25 janvier, elles ont écrabouillé Nîmes (36-27), puis écarté de manière convaincante les Serbes de Pancevo en Coupe de l’EHF, affichant à ces occasions une forme resplendissante. «Mais je me méfiede ces passages-là, tempère Thierry Weizman, car on ne peut pas toujours être en haut. C’est comme au casino : lorsque le noir sort à tous les coups, on sait pertinemment que l’heure du rouge va bientôt sonner. Le tout est de savoir quand.» Pourquoi pas après le 16 mars ?

Thomas VUAGNOUX.
Publié le 20/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Kamto

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 18:13

Handball metz

Kanto : «Le Mondial ? Une cicatrice énorme»

Elle attendait plus du dernier championnat du monde. Plus de temps de jeu. Quoique «frustrée»,Nina Kanto met son punch au service de Metz, engagé sur tous les fronts.

Silhouette voûtée, malmenée par les coups reçus, les chocs en rafale. A chaud, Nina Kanto ne décolère pas. Elle n’a pas apprécié l’attitude des joueuses serbes de Pancevo au cours des deux rencontres du huitième de finale européen, vendredi et samedi - «ça triche, ça simule, elles n’ont fait que ça ». Encore moins la bienveillance affichée par les arbitres. «Quand on siffle mal des deux côtés, je veux bien. Là, ça n’a pas été le cas. Qu’est-ce qu’on peut dire après une telle prestation ? »
Elle a souffert, Nina Kanto. Et ça se voit. «Le corps est mort, il n’y a plus que la tête qui suit. Mais je n’ai pas le droit de lâcher. Je sais que l’équipe compte sur moi », explique-t-elle à bout de souffle, marquée, atteinte. Pour Metz, l’essentiel est obtenu avec ce billet prometteur pour les quarts de finale, le mois prochain. L’assurance d’une affiche haut de gamme. La crainte, aussi, de croiser à ce stade de la compétition le club danois d’Ikast. Finaliste la saison dernière, donné favori cette année. Avec dans ses rangs les deux stars norvégiennes, Gro Hammerseng et Katjia Nyberg. «Mais aussi Valérie Nicolas, s’empresse d’ajouter Nina Kanto. Psychologiquement, ce serait dur d’avoir à l’affronter.» Verdict demain, lors du tirage au sort.
D’ici là, un court répit attend les Messines. La parenthèse européenne close, le championnat revient au galop. Au programme : déplacement à Angoulême, mercredi, et réception de Dijon, dimanche. «Deux matches très difficiles, juge le pivot lorrain. Et pourtant il ne faudra pas s’économiser. On devra tenir soixante minutes. Je me méfie plus spécialement de Dijon. Le TQO (tournoi de qualification olympique) est pour bientôt, certaines joueuses adverses auront envie de se montrer pour intégrer l’équipe de France.»

«Le Mondial m’a ouvert les yeux»

Ce TQO, elle en sera. A n’en pas douter. Rendez-vous est pris fin mars, à Nîmes. Avec vue sur Pékin. Il n’empêche. Pour Nina Kanto, le maillot bleu renvoie d’abord à une blessure, «une cicatrice énorme ». Celle laissée par le championnat du monde en France, en décembre dernier. «J’ai peu joué, je pensais pouvoir apporter plus », regrette-t-elle. «Les Jeux approchent, et pourtant je n’arrive pas à faire abstraction. Cela reste comme une grande frustration. » Impossible à négocier.
Nina Kanto tente de philosopher : «Je n’ai plus dix-huit ans. A mon âge (vingt-quatre ans),je suis en capacité de faire face à un statut de remplaçante. Je dois répondre présent de la même façon si on me demande de jouer cinq minutes ou cinquante. » Néanmoins : «La cicatrice du Mondial m’a ouvert les yeux. Le handball est ma passion, mais il ne me reste plus beaucoup d’années. Et j’ai envie d’une vie de famille. » Des enfants ? «Oui, quatre. Pour faire un maximum de bruit ! » Un sourire apparaît. Avant ce clin d’œil facétieux : «D’un autre côté, le fait de ne pas avoir beaucoup joué durant le championnat du monde me permet d’être aujourd’hui plus disponible au plan physique. C’est tant mieux pour Metz. »

Pierre THÉOBALD.
Le républicain Lorrain
Publié le 18/02/2008

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Metz et l'avenir

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 18:12

Handball 8e de finale de la coup ehf

Metz, un œil sur l’avenir

A mi-parcours du deuxième match, les Messines avaient déjà en poche leur billet pour les quarts. Dès lors, elles ont laissé la vedette au duo arbitral et au vice adverse. Sagement, en pensant à demain.

Fâchées tout rouge. Ce qu’on peut comprendre. Les Messines ont quitté hier soir les planches des Arènes avec les nerfs en pelote. Pour le moins agacées par les pratiques arbitrales du duo dépêché en Moselle pendant deux jours par la Fédération européenne. Delphine Guehl, victime d’une agression singulière après quelques minutes (sanctionnée d’une simple exclusion temporaire), avait ce mot en sortant de scène : «Heureusement que nous n’avons pas disputé le même match avec le même arbitrage à l’extérieur, car c’était la défaite assurée ! » Tant il est vrai que les joueuses de Pancevo, habiles à flirter en permanence avec la ligne jaune, ont plus d’une fois hissé le défi physique au-delà de ce que les règlements autorisent. Avec pour seule réprimande la bienveillance manifeste de deux sifflets grippés.

Bon, on ne va pas non plus hurler au complot. Car au bout du compte, Metz s’en tire sans dommages, et surtout sans frayeurs. Après leur victoire de la veille (29-24), les championnes de France ont fait ce qu’on était en droit d’attendre d’elles : elles ont fini le boulot avec application, menant de dix buts à la pause (20-10), puis de treize après 38 minutes (26-13). En d’autres termes, elles n’avaient plus rien à craindre depuis longtemps quand les Serbes de Pancevo se remirent d’équerre, terminant la rencontre en trombe, comme elles l’avaient déjà fait vendredi soir en comblant une partie de leurs onze buts de retard.

Et maintenant… Angoulême

Au reste, les enseignements messins se situent ailleurs. Dans la confirmation du regain de forme de Linda Pradel, qui réalisa 27 arrêts hier. Dans le début de match tonitruant réussi par Linda Kysucanova (7/7 à la pause). Dans la gestion efficace d’un sept de base intransigeant pendant la première demi-heure, avant de laisser place à des rotations multiples. Avec quatre rendez-vous en dix jours, Sandor Rac avait à cœur de soulager les corps, de solliciter les "remplaçantes". Objectifs atteints. «Ce que je retiens, ce n’est pas l’écart final, explique le coach serbe de Metz. Plutôt les dix buts d’avance à la mi-temps qui témoignent d’un travail bien fait. Quand on joue à fond, comme ce fut le cas en première période, on n’a pas d’adversaire. C’était bien de le montrer. » «Compte tenu des circonstances du match, la marge de trois buts ne reflète pas la différence de niveaux entre les deux équipes », pense de son côté Delphine Guehl.
Avec cette qualification, Metz donne un relief nouveau à son aventure européenne, qui promet de basculer dans l’épique à partir des quarts de finale. Le plateau est appétissant, digne de la Ligue des Champions, et l’épouvantail d’ores et déjà désigné : il s’agit du club danois d’Ikast, où évolue Valérie Nicolas, que Sandor Rac ne souhaite pas affronter «avant la finale ». En attendant, il faut se préparer pour le déplacement à Angoulême, dès mercredi. C’est moins glamour, mais pas moins important.

Pierre THÉOBALD.
Publié le 17/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Pancevo

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 18:10

Handball huitième de finale de la coupe ehf

Un petit jeu sans conséquence

En dépit d’un relâchement en fin de rencontre, Metz, qui a compté jusqu’à onze longueurs d’avance, est pratiquement en quart de finale après sa victoire devant Pancevo (29-24).

Bien sûr, il y a cette pointe de regret. Un halo d’amertume autour du résultat final. A dix minutes du buzzer, pas mesquines, les Messines avaient fait grimper le thermomètre jusqu’à +11, menant 28-17 devant une équipe de Pancevo désossée, chancelante. A dix minutes du buzzer, le sort de ce huitième de finale européen semblait définitivement entériné. Et la sortie de scène, cruelle, se dessiner pour des joueuses serbes débordées de toutes parts, sonnées, KO.En une poignée d’instants, pourtant, les belles certitudes s’effacèrent derrière une dernière ligne droite empotée, au cours de laquelle les championnes de France virent fondre leur plantureuse avance à un rythme endiablé. Un but, un minuscule but à leur crédit, à partir de la cinquantième, et au final un score (29-24) qui ne dit pas tout de l’emprise messine sur la rencontre. Tant il est vrai que la seconde période avait creusé un fossé entre l’actuel leader de Division 1 et son adversaire serbe, troisième de son propre championnat…C’est après le repos, en effet, que Metz entreprit un travail de démolition assidu, à l’issue d’un premier acte vaguement indécis. Vesna Horacek et Katty Piejos avaient chacune apporté les meilleures garanties offensives pour permettre aux Messines de mener 13-8 (25e) au plus fort de la tempête. Mais en face, Pokrajac et Prvanov avaient donné le change, autorisant une parcelle d’espoir pour Pancevo, revenu à une longueur à la pause (15-14).

Partition efficace

Ses deux fleurons muselés, atteinte au plan physique, l’équipe serbe s’effrita consciencieusement par la suite, mise à sac par des Messines récitant une partition élégante, efficace. L’inquiétude née après les deux exclusions sifflées contre Isabelle Wendling (8e et 18e) s’était évanouie, emportée par la franche euphorie d’un assaut en règle des cages serbes.Et c’est ainsi que la capitaine lorraine, insatiable, trouva des solutions précieuses au pivot (21-15, 41e). Ainsi que Christine Vanparys, en échec jusqu’alors, asséna une rafale de trois pions (25-17, 45e). Ou que Hélène François, en forme ascendante, assura un relais pertinent au poste de demi-centre, tandis que Linda Pradel, entre ses bois, rossait avec une belle autorité les tentatives adverses… Metz s’était envolé, planant loin au-dessus de la mêlée, filant droit vers son destin européen. Irrésistible.Demeure ce relâchement en bout de parcours, cette petite faute de goût, qui ne devrait toutefois pas empêcher les Messines de franchir le pas menant aux quarts de finale, tout à l’heure, à l’occasion du match retour. Hier soir, les Serbes ont quitté les Arènes un sourire vissé au coin des lèvres, soulagées d’avoir évité une sévère dérouillée. Menace provisoirement repoussée ?

Pierre THÉOBALD.
Match retour aujourd’hui 17h30 aux Arènes
Publié le 16/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Metz en tenue de combat

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 18:08

Handball huitième de finale de la coupe ehf

Metz en tenue de combats

Ensorcelantes depuis le début d’année, les Messines abordent avec appétit ce premier temps fort européen, devant une équipe de Pancevo au caractère trempé.

C’est le temps des sourires et des rêveries doucereuses. Un temps où l’horizon s’observe debout, le regard confiant, malicieux. Pour Metz, c’est donc le temps de l’espoir : l’équipe reste sur une série impeccable de sept victoires, un passeport conséquent avant de se mesurer aux exigences européennes. Son huitième de finale de Coupe EHF, aujourd’hui et demain aux Arènes, précisera la nature de ses convoitises sur la scène internationale.

Intraitable sur le terrain de leurs devoirs domestiques, les Messines le sont. On peut même affirmer qu’après avoir écarté Le Havre de leur passage puis obligé Nîmes à un spectaculaire renoncement, elles ont disséminé des jalons précieux sur l’itinéraire d’une quinzième couronne. Leur soif de séduction ne connaît cependant pas de frontières. Tant il est vrai que Metz se languit des hauts sommets du continent, quatre ans après sa dernière apparition en demi-finales européennes - c’était alors en Coupe des Coupes.

Rotations en cascade

Tailler la route, faire carrière, se donner les moyens de fantasmer ? C’est tout cela dont il s’agit à l’heure d’accueillir deux fois en vingt-quatre heures les Serbes de Pancevo, troisièmes de leur championnat, promises sur le papier à l’efficacité de la belle mécanique messine. «Sur le papier, en effet, nous pouvons apparaître comme les favoris», admet Sandor Rac. «Mais, corrige aussitôt l’entraîneur mosellan, il ne faut pas se tromper sur la qualité du handball serbe, qui a enfanté de grandes championnes (Galic, Medved, Petrovic…), collectionné au fil du temps une petite dizaine de trophées européens et repose sur une vraie identité de jeu.»
En l’espèce, les vidéos obtenues par le coach (serbe) de Metz font état d’un adversaire «sans complexes, doté d’une solide défense et qui surtout, surtout, ne baisse jamais les bras ». Moralité : «Je vais insister auprès des filles sur le fait que même si la victoire semble vouloir se dessiner, le match sera loin d’être terminé.» C’est au demeurant l’une des thématiques favorites de Sandor Rac, qui se plaît à répéter : «Lorsqu’elle se livre sans retenue, mon équipe est en capacité de bousculer n’importe qui en Europe. Dans le cas contraire, elle n’est à l’abri contre personne.» Leur début d’année trépidant a donné des assurances aux Messines. Tout, finalement, s’est noué lors de la trêve de Noël, au détour d’un test amical perdu devant Besançon. «La meilleure chose qui pouvait nous arriver, se souvient Sandor Rac. Cette défaite nous a prouvé qu’on n’avait pas le droit de s’économiser dans le jeu. Au risque de se transformer en équipe moyenne.» Depuis, Metz a enchaîné les bonheurs, et souvent avec la manière. A Nîmes, voici une semaine, le leader de D1 s’est même offert de signer un succès retentissant en convoquant ses joueuses de complément, en s’inspirant du banc. «Quand je suis arrivé au club, il y a deux ans, j’avais pour projet d’utiliser au maximum les rotations. Malheureusement, ça n’a pas toujours été possible. A Nîmes, les absences et les circonstances de la rencontre ne m’ont pas donné le choix. Et c’est vrai que les filles appelées ont donné satisfaction. Je me sens plus enclin, aujourd’hui, à leur accorder ma confiance.»
Une force nouvelle pour Metz ? Sans doute. Le club ouvre avec cette étape européenne une parenthèse endiablée de quatre matches en dix jours. S’il contourne l’obstacle serbe, l’Europe reviendra très vite (dès début mars) au-devant de l’actualité. Bref, le rythme s’accélère. Et les attentes s’amplifient.

Pierre THÉOBALD.
Publié le 15/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Metz coupe D'Europe

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 17:50

Handball avant metz-pancevo en coupe ehf

L’Europe au pas de sa porte

Metz dispute ce week-end son huitième de finale européen intégralement à domicile. Une curiosité propre au handball.

Match aller vendredi, 20 h, aux Arènes. Match retour le lendemain, 17 h 30, aux Arènes. En matière d’horizon européen, Metz s’est fait sa religion : on est mieux chez soi. C’est donc à domicile, et exclusivement à domicile, que les championnes de France vont s’atteler pendant deux jours à la conquête d’un billet pour les quarts de finale de la Coupe EHF, face aux Serbes de Pancevo.

Original ? Pas tant que ça. Comme d’autres équipes françaises, Metz s’est depuis longtemps lancé dans l’hospitalité effrénée. La proposition est même formulée de manière systématique après le tirage au sort. Souvent ça marche. «Dans le cas de Pancevo, le club a lui-même fixé les conditions financières de l’accord, témoigne Thierry Weizman, le président messin. A l’arrivée, les joueuses serbes vont disputer les deux matches à l’œil. »
A l’évidence, ce sont des critères financiers qui guident la manœuvre. Alors que le club recevant fait l’économie d’une dépense d’énergie liée à des déplacements parfois contraignants, le club visiteur s’évite pour sa part de dégainer le chéquier. En Coupe d’Europe, l’hébergement et une partie du transport de l’adversaire sont en effet à la charge de l’hôte. Pour le coup, Pancevo ne déboursera pas un centime. Quitte à entamer ses appétits de qualification ? «Peut-être, mais il reste à démontrer qu’en handball le fait d’évoluer à domicile représente vraiment un avantage. Les choses sont différentes de celles du football », pense Thierry Weizman.

10 000 euros par match

Pour Metz, le coût de l’organisation d’un match à domicile s’élève à 10 000 euros. Facture de moindre importance lorsque deux rencontres sont programmées dans le même week-end. Le marché est donc intéressant. Et surtout moins risqué au plan sportif. «Les saisons sont longues, et l’on n’est pas mécontent d’épargner à l’équipe les vicissitudes d’un déplacement à travers l’Europe. Après Pancevo, on ira jouer à Angoulême avant de recevoir Dijon en championnat. Soit quatre matches en dix jours. S’il avait fallu voyager jusqu’en Serbie, on n’aurait pas pu s’entraîner normalement. Le coach aurait été dans l’obligation de programmer des séances de récupération, pas de travail spécifique.»
Au lieu de quoi, Metz va se préparer dans des conditions optimales, déjà tendu vers l’objectif de faire carrière sur la scène européenne. Avec à l’horizon des quarts de finale la perspective éventuelle d’un affrontement avec Ikast, le club danois de Valérie Nicolas. Ce serait alors voyage obligatoire, «car les clubs de l’Est sont plus enclins que leurs homologues nordiques à accepter deux matches à l’extérieur. C’est l’occasion pour ces équipes de prolonger des séjours appréciés en France.»
Dans tous les cas, Metz devra attendre un peu avant d’espérer tirer profit des joutes européennes. Pour faire simple, la Coupe EHF réclame plus qu’elle ne rapporte. «Sauf dans l’hypothèse où les Arènes hébergeraient une belle affiche avec 3 000 ou 4 000 spectateurs. Les recettes aux guichets nous permettraient alors de dégager un bénéfice », note Thierry Weizman. Pour cela, il va d’abord falloir écarter Pancevo. En terrain de connaissance.

Pierre THÉOBALD.
Publié le 14/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Bléssure

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 17:46

Handball en bref

Plus de peur que de mal pour Kysucanova

Sortie après un quart d’heure de jeu, vendredi soir, lors de la victoire à Nîmes en D1 féminine, l’arrière Lenka Kysucanova a donné bien des frayeurs au camp messin. La joueuse tchèque se plaignait de violentes douleurs aux cervicales, «sans toutefois se souvenir d’avoir reçu un choc », selon Thierry Weizman, le médecin du club. Plus de peur que de mal a priori : en toute fin de rencontre, la meilleure marqueuse messine de la saison ne se ressentait plus de rien, au point de se déclarer apte à reprendre le match… Sa participation aux deux rendez-vous européens contre les Serbes de Pancevo (vendredi et samedi aux Arènes) n’est donc pas remise en cause.
Zachova opérationnelle. Absente depuis le premier match de 2008 contre Issy-les-Moulineaux, Klara Zachova est totalement remise de son entorse à la cheville droite. Elle a pu reprendre normalement à Nîmes, où Amandine Leynaud s’est contentée d’un rôle de spectatrice : la gardienne internationale de Metz a subi jeudi dernier une intervention destinée à résorber un décollement de la rétine. Son indisponibilité est de trois semaines.
Opération "Soyez sport". La première cérémonie de remise des labels "Soyez sport" se déroulera jeudi (19h30), au centre socio-culturel de Metz-Borny, en présence de Nina Kanto, marraine de l’opération. Cette manifestation vise à récompenser les actions entreprises par les clubs lorrains à destination des jeunes issus des zones urbaines sensibles.
40 ans du SMEC. Le club messin organisera le 31 mai une grande fête au complexe Saint-Symphorien afin de célébrer les quarante ans d’existence du SMEC. Tous les anciens joueurs désireux de se joindre aux commémorations sont invités à se faire connaître auprès du club.
Publié le 12/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Retour de Nîmes - Metz

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 17:45

Handball division 1 féminine

Que leur volonté soit fête

Des adversaires essorés, une dynamique impeccable, un horizon souriant : pour Metz, plus que jamais leader du championnat, tous les voyants sont rassurants.

Un écart spectaculaire sur les terres d’une équipe battue une seule fois à domicile cette saison (par Le Havre). A l’évidence, la victoire messine à Nîmes, acquise dans les grandes largeurs (36-27), est de celles qui marquent les esprits. A une semaine de retrouver la scène européenne, le champion sortant est heureux de vous faire part d’une actualité triomphante.

Pradel au sommet

Amandine Leynaud absente, Linda Pradel ne s’est pas dérobée. Terminant la partie avec 20 arrêts, à 47 % de réussite. Des statistiques d’envergure internationale pour une joueuse en souffrance depuis un mois. «Son meilleur match depuis très longtemps, insiste Thierry Weizman, le président messin. Alors même que Linda pouvait légitimement ressentir de la pression.» Sera-ce le déclic espéré ?

Un banc décoiffant

Lenka Kysucanova, la meilleure marqueuse du groupe, diminuée après un quart d’heure, Metz a néanmoins trouvé des parades. Habituellement peu sollicitée, Pavla Poznarova (quatre buts) s’est joliment comportée. De même, Hélène François (sept buts) a proposé un relais séduisant après la sortie de Christine Vanparys, en recherche de rythme et de repères. «Sa plus belle prestation sous le maillot de Metz », selon Thierry Weizman, qui ajoute : «Certains ricanaient lorsque, en début de saison, on prétendait que l’équipe pouvait s’appuyer sur deux "sept" d’égale valeur. Aujourd’hui, on en fait la démonstration. A Nîmes, c’est même le deuxième "sept" qui a fait la différence.»

Un standing retrouvé

Issy-les-Moulineaux et Le Havre passés à la moulinette aux Arènes, Mios et Nîmes essorés à l’extérieur : en un mois, Metz a changé de profil. Redevenu intraitable. «Gagner de onze buts à Nîmes, c’est aussi un signal adressé à nos adversaires, pense le président messin. Une manière d’inspirer la crainte, le respect. En tout cas, c’est une performance au moins aussi importante que la victoire face au Havre.»

L’Europe en attente

Raisonnablement, Metz peut envisager de franchir sans encombre l’obstacle des huitièmes de finale de la Coupe EHF, le week-end prochain. D’autant que les deux oppositions avec les Serbes de Pancevo sont organisées aux Arènes… «Avant la trêve de Noël, je suis intervenu devant les filles pour leur demander de réaliser un sans faute. Le message est entendu au-delà de mes espérances, convient Thierry Weizman. Je crois même que le groupe se prend à rêver d’un parcours européen jusqu’en demi-finale ou en finale. Depuis le temps que l’on tourne autour, c’est peut-être notre année… »

Pierre THÉOBALD.
Publié le 10/02/2008
Le Républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Nîmes - Metz

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 17:43

Handball/division 1 féminine

Un Nîmes à la joie !

Une bien bonne affaire. Metz, en pulvérisant avec talent, le dangereux rival nîmois, reprend le commandement du championnat de France. Dans le Gard, on a vu qui était le patron…

Un vrai Mont-Parnasse tant ce sommet du handball féminin avait rempli la salle nîmoise. Mais l’ambiance de corrida n’a guère fait sourciller les Messines. Hier soir, elles ont piétiné Nîmes, après Le Havre, et donc le championnat. Avec brio et sans avoir pu compter sur ses cadres comme la gardienne Leynaud, Guehl ou encore Kysuconova blessée après un quart d’heure. C’est dire la marge de la formation du président Weizman !A leur rythme, tranquilles (peut-être trop), elles engageaient bien l’affaire, s’en remettant à la précieuse efficacité de Kysucanova. Terrible bras, œil de lynx et au bout du compte, les cinq premiers buts mosellans (5-3). Il est vrai que trois penaltys ornaient sa performance, preuve d’une agressivité réelle des Nîmoises qui jouaient leur va-tout en ce domaine.Tant d’énergie à défendre leur valait des ballons de jeu rapide qui régalait les ailières comme Demangeon. Il fallait ces courses et ces décalages pour faire oublier les bras imprécis des arrières (un 0/5 pour débuter). Le marquage laxiste des Lorraines incitait même les Gardoises à prendre feu. D’où un moment de flottement (10-7). Un avertissement sans frais, dû aussi à la nervosité de Horacek (deux exclusions). Petit à petit, avec une réelle application, Metz se rééquilibra après la sortie de Kysucanova. Hélène François fut par celle qui le bonheur arrive (trois buts consécutifs) alors que derrière, Pradel montait la garde, attentive et totalement retrouvée.

De quoi jubiler

La parité, équitable, à la pause, finalement, contentait tout le monde même si on pouvait se poser la question de savoir si les filles de Manuela Ilie allaient tenir ce rythme endiablé. Parce que les Mosellanes n’avaient pas encore passé la surmultipliée, la faute à une transmission de balle mollassonne. Le duel au sommet tournait court juste après le repos. Sorcier Rac avait dû transmettre le juste feeling ! Horacek, enfin, débloquait son compteur, Kanto s’amusait en contres, Piejos avait des ailes. Le 0-4 valait plus car les Nîmoises avaient pris un sacré coup au mental… Le KO flottait dans l’air.Metz durcissait le jeu, appuyait sur l’accélérateur, faisait parler sa puissance. Koracek, Poznarova, Wendling pesaient comme il n’est pas permis, aux six ou neuf métres, peu importe (17-23). L’équipe gardoise prenait l’eau de toute part (1-7). La sortie d’Ayglon (coup au visage) signait l’arrêt de mort d’un adversaire en perdition, ne pouvant plus compter sur son pivot Goïorani, cadenassée. Nîmes était soudain devenu une équipe sans danger à des années-lumière de Metz, conquérant, sérieux jusqu’au bout à l’image de l’enthousiaste Hélène François et assez lucide pour gérer intelligemment l’écart.Douze buts marqués en deuxième période, le quatrième de la compétition avait méchamment buté sur la volonté mosellane. La fête ? Oui, la fête, l’entraîneur messin ouvrait son banc, même la jeune Leythienne, dans la cage, parachevait un travail d’orfèvre. De quoi jubiler. A plus d’un titre…

Alain THIÉBAUT.
Publié le 09/02/2008
Le Républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Metz

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 17:41

Handball division 1 féminine

Metz, le combat continue

Deux semaines après avoir dépouillé Le Havre de ses habits de leader, Metz s’en va défier Nîmes, le quatrième. Un duel, un vrai.

Un travail musclé

Tout en mettant un terme à un an d’insuccès contre Le Havre, sa victoire (28-24) dans le sommet de Division 1, le 25 janvier dernier, a repositionné Metz sur la rampe d’un quinzième titre. Le plus dur est fait, mais le plus dur recommence dès ce soir avec un déplacement casse-cou à Nîmes. Où les championnes de France ont l’occasion d’enfoncer le clou de leur leadership. Elles s’y sont préparées en consacrant pour partie la mini-trêve qui s’achève à un lourd travail foncier. Tant il est vrai que leur jeu, fondé sur l’efficacité des montées de balle, ne tolère pas de relâchement au plan physique.
Le regard de l’entraîneur, Sandor Rac : «Physiquement, on a besoin d’être parfaitement opérationnel. C’est notre jeu qui l’exige. On sait aussi que si ce n’est pas le cas, compte tenu de l’enchaînement des matches entre championnat, Coupe d’Europe ou Coupe de la Ligue, tôt ou tard on finira par craquer… Malheureusement, on n’a pas pu fournir tout le travail souhaité en raison de différentes absences pour maladies. J’espère néanmoins que ce sera suffisant.»

Pradel au rapport

Elle l’avait encore prouvé face au Havre (dix-sept arrêts), Amandine Leynaud est à l’heure actuelle indispensable à la bonne santé des Messines. Problème : la gardienne internationale est sur le flanc pour trois semaines, victime d’un décollement de la rétine à l’œil droit. Son absence replace directement Linda Pradel en première ligne après un mois de janvier difficile, où elle a finalement très peu joué. «On a confiance en elle, insistait récemment son président, Thierry Weizman. Pour nous, Linda demeure une gardienne de stature internationale.»
Le regard de Sandor Rac : «A l’entraînement, Linda continue de fournir un travail tout à fait satisfaisant. Même si ces derniers temps elle était loin du niveau qu’on attend d’elle, je répète qu’il ne lui manque pas grand-chose pour se montrer à nouveau performante en match. C’est dans la tête que ça se joue, un déclic suffira. Dans tous les cas, nous aurons besoin d’une grande gardienne pour gagner à Nîmes.»

Un compte à régler

Metz reste sur un nul et une défaite enregistrés contre Nîmes la saison dernière. Autant dire que la partie ne s’annonce pas simple au Parnasse, où l’arrière Camille Ayglon espère prolonger la belle série : «Mais la difficulté avec Metz, c’est qu’il n’y a pas une ou deux joueuses potentiellement dangereuses. Non, c’est tout le groupe qu’il faut surveiller.» Jusqu’ici Nîmes n’a plié qu’une fois à domicile : c’était face au Havre.
Le regard de Sandor Rac : «Nîmes, c’est une belle équipe, complète, comparable à Metz, qui pratique un handball moderne avec beaucoup de contre-attaques. Perdre à Nîmes après avoir battu Le Havre constituerait une mauvaise opération. On est toujours à la recherche des deux points perdus contre Fleury en début de saison…»

Pierre THÉOBALD.

L’équipe de Metz ­ Gardiennes : Pradel et Leythienne. Joueuses de champ : Kysucanova, Guehl, Kanto, Keita, François, Vanparys, Poznarova, Anti, Piejos, Wendling, Zachova, Horacek.
Nîmes - Metz, 20h
Publié le 08/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Camille Ayglon

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 17:39

Handball division 1 féminine

Ayglon : «Je ne suis pas une star»

Révélation du dernier Mondial, l’arrière nîmoise Camille Ayglon tient une cote d’enfer auprès des recruteurs. Metz la suit de près, mais doit avant tout veiller à la contenir, demain, dans un match à hauts risques.

Un nul et une victoire la saison dernière : s’il y a bien une équipe qui ne craint pas Metz, c’est Nîmes ! «On reste néanmoins dans une position d’outsider. Un rôle qui nous convient et colle à la réalité dans la mesure où nous sommes tout autant capables d’accrocher des grosses cylindrées que de nous incliner devant Bègles, qui jusqu’ici n’avait jamais gagné…»
Quels moyens aviez-vous mis en œuvre pour créer l’exploit ? «Une bonne défense, de bonnes montées de balles. Sous certains aspects, Nîmes et Metz sont deux équipes qui se ressemblent, emploient les mêmes armes. A cette différence que l’effectif messin est plus étoffé.»
En route pour une nouvelle performance ? «Rivaliser sur une courte période, on sait faire. On l’a prouvé face au Havre en restant au coude à coude à quelques minutes de la fin. Mais quand les Havraises sont passées devant, on n’avait plus la force pour revenir à leur hauteur. La clé du match contre Metz, ce sera justement de tenir le rythme durant une heure avec un banc moins fourni.»
Avec un rôle prépondérant pour Camille Ayglon ? «Je ne me pose même pas la question. Chez nous, il n’y a pas de star.»
Le championnat du monde en France a néanmoins transformé votre statut… «C’est vrai. Depuis la reprise du championnat, j’ai droit à une garde rapprochée de la part des défenses adverses. Souvent on m’impose une stricte. Etant donné l’impact médiatique du Mondial, je m’en doutais un peu. C’est même flatteur. Mais surtout, ça me permet de faire face à des situations inédites pour moi et donc de progresser.»
A vingt-deux ans, ce rendez-vous vous a fait gagner du temps ? «Ça m’a apporté un peu de confiance en moi, ce dont je manque parfois. Ce que je vise à présent, c’est d’avoir un niveau de rendement moyen en dessous duquel je suis sûre de ne jamais descendre pendant un match. Mais ce n’est pas encore le cas…»
On vous imagine impatiente de retrouver l’équipe de France ? «Bien sûr ! Ce Mondial, on ne l’a pas raté, mais il faut reconnaître qu’on est un peu resté sur notre faim.»
La perspective de disputer le tournoi de qualification olympique (28-30 mars), chez vous, à Nîmes ? «Une chance, mais aussi une pression supplémentaire. Je fonctionne beaucoup à l’affectif, c’est parfois un facteur inhibant. Avant le Mondial, le match de préparation (contre la Côte d’Ivoire) disputé à Nîmes ne s’était pas spécialement bien passé pour moi.»
Au fait, pour une joueuse en plein essor, avide de progrès, ce serait presque une suite logique de vous voir bientôt sous le maillot messin ? «Vu de Metz, il y a sûrement une forme de logique, oui ! (rires) Peut-être, je ne sais pas. Après le Mondial, j’ai reçu beaucoup de propositions, notamment venant de l’étranger. Mais je ne suis pas prête pour l’étranger, c’est trop tôt. Je ne veux pas brûler les étapes.»

Pierre THÉOBALD.
Publié le 07/02/2008
Le Républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty L'année de la femme

Message  Hand29 Mer 21 Jan - 17:35

L’année de la femme

Troisième un an plus tôt, Anne-Sophie Mathis a inscrit son nom au palmarès des Lauriers du Sport. A ses côtés, la boxeuse retrouve la nageuse Sophie Huber et la handballeuse Isabelle Wendling pour un podium cent pour cent féminin. Chapeau, Mesdames !

L’opération séduction a fonctionné à merveille auprès des lecteurs du Républicain Lorrain qui ont plébiscité un trio de charme au palmarès de l’année 2008 des Lauriers du Sport : la boxeuse Anne-Sophie Mathis, la nageuse Sophie Huber et la handballeuse Isabelle Wendling. Au bonheur des dames qui ont tutoyé les sommets au cours de l’année écoulée !

Mathis à maturité

A trente ans, Anne-Sophie Mathis a atteint la plénitude. Couvée par René Cordier, son mentor, elle est partie à la conquête du monde en 2006. Dans l’enceinte parisienne de Bercy, la Lorraine s’est offert les ceintures mondiales WBA et WIBF des poids super-légers aux dépens de Myriam Lamare, la protégée du clan Acariès. Un clan qu’il a fallu convaincre que la Dombasloise était bien la nouvelle terreur des rings. En juin 2007, la revanche a eu lieu au palais des sports de Marseille, dans l’antre de Myriam Lamare. Devant une salle acquise à sa cause, la Marseillaise a dû se résoudre à l’évidence : Anne-Sophie Mathis, dont l’histoire singulière rappelle celle de Million Dollar Baby, mérite d’être championne du monde. La blonde boxeuse compte apporter une nouvelle preuve de sa supériorité en défendant ses titres à Metz, le 8 mars prochain. Une victoire à domicile lui permettrait d’exporter son talent aux Etats-Unis. Son rêve.

Huber, en attendant
Pékin

Il y a bien sûr le zénith olympique convoité à Pékin. La promesse d’un été majestueux, où Sophie Huber, tempérament battant, pourrait écrire la plus belle page d’une carrière rectiligne, parcourue de la même onde pugnace, travailleuse. Oui, il y aura ça à vivre. En attendant demeurent les souvenirs d’une campagne australe en tout point aboutie. C’était en mars dernier. Dans l’ambiance fournaise de la Rod Laver Arena, habituellement dévolue à l’Open d’Australie de tennis, mais réquisitionnée durant dix jours par les championnats du monde de natation. Théâtre majestueux, scène parfaite pour s’émanciper, devenir reine des flots : là-bas, à Melbourne, la Sarregueminoise a conquis les honneurs autant que les cœurs. Médaillée avec le relais 4x200 m libre piloté par Laure Manaudou, mais aussi cinquième en finale du 800 m libre. Sa distance fétiche. Son royaume. Désormais Pékin l’attend.

Wendling, dame
de combats

Trente-sept bougies pour l’insubmersible pivot de Metz Handball, capitaine courage d’une équipe apprêtée pour régner, à nouveau, sur le championnat de France. Au printemps dernier, Isabelle Wendling a hissé dans le ciel des Arènes la quatorzième couronne nationale remportée par son club de toujours. Au bout d’un épuisant coude à coude avec Le Havre, battu au finish. Toujours là, dame Wendling. Respectée, engagée. A Metz aussi bien que sous le paletot de l’équipe de France. En 2007, Isabelle a fêté sa 300e sélection tricolore, sous les yeux d’un Bercy conquis, score tout rond et record mondial à la clé. Plus tard, en plein décembre, elle s’est arrachée pour attraper, avec courage, la cinquième place du Mondial en France. La révérence est prévue aux Jeux de Pékin. Son dernier combat. Peut-être le plus beau.

M. R. et P. T.
Publié le 06/02/2008
Le républicain Lorrain

Hand29
Admin

Messages : 298
Date d'inscription : 17/10/2008
Age : 54

https://handfemininbzh.1fr1.net

Revenir en haut Aller en bas

Actus de Metz - Page 6 Empty Re: Actus de Metz

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 6 sur 7 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum